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Merci infiniment !
Je saisis bien vos explications, très claires et très précises.
Toutefois, il reste deux exemples que je n’arrive pas réellement à comprendre, si vous répondiez à ces interrogations, vous seriez mon sauveur.
Le premier est un syllogisme de La Bruyère, lequel dit :Le docile et le faible sont susceptibles d’impressions : l’un en reçoit de bonnes, l’autre de mauvaises ; c’est-à-dire que le premier est persuadé et fidèle, et que le second est entêté et corrompu ; ainsi l’esprit docile admet la vrai religion, et l’esprit faible ou n’en admet aucune, ou en admet une fausse. Or l’esprit fort ou n’a pas de religion, ou se fait une religion ; donc l’esprit fort, c’est l’esprit faible.
Je comprends le dernier point-virgule — il sert à introduire la conclusion —, mais je ne comprends pas son utilisation devant « c’est-à-dire »…
Enfin, Chateaubriand écrit ces lignes un peu ésotériques :
Quand je sortis de ce Léthé, je me trouvai entre deux femmes ; les odalisques étaient revenues ; elles n’avaient pas voulu me réveiller ; elles s’étaient assises en silence à mes côtés ; soit qu’elle feignissent le sommeil, soit qu’elles fussent réellement assoupies, leurs têtes étaient tombées sur mes épaules.
Connaissant Chateaubriand, l’emploi du point-virgule n’est pas hasardeux ; toutefois, je comprends leur emploi jusqu’à « côtés », mais je ne saisis pas son emploi après…
Merci d’avance pour votre réponse !
PS : Je ne tenais pas à cantonner le point virgule à cet emploi, cela s’entend.
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