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1 Si vérité éternelle il y avait, encore faudrait-il qu’elle fût écrite en langue universelle
2 Si vérité éternelle il y a, encore faudrait-il qu’elle soit écrite en langue universellePour respecter la concordance des temps : si vérité éternelle il y avait, encore aurait-il fallu qu’elle fût écrite en langue universelle : La phrase étant au passé, c’est le conditionnel passé qui est requis
Si vérité éternelle il y avait/il y a,…encore n’entre pas dans le raisonnement. Ce n’est d’ailleurs pas une protase puisque la relation de cette subordonnée avec la principale (qui n’est donc pas une apodose) n’est pas la conséquence mais la concession
La subordonnée à prendre en compte ici est qu’elle fût/qu’elle soit écrite en langue universelle
la principale est : aurait-il fallu qu’elle fût écrite en langue universelle/ faudrait-il qu’elle soit écrite
Le temps de la subordonnée s’accorde avec celui de la principale : Conditionnel passe pour la principale –> subjonctif imparfait pour la subordonnée
conditionnel présent –> subjonctif présentNoter qu’on peut choisir d’autres temps. Le conditionnel choisi ici insiste sur la concession.
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Le singulier est générique : il s’agit de l’horreur en général.
Donc : des scène d’horreur.
A moins qu’on veuille parler de scènes qui présentent des horreurs spécifiques,- 188 vues
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J’avais un crayon dans ma voiture : la phrase est au passé.
L’imparfait est un temps du passé. Son aspect est dit sécant c’est à dire qu’on se place à l’intérieur de l’action, de son déroulement. C’est pourquoi il sert à faire des descriptions, des notations descriptives, à donner des informations. Mais c’est un temps du passé. Par conséquent, si vous sortez de votre voiture, par exemple, et que vous dites : j’avais un crayon dans ma voiture, c’est qu’il n’y est plus.
S’il y est vous direz : j’ai un crayon dans ma voiture : vous utiliserez le présent et c’est le contexte qui permettra de comprendre si vous l’avez ou non depuis un certain temps, ou s’il y est mis au moment précis où vous parlez. –> j’ai toujours/depuis longtemps un crayon dans ma voiture —– Depuis 2021 j’ai un crayon dans ma voiture
En effet :
Le système du passé a deux temps de base : le passé simple qui présente l’action dans sa globalité et qu’on utilise par exemple pour dire une succession de faits et l’imparfait (voir sa valeur plus haut).
Mais le système du présent lui, n’a que le présent comme temps de base;on l’utilise, que l’aspect soit sécant ou global.Exemples :
Système passé Dans ma voiture j’avais un crayon -Un crayon me tomba du ciel > choix entre deux temps
Système présent Dans ma voiture j’ai un crayon – Un crayon me tombe du ciel > un seul tempsRemarque : le passé simple est remplacé à l’oral par le passé composé (à l’écrit aussi parfois, le passé simple est le temps du récit)
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En ce cas l’accord se fait au pluriel comme avec « nous » :
Rien n’est plus bluffant de vérité que ce dont on était déjà convaincuLe singulier est de mise lorsque « on » n’a pas la valeur de nous mais une valeur d’indéfini :
On est convaincu quand son interlocuteur a trouvé les bons arguments.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même.- 275 vues
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On a là une ellipse du nom
En français, seul un sous-ensemble d’adjectifs permet l’ellipse du nom/ Il s’agit d’adjectifs « classifiants » : des superlatifs, des adjectifs de couleur, ceux qui dénotent une hiérarchie (adjectifs cardinaux, ordinaux, précédent, suivant, prochain, même, autre, seul) et les adjectifs de mesure (grand, petit). La référence du nom élidé est récupérée par le contexte.– j’ai entendu la plus intéressante (superlatif)
– j’ai entendu le premier (cardinal)
– je préfère le vert (couleur)
– je veux le gros (mesure)
mais : j’ai entendu l’importante : ellipse incorrecteD’après .’Ellipse du nom en français – La revue canadienne de linguistique- 170 vues
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Elle nous a tant appris, émus, inspirés
oui parce que :
elle nous a tant appris : le « s » ici n’est pas une marque du pluriel mais la finale du participe passé (appris/apprise )= elle a tant appris à nous
Avec un autre verbe : elle nous a tant donné : « nous est ici COI et la règle du participe passé ne le concerne pas.« émus » et « inspiré »s ont la marque du pluriel parce qu’ils s’accordent avec le COD « nous », qui est placé avant (selon la règle) : elle nous a émus – elle nous a inspirés : nous est cette fois-ci COD
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J’aurai aimé est un futur antérieur
J’aurai aimé tellement d’autres personnes lorsque tu reviendras.
