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Bonjour Allorio,
passé avant le nom auquel il se rapporte (ainsi que les participes attendu, excepté, vu, etc.) est généralement considéré comme une préposition et reste donc invariable. Après le nom, il est adjectif et s’accorde.
Par exemple :
– Passé vingt heures, il ne viendra plus
mais :
– Il est vingt heures passéesVous écrirez donc :
– Passé vos 20 ans
mais :
– Vos 20 ans passésExcellente journée à vous. 🙂
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Bonjour Incertitude,
Vous avez tout à fait compris la règle, tout dépend si « nous » représente plusieurs personnes ou s’il s’agit d’un « nous » dit de majesté ou tout simplement remplaçant le pronom « je » (« nous » dit de modestie).
L’emploi de « nous » est l’usage dans les travaux et recherche. Ce n’est pas un « nous » dit de majesté (même si la même règle s’applique), mais un « nous » de modestie. Dans un tel cas, la syllepse est obligatoire (autrement dit, l’accord selon le sens), et donc se faire selon le sexe de la personne.
Dans les autres cas, en dehors du « nous » dit de majesté ou de modestie, l’accord au pluriel du participe passé s’impose, masculin ou féminin.
Vous écrirez donc :
– Nous devons penser et agir en vainqueurs (si ça concerne plusieurs personnes)
– Nous devons penser et agir en vainqueur (si c’est un « nous » de modestie ou de majesté)
Même raisonnement pour votre seconde phrase.J’espère que vous n’êtes plus dans l’incertitude, Incertitude ! 🙂
Bonne soirée.
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Bonjour Soleil,
Devant un complément désignant un moyen de transport, on peut employer les prépositions par ou en. On dit aussi bien par avion que en avion, par bateau que en bateau, par train que en train, etc.
Exemples :
– Elle préfère voyager par train. (ou : Elle préfère voyager en train.)
– Nous avons parcouru les quatre coins de l’Europe par autocar. (ou : Nous avons parcouru les quatre coins de l’Europe en autocar.)
– On ne peut s’y rendre que par hélicoptère. (ou : On ne peut s’y rendre qu’en hélicoptère.)
– Le nombre de voyages par avion a considérablement augmenté. (ou : Le nombre de voyages en avion a considérablement augmenté.)
Nonobstant, pour l’Académie française, il faut employer la préposition « à » lorsqu’on parle du vélo ou de la bicyclette, mais aussi de la moto, du cheval ou du ski. L’institution recommande ainsi de dire « à vélo » et non pas « en vélo ».L’explication est toute simple : pour l’Académie, l’usage de la préposition « en » devrait être réservée aux véhicules ou moyens de transport à l’intérieur desquels on peut prendre place : une voiture, un train, un bateau, un avion.
Dans les autres cas, c’est la préposition « à » qu’il faut utiliser. On doit donc dire et écrire « à vélo ».
Vous pouvez donc dire :
– Voyager en fusée ou en avion
ou :
– Voyager à bord d’une fusée ou d’un avion (c’est une autre construction, mais elle est correcte)Excellente soirée à vous. 🙂
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Bonjour Anais,
Je vois ce que vous voulez dire. Je n’ai pas trop d’idées, ça ne me vient pas. Pour ma part, je dirais simplement “cette personne dégage de l’attachement” .. Un autre contributeur trouvera certainement mieux que moi.
Par ailleurs, je me permets de vous corriger sur un point. Vous écrivez “Comment appelle t-on une personne à qui l’on s’attache facilement de par sa sympathie et son humeur joviale”
Je vous cite ce que dit l’Académie française :
“La locution prépositive “de par” a encore son sens premier « de la part de », « au nom de », dans des formules figées comme de par le roi, de par la loi, de par la Constitution, de par la justice. Mais, en dehors de ces cas et de la forme de par le monde, il est préférable de ne pas employer cette locution en lieu et place de formes comme par, du fait de, grâce à, étant donné, etc.On dit :
– Il a réussi par son seul talent
– Du fait de son expérience, il est le mieux placé pour réussirOn ne dit pas :
– Il a réussi de par son seul talent
– De par son expérience, il est le mieux placé pour réussir”Écrivez donc simplement :
“Comment appelle t-on une personne à qui l’on s’attache facilement du fait de sa sympathie et son humeur joviale.”Bonne soirée. 🙂
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Rebonjour Electra,
Dans votre phrase, il faut bien mettre l’adjectif au pluriel, il se rapporte au pronom “nous” et non pas à “c’”.
