Bonjour Virginie,
Je reformule ma réponse.
Dans votre exemple, il faut écrire :
– Contrôler le corps, les émotions et les pensées par la respiration, la méditation est fondamentale
Dans cette phrase, médiation résume ce qui précède. Donc fondamentale s’accorde avec médiation. Il en aurait été autrement si la phrase avait été :
– Contrôler le corps, les émotions et les pensées par la respiration est fondamental
Dans celle-ci, c’est le fait de contrôler qui est fondamental. Il s’agit d’un terme neutre, ce qui explique l’accord au masculin. 

Bonjour Line,
Vos accords sont corrects, mais j’ai une remarque.
– Vous nous avez trompés : correct. Vous avez trompé qui ? nous. On trompe quelqu’un.
– Vous nous avez menti : correct. Vous avez menti à qui ? à nous. On ment à quelqu’un.
En revanche pour voler, les deux accords sont possibles je pense. En général, on vole quelque chose à quelqu’un. Voler quelqu’un, je n’ai jamais entendu cette expression. Je ne sais pas si elle existe. J’aurais écrit:
– Vous nous avez volé
Car Macron n’a pas volé les gilets jaunes, il a volé leur pouvoir d’achat, c’est ça que veulent dire les gilets jaunes. On sous-entend quelque chose là.
Je demande l’avis de Prince pour nous éclairer 🙂

Bonjour,
Je dirais que les deux sont possibles, il est vrai que c’est un cas très ambigu. J’aurais une petite préférence pour le subjonctif comme le souligne Orthographiste.

Bonjour,
Le subjonctif est de rigueur après “bien que”.
Écrivez donc :
– Bien qu’aucun traitement n’ait été trouvé

Bonjour,
Je partage l’avis de Joëlle pour ce point. Je me permets de vous faire part de quelques précisions supplémentaires.

Lorsque qui a pour antécédent un attribut dont le verbe est à la lère personne ou à la 2e personne, l’usage hésite entre l’accord avec l’attribut (3e personne) et l’accord avec le pronom.
On distingue en général, comme le fait Maurice Grevisse dans Le Bon usage, plusieurs cas : si le verbe principal est négatif ou interrogatif, l’accord se fait (le plus souvent) avec l’attribut :
– Êtes-vous celui qui a commis le crime ? (Hugo)
– Es-tu celui qui peut quelque chose pour son bonheur ? (Barrès)

Si le verbe est à la forme affirmative, l’accord se fait le plus souvent avec l’attribut si celui-ci est un pronom démonstratif ou un nom précédé de l’article (sauf avec un numéral) ou du démonstratif :
– Je suis celui qui tient le globe (Hugo)
– Nous sommes tous ceux qui ont sauvé ou créé une plante (Giraudoux)

L’usage n’est cependant pas totalement fixé et l’on trouve des cas d’accord avec le pronom chez les meilleurs auteurs surtout avec un démonstratif (ce qui correspond à l’usage ancien) :
– Vous êtes de ceux qui m’empêchez de dormir (Bousquet)

Enfin, dans les autres cas, l’usage reste indécis :
– Nous sommes de pauvres époux qui ont failli (Giraudoux)
Mais :
– Nous sommes des gens honnêtes qui n’avons jamais eu affaire d la police Simenon)

Nonobstant avec un attribut composé d’un numéral ou d’un adjectif précédé de l’article défini, c’est l’accord avec le pronom qui prime :
– Vous êtes la seule de la maison qui ne rêviez pas (Mauriac)

Bonsoir Line,
Les deux sont possibles. Il semblerait que la littérature utilise le féminin mais que l’usage privilégie le masculin.
Pour ma part, je vous conseille le féminin que je trouve bien plus élégant 🙂

Bonjour,
Je partage l’avis de Cathy, les deux sont possibles.

