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Je ne suis pas vraiment d’accord avec l’explication du Projet Voltaire. Comme vous le dites, Roger, il est tout à fait possible d’analyser l’écho comme étant l’attribut du pronom réfléchi se, lequel est l’objet direct du participe. Cette position est notamment défendue par Grevisse. Les dictionnaires qui préconisent l’invariabilité de l’expression le font généralement en invoquant son caractère figé (BDL, Larousse), plutôt que sur la base d’une réelle analyse grammaticale. Le Robert ne donne que des exemples dans lesquels le participe est invariable, sans plus d’explications.
Grevisse présume que l’invariabilité est issue d’une confusion avec d’autres constructions similaires. On peut comparer, par exemple :
– Elle s’est faite la porte-parole de leurs revendications.
→ porte-parole est l’attribut de s’, complément direct de faite, mis pour elle : accord du participe passé
– Elle s’est fait le devoir de les remettre sur le droit chemin.
→ devoir est complément direct de fait : pas d’accord du participe passé- 27333 vues
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« L’administration parle de Pôle emploi, sans article (Pôle emploi, les missions de Pôle emploi, et non le Pôle emploi, les missions du Pôle emploi) mais dans la pratique, on constate l’usage fréquent de l’article, comme pour tout organisme dont l’appellation est constituée d’un nom commun. »
– Wikipédia (lien)Ces informations sont facilement vérifiables sur le site de Pôle emploi (exemple). On y trouve aussi de nombreuses occurrences de à Pôle emploi.
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Non, c’est l’invariabilité qui prévaut. Elle peut s’expliquer par l’ellipse : « des robes d’un rose pâle ». 😉
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Pour Larousse, l’emploi de tel que pour tel quel (= tel qu’il est, sans changement) est « familier » et « relève de l’usage oral ». Pour Grevisse, c’est « peu correct », mais « cela se trouve pourtant parfois dans la langue écrite, tantôt pour imiter le parler populaire, tantôt de manière spontanée ». Le TLF indique que cette expression est « populaire ».
En somme, la forme tel quel est préférable. Bien entendu, les autres emplois de tel que (tels que mentionnés par Jean Bordes) sont tout à fait corrects.
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C’est Larousse qui nous donne ici la réponse :
- Avec un nom pluriel, tout en reste invariable : des chemisiers tout en soie ; des vestes tout en broderies. Avec un nom féminin singulier, on peut faire ou non l’accord : de la lingerie tout en dentelle ou toute en dentelle ; elle est tout en blanc ou toute en blanc ; la ville est tout en flammes ou toute en flammes ; une aubépine tout en fleurs ou toute en fleurs.
On a donc le choix de considérer tout comme un adverbe (invariable) ou comme une épithète détachée (avec accord). Les deux versions sont donc correctes.
On peut noter qu’au pluriel, le choix de l’accord détermine le sens :
- Elles sont toutes en couleur : toutes sont en couleur.
- Elles sont tout en couleur : elles sont entièrement en couleur.
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Reprenons cas par cas :
- Partir à la retraite ou partir en retraite : les deux sont corrects et signifient la même chose. C’est un cas un peu particulier qui est mentionné par la plupart des dictionnaires de difficultés du français. Dans le cas de en retraite, c’est le contexte (et notamment le verbe) qui permet de déterminer le sens.
- Vivre à la campagne ou vivre en campagne : le premier est préférable.
- Voici la remarque que fait Littré :
Aujourd’hui on dit : je suis à la campagne, et non je suis en campagne ; je vais à la campagne, et non je vais en campagne. On réserve en campagne pour exprimer un mouvement soit physique soit moral, et, particulièrement, un mouvement de troupes ; autrefois cette distinction n’existait pas ; les meilleurs écrivains disaient en campagne ce que nous disons à la campagne. - On peut noter que vivre en pleine campagne est tout à fait correct.
- Voici la remarque que fait Littré :
- Dans la soirée ou en soirée : les deux sont corrects.
- En introduit ici simplement un complément circonstanciel de temps : en semaine, en été, en plein jour….
- « En règle général, en s’emploie devant un nom qui n’est pas déterminé, dans devant un nom déterminé » (Girodet).