En fait, dans votre phrase, il s’agit d’une ellipse de “en étant”.
Voyez :
– C’est (en étant) songeurs que nous quittons la forêt.Autres exemples :
– C’est (en étant) malheureuses que nous rentrons.
– C’est (en étant) loyaux que nous gardons nos amis. (enfin, dans la vraie vie ce n’est pas toujours vrai..) 🙂Voilà voilà.
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Bonjour Electra,
Vous avez bien accordé. “La forêt que nous avons aperçue”. (vous avez aperçu quoi ? “que” mis pour “forêt” qui se trouve placé avec le p.p.)
Autres exemples :
– Les traces que vous avez aperçues
– Ils nous ont aperçus de loin
– Vous a-t-on aperçue ici, Jeanne ?ACCORD : le p.p. prend le genre et le nombre de la personne ou de la chose qui est aperçue,si celle-ci le précède.
Bonne fin de journée.
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Bonsoir Estudiantin,
Votre question est fort intéressante. Je pense qu’en effet l’hypercorrection est un piège. Pourquoi en est-elle un ?
Parce que la langue n’est pas figée, il y a des principes mais il y a aussi des régionalismes. Selon l’endroit d’où vous venez, il y aura des utilisations différentes de la langue, en l’occurrence des formules différentes, des verbes utilisés différemment.
Vous illustrez très bien la situation, vous relevez vous-même qu’il y a des discordances chez les grands maîtres. Mais c’est tout à fait normal. Il y en a aussi chez les grammairiens.
Vous prenez l’excellent exemple de “par contre”. Voltaire considérait cette tournure comme fautive sans donner de motifs sérieux. Cette locution est clairement passée dans l’usage comme le fait remarquer Grevisse et en accepte son emploi. On la rencontre partout à l’écrit et notamment dans la bouche de politiques, de journalistes, etc. L’Académie française change plusieurs sa vison à ce sujet. En 1835 puis en 1878, l’Institution admettait « par contre » dans le style commercial. Elle l’a exclu en 1932, puis l’a inséré de nouveau en 1988 avec le commentaire suivant (maintenu en 2001) : « La locution “par contre” » ne peut donc être considérée comme fautive, mais l’usage s’est établi de la déconseiller chaque fois que l’emploi d’un autre adverbe est possible. »
Mais comme le mentionne Gilde, il n’est pas toujours possible de remplacer “par contre” par un autre adverbe. Les autres adverbes suggérés par l’Académie française sont « en compensation » ou « en revanche ». C’est alors qu’André Gide, l’un des plus grands écrivains français, prix Nobel de littérature, intervient dans le débat. Selon lui, les adverbes de remplacement ne conviennent pas toujours. Trouveriez-vous décent qu’une femme vous dise : « Oui, mon frère et mon mari sont revenus saufs de la guerre ; en revanche j’y ai perdu mes deux fils » ? ou « La moisson n’a pas été mauvaise, mais en compensation toutes les pommes de terre ont pourri » ? Questionne-t-il.
Pourtant, je ne pense pas que Gilde soit un “cancre”.
Puis pour dire qu’il est clairement entré dans l’usage , des grands écrivains l’ont utilisé. Des auteurs tels que Stendhal, Maupassant, France, Régnier, Gide, Proust, Giraudoux, Duhamel, Bernanos, Morand, Saint-Exupéry, Montherlant, Malraux, de Gaulle, Pompidou, etc.Mais il y aussi d’autres exemples. On peut prendre le verbe “pardonner”. En principe, on pardonne quelque chose à quelqu’un. Mais dans certaines régions on ne dira pas pardonner à quelqu’un mais pardonner quelqu’un. Pour ma part, je viens de la Lorraine, et je n’ai jamais entendu une personne dire “pardonner quelque chose à quelqu’un”. On a toujours dit “pardonner quelqu’un de quelque chose.” D’ailleurs j’avais posé cette question à Patrick Vannier qui m’avait dit que dans certaines régions c’était l’usage et que c’était acceptable par métonymie. On peut aussi prendre l’exemple du verbe “ressembler”. En principe on dit “ressembler à quelqu’un”. Mais dans certaines régions l’usage et de dire “ressembler quelqu’un”. D’ailleurs le Trésor de la langue française écrit : La forme transitive ressembler quelqu’un, employée à l’époque classique, est aujourd’hui régionale (Belgique et Thiérache).