On l’emploie assez rarement avec le verbe « aimer » à cause du sens de ce verbe. Il marque l’antériorité : le premier fait (ici « aimer ») est antérieur au second (« revenir ») qui lui est au futur.
Avec un autre verbe :
J’aurai fini de repeindre la pièce quand tu reviendras.Bien plus souvent il s’agit d’un conditionnel, mode de l’irréel très employé pour marquer la politesse :
J’aurais aimé que tu viennes avec moi.En changeant de personne, on repère facilement la différence de ses entre les deux formes verbales :
Il aura aimé tellement d’autres personnes quand tu reviendras.
Il aurait aimé que tu viennes avec lui.- 138 vues
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Marie vous remercie pour les encouragements que vous lui avez envoyés.
Marie vous remercie pour les encouragements que vous avez eus pour elle.
Selon la règle du participe passé : dans les deux cas l’auxiliaire employé est « avoir ». L’accord se fait avec le COD s’il est placé avant. C’est le cas ici.—–
Le pronom (relatif) « que »reprend le nom qui le précède, dans les deux cas « encouragements », il en a le nombre et le genre.
Il est COD du verbe de la proposition relative (en italiques).Ce qu’on voit bien si on décompose chacune des phrases en deux phrases simples :
Marie vous remercie pour les encouragements que vous lui avez envoyés.
Marie vous remercie pour les encouragements
vous lui avez envoyé des encouragementsMarie vous remercie pour les encouragements que vous avez eus pour elle.
Marie vous remercie pour les encouragements
vous avez eu des encouragements pour elle.Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 3 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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J’ai mangé une pêche qui semble pourrie
« Pourrie » est attribut du pronom « qui ».
La relative « qui semble pourrie » est une expansion du nom « pêche », on peut, ici la remplacer par un adjectif « presque pourrie » par exemple. elle complète le nom « pêche »: on peut la dire épithète
Le verbe attributif est à l’intérieur de la proposition relative.Voici par exemple, deux relatives attributs du sujet :
Son opinion est que vous ne pouvez rien y faire.
Cet homme n‘est pas qui vous pensez
En ce cas observez : le verbe attributif est extérieur à la proposition relative. Il appartient à la principale
—–
L’attribut du COD ne peut être qu’un adjectif ou un groupe nominal, jamais une proposition relative :
Nous l’avons senti assez triste : « triste » est attribut du COD « le »
Je considère de garçon comme mon frère : « frère » est attribut du COD « garçon »
tu as trouvé ce dessert délicieux : « délicieux » est attribut du COD « dessert »
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Je mange en lisant et Je lis en mangeant
La différence n’est pas dans les faits ni même dans le sens.
C’est le thème qui n’est pas le même. Le thème est ce dont on parle
Je mange en lisant : ce dont on parle est que je mange, ce qu’on en dit, le propos, c’est en lisant
Je lis en mangeant : thème : le fait que je lis, propos, cela se fait en mangeant.
Cette notion de thème et de propos est plus perceptible dans un passage de plusieurs phrases.
Exemples :
Le repas est prêt. Je me mets à table, et me sers une part de tourte. Je mange en lisant le journal : le thème de ce passage est je+ manger
Je m’assieds dans mon fauteuil préféré, sors un bouquin, consulte la quatrième de couverture et me mets à lire. Je lis en mangeant des cacahuètes.- 162 vues
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