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Merci Dewelis, votre réponse concorde avec ce que je viens de trouver en parallèle. Il est ici question du sens de la subordonnée et non de l’accorder mécaniquement, ce qui me donne une excellente base de réflexion.
Belle journée à vous.
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Bonjour Bruno,
Il n’était pas question d’oralité ici. Je cherchais une règle claire et documentée.
Au final, je l’ai trouvée ailleurs en reformulant ma recherche :
Quelques remarques sur la concordance des temps
Q. J’aimerais savoir si les tournures suivantes sont acceptables :
1) « L’appelant a déclaré qu’il est invalide » (au lieu de « qu’il était invalide »)
R. Le cas de l’indicatif (premier exemple) est assez simple. Le rôle de l’indicatif en français est de situer une action dans le temps. Comme la phrase est au passé et que les deux actions décrites sont simultanées, on met en principe le verbe de la subordonnée à l’imparfait.
Mais cette concordance n’est pas mécanique. Si le contexte permet de comprendre que le requérant souffre d’une invalidité permanente, le rédacteur a le choix entre le présent et l’imparfait. Si, en revanche, il est important pour une raison ou une autre de souligner que l’invalidité est terminée, alors l’imparfait est obligatoire, sinon on s’exposerait à un contresens.
Le choix, quand il est possible, dépend du point de vue adopté par le locuteur : on met le verbe de la subordonnée au présent ou à l’imparfait, selon qu’on se place du point de vue de la personne qui parle ou de celui de la personne dont on parle. L’auteur de la phrase a donc toute latitude pour choisir entre les deux points de vue, principe clairement énoncé dans le Grand Larousse de la langue française :
« Aucune loi n’interdit en principe à celui qui parle ou qui écrit de maintenir son propre présent pour point de référence, ou d’y revenir quand il lui plaît. »
Premier point à retenir : la concordance des temps n’est pas un mécanisme rigide. Grevisse insistait déjà là-dessus dans le Bon usage en 1975 :
« Il faut se garder d’appliquer sans discernement des règles mécaniques qui indiqueraient une correspondance toujours obligatoire entre le temps de la principale et celui de la subordonnée1. »
Ainsi les « règles » ne doivent pas empêcher le rédacteur ou le traducteur d’utiliser son jugement. Les grammairiens aiment citer la boutade du linguiste Ferdinand Brunot :
« Le chapitre de la concordance des temps se résume en une ligne : il n’y en a pas2. »
Plus importante encore est la phrase précédant celle-là :
« Ce n’est pas le temps principal qui amène le temps de la subordonnée, c’est le sens. »
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Bonjour,
L’expression complète est Tenir tête à quelqu’un, en conséquence tenir tête ne s’utilise jamais sans COI.
Fig., Tenir tête à quelqu’un, faire tête à quelqu’un, S’opposer à lui, lui résister, ne point lui céder en quelque chose. Il tint tête à un grand nombre d’ennemis. Ils se mirent plusieurs ensemble pour lui tenir tête dans la discussion. On ne trouva personne qui pût lui tenir tête à boire. (Dictionnaire de l’Académie Française, 8ème édition : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A8T0475)
D’ailleurs l’exemple donné plus haut l’illustre très bien pour peu qu’on n’oublie pas de lire après la virgule :M. de Talleyrand n’a-t-il pas commencé sa carrière en sachant tenir tête, par un mot heureux, à l’orgueil outrecuidant de madame la duchesse de Grammont ?
— (Stendhal, Lucien Leuwen,)On tient forcément tête à quelqu’un (ou à une personne morale). Si on ne tient pas à préciser à qui, on peut choisir d’utiliser plutôt le verbe résister.
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Bonjour, les deux premières phrases sont correctes, mais dans des contextes de conversation différents.
Nous avons pensé proposer aux jeunes un atelier -> c’est juste si c’est une idée pour un projet qui ne s’est pas encore déroulé, par exemple dans le contexte d’une réunion de préparation d’un événement.
Nous avons pensé à proposer aux jeunes un atelier -> c’est juste si l’événement est en cours ou passé et que vous mettez l’accent sur le fait que vous n’avez pas oublié de proposer l’atelier.
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