Ou on peut prendre un cas plus courant, l’accord du participe passé avec un complément circonstanciel et en particulier avec l’accord du participe passé “vécu”. Ici, les grammairiens sont divisés. Par ex pour Jacques de Lacretelle, aux années qu’elle avait vécu signifie « au nombre d’années, « à toutes les années », ce qui justifie l’invariabilité.
Anatole France, quant à lui, estime que dans les heures qu’elle avait vécues…il n’y a pas de complément adverbial de mesure ; ce qui explique la variabilité de vécues. On peut parfois choisir l’une ou l’autre de ces interprétations.Et il y a encore plein d’autres exemples.
Parfois un y a plusieurs solutions, plusieurs interprétations. Il faut choisir l’une d’entre elles et s’y tenir. Il est inutile de se prendre la tête avec des petites gens qui n’ont pas la même vision que la vôtre.
Pour conclure, vous avez raison, l’hypercorrection est donc un piège et entraînera toujours des conflits, des désaccords et, hélas, des échanges quelque peu virulents.
Bonne soirée. 🙂
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Bonsoir Electra,
La règle est la suivante :
Excepté, y compris, passé, vu, non compris sont invariables s’ils précèdent le sujet qu’ils qualifient.
Par exemple :
– Tout est bon, excepté la salade.
Mais ils s’accordent s’ils suivent le sujet auquel ils sont rattachés.
Par exemple :
– Tout est bon, la salade exceptée.Pour compléter :
Au vu de ce qu’il t’a dit, mieux vaut le laisser. (même emploi que « vu »)
A ne pas confondre avec :
« à vue », « à vue d’œil », « en vue », « en vue de » prennent en revanche un « e » car elles se réfèrent au nom féminin « vue ».
Par exemple :
– En vue du repas, j’aimerais que tu prépares à manger.Pour faire simple, si vous pouvez remplacer “vu” par “étant donné”, il reste invariable.
Vous écrivez donc :
– Vu la distance à parcourir (= étant donné la distance à parcourir)Bonne soirée. 🙂
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Bonjour Estudiantin,
En fait, les avis sont partagés sur cette question. Certains recommandent l’élision dans tous les cas, tandis que d’autres ne la préconisent que devant il(s), elle(s), un(e), on, et parfois en et ainsi.
En d’autres termes, l’élision est obligatoire devant ces termes-là ; sinon je la recommanderais, mais on ne saurait condamner la non-élision.
On trouve l’explication suivante sur la BDL :
« Le -e final de puisque s’élide toujours devant elle, elles, en, il, ils, on, un et une, et de manière facultative devant un autre mot commençant par une voyelle ou un h muet.
Exemples :
– Elle doit se faire soigner, puisqu’elle est malade.
– Puisqu’une seule personne a voté contre, la proposition est acceptée.
– Nous refusons ce projet puisqu’actuellement (ou puisque actuellement) personne n’est disponible pour le mener à terme. »On peut donc écrire :
– puisqu’au début
– puisque au débutQuant à votre interrogation, vous pouvez écrire les deux « puisqu’au final » ou « puisque au final ». Cette expression est tout à fait correcte, elle est synonyme de « finalement ». Vous pouvez l’employer sans souci Estudiantin. D’ailleurs « puisqu’au final » est le titre d’une chanson de Arash Sarkechik. Personnellement, j’aurais une préférence pour l’élision quant à moi étant donné que les grammairiens sont partagés à ce sujet, l’usage est flottant.
Excellente journée à vous. 🙂
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Bonjour Julien 🙂
Il y a deux accords possibles avec « se passer ». En fait, il faut analyser si c’est « soi » ou « à soi »
Exemples :
A) se = soi
* les choses se sont mal passées
* elles se sont passées de jouer
* elle s’est passée de boireb) se = à soi
* la lotion qu’il s’est passée sur les cheveux
* les caprices qu’elles se sont passés l’une à l’autre
* Les chiots qu’elles se sont passésÉcrivez donc :
– Je n’en crois pas mes oreilles. Ils se sont tous passé le mot ou quoi ?
(ils se sont passé quoi ? le mot à eux-mêmes ; le COD « mot » est placé après le PP et « se » est COI)Bonne soirée.
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