Le CNRTL l’affirme pour « apparaître » :
« Rem. Apparaître peut se conjuguer avec avoir ou être, mais être l’emporte nettement, surtout à l’époque contemp., en partic. pour des raisons d’euphonie (hiatus au passé composé : a apparu). »

On peut sans problème étendre cet avis du CNRTL pour « réapparaître »

Bonjour,

Vous avez raison c’est, cela, ce, ça sont neutres et le participe doit s’accorder au masculin singulier. Dans la phrase que vous soulevez, il s’agit bien d’une faute. On écrit : C’est clair comme on écrirait Il est clair

Bonjour,

Les deux accords sont possibles, selon que vous considérez que les éléments s’excluent mutuellement ou qu’ils s’assemblent ; du moins c’est la règle. Pour ma part, j’ai une préférence pour le pluriel. Plusieurs sujets = verbe au pluriel. Vous n’écririez pas :
– Un bruit et un plissement le dérange
– Un frigo, une armoire, un lit manque à son appartement
Mais bien :
– Un bruit et un plissement le dérangent
– Un frigo, une armoire, un lit manquent à son appartement

Ce sont les raisons pour lesquelles je vous recommande d’accorder le verbe au pluriel, bien que le singulier ne soit pas fautif.

Bonjour,

Les deux accords sont possibles, la règle avec la conjonction de coordination ou n’est pas fixe. On trouve tant le singulier que le pluriel. La bien-pensance vous diront (accord sylleptique 🙂 ) que ça dépend si le ou est exclusif (singulier) ou inclusif (pluriel) et d’autres vous diront que ça dépend si les sujets peuvent faire l’action simultanément (pluriel) ou s’ils ne le peuvent pas (singulier). En réalité cela n’a pas grand sens, ce sont des arguties de grammairiens. La vraie règle, c’est quand il y a deux ou plusieurs sujets, le verbe doit être au pluriel.

Certains grammairiens émettent que le verbe reste au singulier s’il n’admet qu’un seul agent logique. Ils étendent ce raisonnement avec la conjonction ni.  Par exemple, comme un régiment ne peut avoir qu’un seul colonel, il faudrait écrire :
– Ni Pierre ni Paul ne sera colonel de ce régiment

Or, selon Grevisse et Littré, ces raffinements sont peu utiles et ils disent qu’il s’agit d’arguties de logiciens (paragraphe 940 16e édition). Toujours selon eux, rien empêche d’écrire :
– Ni pierre ni Paul ne seront colonels (ou colonel ou le colonel) de ce régiment
– Pierre ou Paul seront colonels (ou colonel ou le colonel) de ce régiment
Dès lors, on peut imaginer le tour suivant :
– Le Pen ou Macron seront Présidents de la République (ou Président ou le Président)

Toujours selon Littré et Grevisse, l’accord avec l’ensemble des donneurs est la construction la plus naturelle (paragraphe 441 et 449) :
– Se dit d’un terrain, ou d’un sable qui s’effondrent quand on veut les creuser
– Si l’enfant, le frère ou la sœur auxquels des biens auraient été donnés {…}

Il en va de même avec l’épithète (paragraphe 339). Selon eux, pour la clarté de la communication, il est préférable, chaque fois que cela est possible, d’accorder avec l’ensemble des noms, afin de distinguer nettement du cas où l’épithète ne doit s’appliquer qu’au dernier nom, comme dans ces exemples :
– Un mot commençant par une voyelle ou un h muet (« muet » ne peut s’appliquer qu’à « h »)
– Vingt-cinq ans de guerre et de paix armée (« armée » ne s’applique qu’à « paix »
Autres exemples avec l’ensemble des donneurs :
– Un rêve né de la vue d’un visage ou d’un corps que Swann avait trouvés charmants
– On doit voir un rouge ou un violet plus intenses que ceux du spectre
– Comme un mot d’amour ou une insulte tombés dans une âme ardente

In fine, vous n’écririez pas :
– Ton père et ta mère viendra 
Mais bien :
– Ton père et ta mère viendront
Ce sont les raisons pour lesquelles j’écrirais le verbe au pluriel quant à votre exemple. 🙂