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Bonjour,
Le pluriel et le singulier sont possibles après un pourcentage suivi d’un complément. Le choix se fera selon ce sur quoi vous voulez insister.
Exemples :
– 1 % des femmes sont concernées par ce sujet.
(si l’on souhaite insister sur l’ensemble exprimé)
– 1 % des femmes est concerné par ce sujet.
(si l’on souhaite insister sur la proportion précise)Il va de soi que si vous souhaitez insister sur la fraction, et que le pourcentage est supérieur à 2 %, vous accorderez le verbe au masculin pluriel. Imaginons qu’il s’agisse de “2 %” dans votre phrase. Là, toujours deux possibilités, mais seul le pluriel sera possible.
Exemples :
– 2 % des femmes sont concernées par ce sujet.
(accord avec le complément)
– 2 % des femmes sont concernés par ce sujet.
(accord avec le pourcentage)Pour ma part, je privilégie l’accord avec le complément, et c’est l’usage.
Bonne journée !
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Bonjour,
Le participe passé prend le genre et le nombre du COD qui le précède.
Exemples :
– Les ennuis qu’elle avait eus
– La peine que j’ai eue à les convaincre
Si le COD est placé après le participe passé, ce dernier reste invariable.
Exemples :
– J’ai eu de gros problèmes
– Elle n’a pas eu la somme escomptéeDans votre phrase, il faut rechercher si le COD est placé avant ou après le participe passé. Il se trouve qu’il est placé avant “les doutes”.
On écrira donc :
– Il décide de tout faire pour éliminer les doutes qu’il avait eus vis-à-vis de MachaBonne journée !
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Bonjour Line et Christian,
Je me permets d’apporter deux précisions qui seront en contradiction avec celles de Christian.
– Cette faute, je l’ai fait(e) exprès
À mon avis, les deux accords sont possibles ici. On peut tant considérer que « faite » est COD du verbe faire comme l’indique Christian, mais on peut aussi considérer « faire exprès » comme une locution et donc écrire « fait exprès » (ma préférence d’ailleurs..)– Le docteur n’a pas retenu ce préjudice et la commission l’a suivi(e)
Christian a raison, on peut faire l’accord avec le nom « docteur » donc masculin singulier ou faire l’accord avec le genre de la personne, en l’occurrence une femme et vous justifiez cet accord par une syllepse. Mais à la rigueur, pour éviter toute ambiguïté, je vous conseille d’accorder avec « docteur » ou si vous tenez à accorder au féminin, alors écrivez « doctoresse ou docteure ou doctrice » ou plus joli encore (oui c’est plus joli 🙂) « médecienne ».Pour le reste, Christian a parfaitement répondu.
Bonne journée.
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Bonsoir,
Je partage totalement l’avis de Joelle, ce serait mieux d’écrire « Atelier pour adultes ». Mai si vous tenez absolument à écrire la tournure que vous avez proposée, alors vous pouvez écrire au choix :
– Atelier pour tout adulte (= atelier pour n’importe quel adulte)
ou :
– Atelier pour touts adultes (= atelier pour tous les adultes)Bonne soirée. 🙂
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Bonjour Poppy,
Je vous renvoie à la réponse de Tara, où elle vous suggère d’aller voir la réponse que j’ai faite à une question similaire. Il n’y a pas de règle absolue concernant l’accord du complément du nom, ce sera donc selon votre ressenti, ce que vous souhaitez exprimer. Personne ne pourra vous dire que vous avez fait une faute.
Vous pouvez de fait écrire au choix :
– Des hectares de terre (la terre en général)
– Des hectares de terres (si vous faites références aux terres cultivées)C’est comme par ex. faut-il écrire “des quittances de loyer” ou “des quittances de loyers” ? Bah c’est la même chose, les deux sont envisageables selon que vous parlez du loyer en général ou des loyers.
Bonne journée. 🙂
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Bonjour Chambaron,
Je partage totalement votre avis car je me suis déjà posé la même question. Perso, j’accorde le participe passé de se rire par analogie à se marrer car c’est exactement la même construction et je n’aime pas les incohérences.
Je vous fais un copier-coller de la réponse que m’avait faite Christian à la que j’avais posée précédemment à ce sujet. Je la trouve fort pertinente :
“Effectivement, je ne vois pas de justification valable autre que l’usage. La construction est exactement la même (et le sens très proche) de ils se sont joués de nous par exemple qui lui s’accorde normalement. Certes, on ne rit pas quelqu’un (donc pas soi-même, en particulier), mais on ne joue pas non plus quelqu’un (pas plus qu’on ne marre quelqu’un). Se rire devrait donc être considéré comme essentiellement pronominal, mais alors pourquoi ne pas faire l’accord ? Remarquez qu’on retrouve la même bizarrerie dans ils se sont arrogé le droit de… (essentiellement pronominal sans accord), c’est pourquoi je pencherais pour une règle d’usage, sans logique ou justification particulière.”
