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Si on conseille « partout » d’utiliser le subjonctif après un superlatif, on rencontre aussi souvent des restrictions à ce sujet, comme suit :
« […] dans certains cas, on peut établir une différence de sens selon que l’on emploie l’un ou l’autre mode :
comparons C’est le plus jeune conseiller qui a été élu maire (on constate que c’est le plus jeune qui a été élu) et C’est le plus jeune conseiller qui ait été élu maire (le locuteur souligne qu’on n’a jamais élu un conseiller plus jeune comme maire). »
Dictionnaire de l’AcadémieEn réalité, l’emploi de l’indicatif se justifie dans beaucoup de cas. La nuance donnée ci-dessus apparaît souvent.
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200 personnes, dont des hommes et des enfants, ont été tuées dans le conflit.
Dans la mesure où « dont des hommes et des enfants » est entre virgules, il s’agit d’une incise et le sujet est nettement « deux cents personnes ». L’accord se fait donc avec lui.- 203 vues
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Ce n’est pas un conditionnel mais un futur du passé.
La phrase est au passé :
Il s’agissait de la seule pièce fermée par une porte, et si quelqu’un surgissait* lorsqu’il l’ouvrirait, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment.
Voici la phrase au présent où on voit apparaître le futur dit simple :
Il s’agit de la seule pièce fermée par une porte, et si quelqu’un surgit/surgissait* lorsqu’il l’ouvrira, il ne veut pas s’enfuir précipitamment.Attention : les faits concernés à retenir sont s’agir et ouvrir : le fait d’agir est à venir au moment où on l’envisage
*Il ne faut pas se laisser tromper par le présent et l’imparfait du verbe surgir : cette forme n’a pas de valeur temporelle mais modale (elle exprime la condition ici, ou l’éventualité si c’est l’imparfait qui est employé dans la phrase au présent)
—Le futur du passé a la même forme que le conditionnel mais bien sûr une valeur différente. Il sert à indiquer un futur dans une phrase écrite au passé.
Un exemple simple :
Il décide que demain il se lèvera de bonne heure.
Il décida que le lendemain il se lèverait de bonne heure.- 153 vues
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Quel amour, quand il se déshabillait !
Quel amour quand il se déshabillait !On ne voit pas bien en quoi le point d’exclamation dénaturerait le ton de l’auteur. On a ici du discours, que ce soit le narrateur ou l’auteur qui s’exprime, ou que la parole soit donnée à un personnage. Le point d’exclamation fait partie des paroles rapportées et du discours. Il n’indique en soi aucun ton spécifique. Ce qui donne une idée du ton employé est le contenu de la phrase et le contexte.
Le point d’exclamation n fait que souligner l’émotion ou l’affect de l’énoncé.Dans votre phrase il convient de placer le point d’exclamation à la fin pour ne pas séparer la principale « quel amour) de sa subordonnée (quand il se déshabillait). Question de sens ( ce n’est pas un amour tout le temps).
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1/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture eût la délicatesse de laisser ses coordonnées.
subjonctif imparfait (temps simple) – concordance des temps correcte – langue soutenue écrite (rare à l’oral)2/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture ait la délicatesse de laisser ses coordonnées.
Le subjonctif imparfait devenant peu à peu obsolète, le subjonctif présent (temps simple) est accepté dans uns phrase au passé à l’oral et à l’écrit – c’est le verbe de la principale qui porte le temps
Les temps simples du subjonctif montrent que le fait de la principale et celui de la subordonnée sont considérés comme plus ou moins simultanés
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Dans les deux phrases suivantes, l’énonciateur insiste sur l’antériorité du fait de la subordonnée (laisser) sur celui de la principale (apprécier)
Le choix entre subjonctif passé (ait eu) ou plus que parfait (eût eu) répond aux mêmes raisons que pour les temps simples, le subjonctif plus que parfait étant devenu désuet.3/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture ait eu la délicatesse de laisser ses coordonnées.
4/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture eût eu la délicatesse de laisser ses coordonnées.>> toutes ces phrases sont parfaitement correctes. Seul leur niveau de langue varie, les subordonnées au verbe à l’imparfait et au plus que parfait du subjonctif appartiennent à l’écrit soutenu et pas vraiment à l’oral, à moins de vouloir créer un effet particulier (pédantisme, humour, archaïsme…)
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Tu l’as simplement prise contre toi
La règle du participe passé : quand le participe passé est accompagné de l’auxiliaire « avoir » l’accord se fait avec le COD s’il est placé avant.
C’est le cas ici : « la » (>l’) est le COD du verbe et il est placé avant.Cette réponse a été acceptée par CaptainTomate. le 23 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Nous avons là deux phrases de construction différente :
Si j’étais allé au marché, j’aurais acheté des tomates.
Les deux propositions sont dépendantes l’une de l’autre : en caractères gras , la principale, en italiques ; la subordonnée, qui est complément circonstanciel de condition du verbe de cette principale, lui est reliée par la conjonction « si » . En ce cas, il faut observer la concordance des temps : conditionnel dans la principale et imparfait à valeur modale (et non temporelle) dans la subordonnée.Je serais allé au marché, j’aurais acheté des tomates.
Les deux propositions sont cette fois-ci, indépendantes l’une de l’autre. Elles sont simplement juxtaposées (posées l’une à côté de l’autre). Le temps des verbes de chacune est donc au conditionnel.Les deux phrases sont correctes.
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la participation dont vous vous êtes acquitté – la participation dont elle s’est acquittée.
L’auxiliaire employé est « être » : l’accord se fait avec le sujet (souligné).
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la participation dont vous vous êtes acquitté – la participation dont elle s’est acquittée
Vous avez raison. L’auxiliaire employé est « être » : l’accord se fait avec le sujet, ici le sujet « vous » et « elle » dans la seconde phrase.
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Chacune des difficultés que j’ai vécues
Le participe passé s’accorde avec le pronom « que » qui reprend le nom féminin pluriel « difficultés ».
« Que j’ai vécues » est bien une expansion du nom « difficultés » et non du pronom « chacune ».On le voit mieux avec d’autres exemples :
– en remplaçant la relative par un complément du nom : Chacune des filles/qui habitaient à côté/ de mon voisin.
– en remplaçant la relative par un adjectif : Chacune des maisons qui avaient été crépies en blanc/ blanches avait une architecture différente.Cette réponse a été acceptée par Flore. le 20 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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