- Dans la matinée ou en matinée : comme vous le dites, l’expression en matinée est généralement employée pour parler d’un spectacle ou d’une réunion qui a lieu l’après-midi. J’ai l’impression que dans le langage courant (notamment dans le contexte de la météo), en matinée est bien accepté par opposition à en soirée et ne présente plus vraiment d’ambiguïté. Est-ce recommandable pour autant ? Je ne suis pas qualifié pour le dire…
- À la recherche d’un emploi ou en recherche d’emploi : comme Chambaron, je ne vois aucune raison de condamner l’un ou l’autre.
- En introduit ici « une activité, un état ou une situation déterminée ». Être en affaires, en pourparlers, en apprentissage, en conférence, en consultation, en procès. Se mettre en grève. Être en activité, en fonction, en observation. Être en liesse. Être en vie. Être en péril de mort. (Ac. 9e)
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Tout d’abord, on peut noter que si le nom faute comporte quelques difficultés spécifiques (c’est ma faute, c’est de ma faute, c’est par ma faute…), la construction avec un complément, comme ici, suit principalement la règle générale :
C’est la faute de Saturnin.
C’est le stylo de Saturnin.La préposition de, qui sert alors à marquer l’appartenance, devient à après un verbe :
La faute revient à Saturnin.
Le stylo appartient à Saturnin.
Ainsi que devant un pronom personnel :
C’est un stylo à moi.Dans ces derniers cas, de n’exprimerait plus l’appartenance, mais l’origine : comparer Ce tableau est à Saturnin et Ce tableau est de Van Gogh.
Dans certaines tournures interrogatives, le verbe est omis. C’est le cas dans « À qui (revient) la faute ? ». À qui et de qui correspondent aux pronoms interrogatifs simples en fonction de compléments indirects : comme ci-dessus, on peut souvent établir une nuance d’appartenance (à qui) ou d’origine (de qui).
À qui est ce stylo ?
De qui est ce tableau ?En résumé : À qui la faute ? La faute revient à Saturnin ; c’est donc la faute de Saturnin.
On peut aussi se référer à l’onglet Difficultés du Larousse en ligne, article faute (l’explication ne m’a cependant pas complètement convaincu).
Cette réponse a été acceptée par Cathy Lévy. le 6 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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Cela fait longtemps que le nom diagnostique n’existe plus. Il est mentionné dans les anciens dictionnaires de l’Académie (1762, 1798, 1835) et dans le TLF.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’aujourd’hui, on écrit un diagnostic (nom) et un signe diagnostique (adjectif). Toute autre graphie serait fautive.
De la même façon, un pronostic (nom), un signe pronostique (adjectif).
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Vous avez le choix d’appliquer ou non les rectifications proposées par le Conseil supérieur de la langue française en 1990.
Si vous choisissez de les appliquer, le participe passé laissé reste systématiquement invariable devant un infinitif (comme pour fait + infinitif), et vous n’avez plus de questions à vous poser : Je t’ai laissé continuer.
Sinon, les règles traditionnelles s’appliquent : le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct qui précède si l’objet désigné par ce complément effectue l’action exprimée par l’infinitif. En l’occurrence, le pronom t’ désigne une fille, qui fait l’action de continuer. On accorde donc : Je t’ai laissée continuer. Cela n’aurait pas été le cas avec la phrase Les murs qu’il a laissé envahir par le lierre, par exemple, parce que les murs ne font pas l’action d’envahir.
On peut noter que l’usage est flou, et que la règle générale n’est souvent pas respectée, y compris par plusieurs grands auteurs.
Cette réponse a été acceptée par alexandre. le 4 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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Deuxième Guerre mondiale ou Seconde Guerre mondiale, les deux appellations sont correctes (on lit plus fréquemment Seconde Guerre mondiale). Les distinctions entre deuxième et seconde ont toujours été arbitraires, elles ont été contestées par les grammairiens et ignorées par l’usage. On peut trouver des emplois de second alors qu’il y a plus de deux termes chez les meilleurs auteurs, et jusque dans les dictionnaires (Robert 2001, Académie 1935, etc.). En pratique, deuxième est simplement plus courant, et second plus soigné.
Sources :
http://www.gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8873588
http://www.academie-francaise.fr/second-deuxieme
Le Bon Usage, §599 – Les adjectifs numéraux ordinaux
Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale- 11743 vues
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