Christian justifie donc l’invariabilité par l’usage. Moi je vous propose un revirement de jurisprudence, et dès lors de faire l’accord ! 🙂
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Bonjour BAMBOUCLAT,
En réalité, il n’y a pas de règle concernant l’accord du complément du nom, ce sera selon votre ressenti, selon ce que vous souhaitez exprimer.
Vous pouvez donc écrire au choix :
– Un justificatif de payement
ou :
– Un justificatif de payements (vous considérez par ex. qu’il y a plusieurs payements sur ce justificatif)
aussi :
– Des justificatifs de payement (vous considérez qu’il y a un payement par justificatif)
ou :
– Des justificatifs de payements (vous considérez qu’il y a plusieurs justificatifs, donc plusieurs payements)
ou plus simplement :
– Un justificatif de payement ou des justificatifs de payement (“payement” est utilisé comme générique)Mais franchement, ce sont des arguties de logiciens comme dirait André Goosse. Ne vous cassez pas la tête avec ça.
Je vous joins pour preuve une réponse que j’ai eue de Patrick Vannier à ce sujet, lequel est chargé de répondre aux questions d’orthographe posées sur le site de l’Académie française :
“Monsieur,
Il est vrai que l’astuce de mon collègue fonctionne bien pour les deux premiers exemples.Mais il faut considérer aussi le statut et le sens du complément de nom. Pour prise de décision, à chaque fois, c’est une décision qui est en jeu : donc on écrira des prises de décision, comme on écrit des prises de guerre, car il s’agit de butin pris au cours d’une guerre. On peut en revanche écrire des prises de vues, si on prend vues au sens de « photographies », ou prises de vue si on prend vue au sens de vision. De même, on pourra écrire au choix des mutuelles d’entreprise ou d’entreprises selon qu’on considère « entreprise » comme une catégorie générique ou une entité démontrable ; idem pour familles de victime ou victimes.
Cette question de l’accord du complément du nom au pluriel relève, de toutes les façons, davantage d’un sentiment de la langue que d’une règle absolue et ne peut être vraiment tenue pour une faute.
Cordialement,
Patrick Vannier”PS : J’écris “payement” volontairement car je trouve que c’est plus élégant que “paiement”. Quoi qu’il en soit, les deux sont possibles bien que l’usage privilégie abusivement “paiement”. 🙂
Cette réponse a été acceptée par BAMBOUCLAT. le 14 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Catherinette,
Le participe passé dont le complément d’objet direct est le pronom neutre et partitif en reste invariable. Ex. :
– Des fraises, j’en ai mangé.Toutefois, le pronom en n’est pas toujours complément d’objet direct. Ex. :
– Laure visite les États-Unis, regarde les photos qu’elle m’en a envoyées.
(le participe passé s’applique au référent « photos », représenté par le pronom relatif « que ». Donc, on accorde. « en » a pour référent « États-Unis ».)L’astuce, c’est que si on peut retirer “en” de la phrase sans en modifier le sens, alors il faut accorder le participe passé ; si la phrase perd son sens, on n’accorde pas. Ex. :
– Laure visite les États-Unis, regarde les photos qu’elle m’a envoyées.
(“en” peut être retiré sans modifier le sens, alors accord.)
– Des cerises, j’ai mangé.
(“en” ne peut pas être retiré car la phrase perd son sens, donc invariabilité.)Précisions que depuis 1976, un arrêté ministériel permet l’accord du participe passé avec le complément qui précède en. Ex. :
– Des batailles, Napoléon en a gagnées.
Cependant, je vous conseille de ne pas prendre en compte cet arrêté ministériel car l’Académie française et les plus grands grammairiens tels que Grevisse, Gosse ne s’en préoccupent pas et appliquent l’invariabilité.Pour votre exemple, écrivez de fait :
– Une émotion très forte, comme je n’en avais jamais ressenti.
(“en” mis pour “émotion” est complément du participe passé.)Bonne journée.
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Bonjour CathyCat,
Vous pouvez écrire les deux, selon que vous insistez sur dizaine ou sur le complètement. L’Académie française répond que : « Dans des constructions composées de noms du genre de dizaine, centaine, millier au singulier (qui sont particulièrement proches des déterminants numéraux) et d’un complément au pluriel, c’est ce dernier qui commande l’accord. »
En résumé, l’usage privilégie l’accord du verbe au pluriel, soit avec le complément. Par ex., dans Le Grand Meaulnes, d’Alain-Fournier, on trouve : « Une dizaine de voix répondent. »
Pour finir, l’inversion du sujet ne change du sujet ne change rien à l’accord, la règle reste la même. J’écrirais donc : « On me fait rentrer dans une grande chambre où se trouvent une dizaine de lits superposés.
Bonne journée.
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Bonjour Manuel,
Le participe passé vous préoccupe beaucoup ! 🙂
Dans votre phrase, non les deux accords ne sont pas possibles, seul l’accord avec « laquelle » est possible car elle n’a choisi qu’une seule robe. Donc on écrit : « Laquelle des deux robes a-t-elle choisie ? » Mais on écrirait « Lesquelles robes a-t-elle choisies ? »Bonne soirée.
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