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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Conjugaison

    Oui elle est correcte.
    Vous avez employé le futur du passé (temps conditionnel présent).
    Si votre phrase avait été au présent :
    Entre temps, des nouveaux sont apparus (ça fait plusieurs mois, mais j’attends de voir s’il y en aura d’autres).

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Question de langue

    Les deux phrases sont grammaticalement correctes :
    informer+ subordonnée
    informer+nom

    Cependant il y a quelque chose de maladroit dans la deuxième formulation. Être informé d’aucune chose (ici aucune présence) paraît paradoxal.
    Être informé d’une absence oui, mais évidemment de l’absence de quelqu’un.
    La première formulation explicite ce qu’est l’information apportée par le coup d’œil.
    J’écrirais donc : Un coup d’œil circulaire l’informa qu’aucune présence ne se trouvait à proximité.

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Accords

    une famille installée sur la pelouse lui tournait le dos, tandis qu’un groupe de jeunes, affalé plus au loin, buvaient de la bière.

    Tout d’abord il faut veiller à être cohérent.
    Si vous choisissez d’accorder le participe passé à « groupe », il faut aussi accorder le verbe à « groupe ».
    Je choisirai sans hésitation le pluriel bine que le singulier soit grammaticalement possible :
    Une famille installée sur la pelouse lui tournait le dos, tandis qu’un groupe de jeunes, affalés plus loin, buvaient de la bière.
    Ce qui fait que ces jeunes sont vus comme un groupe, c’est précisément qu’ils ont tous la même attitude : ils sont affalés et boivent de la bière. C’est bien cela qui forme un ensemble.

    Remarque : « plus loin » suffit. Vous mélangez deux locutions adverbiales distinctes :
    Plus loin : à une certaine distance du lieu évoqué.
    Au loin : à une grande distance, en un lieu éloigné.

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Conjugaison

    Ce verbe a un complément d’objet direct. C’est ce qui compte. Car alors il fonctionne comme les verbes dont les temps composés utilisent l’auxiliaire avoir.
    Le pays qu’ils se sont créé.
    La ville qu’ils se sont créée.
    L’accord se fait avec le COD parce qu’il est placé avant le verbe : que = pronom qui reprend « pays » ou « ville » et qui adopte leurs genre et nombre.

    « se » n’est pas COD ici, il est complément indirect : le pays qu’ils ont créé pour eux-mêmes

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Général

    Juste une précision qui peut aider à différencier métaphore et périphrase (si besoin est) :

    Paris est vraiment une ville lumière, Athéna est vraiment une déesse aux yeux pers est Athéna, le groupe de bohémiens que voit Baudelaire est vraiment une tribu (prophétique) aux prunelles ardentes … mais le feu de Giono n’est pas véritablement une bête au mufle dégoûtant de sang.

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Conjugaison

    Parce que « faire » n’a pas ici son sens plein. Il est semi-auxiliaire.
    Le participe passé ne s’accorde que lorsque « faire » a le sens de donner l’existence à, réaliser, entreprendre, accomplir…
    Voir « faire » dans le TLF : FAIRE : Définition de FAIRE

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Général

    Et surtout, dans la métaphore,  il n’y a pas d’outil de comparaison.
    Comparaison : le feu ressemble à une bête
    Comparé : feu – outil : ressemble – comparant : bête

    Métaphore : La bête souple du feu a bondi entre les bruyères comme sonnaient les coups de trois heures du matin.
    L’objet imaginé a pris la place de l’objet réel (feu n’est que complément du nom) et ce qui suit poursuit la métaphore : sous la plume de Giono, le feu est devenu une bête.
    Il arrive souvent que la métaphore soit filée. On lit plus loin :
    Depuis elle a poussé sa tête rouge à travers les bois et les landes, son ventre de flammes suit ; sa queue derrière elle, bat les braises et les cendres.

    On passe souvent de la comparaison à la métaphore  : Les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe.
    Comparé étoiles outil comparant Le point de comparaison est déjà métaphorique car les étoiles n’éclatent pas
    Puis l’imaginé prend toute la place : on assiste à une métamorphose.
    C’est la métaphore, dite filée :
    Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. (Que ma joie demeure)

    Nous parlons ici de la comparaison et de la métaphore littéraires.

    La périphrase n’a pas ce pouvoir d’évocation.
    Je dirais qu’elle a un rôle utilitaire : elle permet d’éviter les répétitions et attire l’attention sur un aspect de ce qu’on va nommer.
    Le locataire de l’Élysée, la ville lumière…
    Elle devient assez vite cliché.
    Mais elle a aussi une fonction poétique bien entendu :
    La Fontaine parle de La déesse aux yeux pers pour désigner Athéna
    La tribu prophétique aux prunelles ardentes ,
    c’est ainsi que Baudelaire désigne les bohémiens dans son poème « Bohémiens en voyage« .

     

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Accords

    L’ouverture que m’a témoignée l’équipe.
    D’abord, le COD « que » n’est séparé du verbe que par  » m’  » : il est très proche. « Que » est un pronom qui reprend « ouverture » et prend son genre et son nombre.
    Ensuite : concernant le mot  « ouverture » (on peut parler d’ « ouverture d’esprit ou  de cœur »). Joëlle vous a proposé « accueil » ou » sympathie », je vous propose encore  « confiance ».

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2019 dans Question de langue

    Je l’ai fait manger = j’ai fait manger le malade
    Je lui ai fait manger une pomme = j’ai fait manger une pomme au/par le malade.

    Je l‘ai fait étudier = j’ai fait étudier le garçon toute la nuit.
    Je lui  ai fait étudier le dossier = j’ai fait étudier le dossier à/par mon supérieur

    Fais-le venir me chercher = je demande qu’on fasse venir Pierre me chercher (la phrase est assez peu naturelle)
    Remarque : le verbe « venir » ne peut avoir de COD

    Je l’ai fait frapper = j’ai fait frapper l’insolent
    Je lui ai fait frapper les trois coups = j’ai fait frapper les trois coups à/par Pierre

    Il y a un COD et le sujet de l’infinitif est introduit par une préposition ou le pronom est à la forme indirecte (lui, leur…)
    Il n’y a pas de COD, le sujet de l’infinitif se construit directement ou le pronom est à la forme directe (le, la les…)
    J’ai souligné les COD, mis en gras les sujets de l’infinitif.

    Cette réponse a été acceptée par Linguae Amans. le 3 octobre 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 2 octobre 2019 dans Général

    Non, c’est cela. Ou plutôt oui c’est cela. very happy
    Si vous écrivez (ou dites) « commande des cahiers », effectivement, le récepteur sait de quels cahiers il s’agit = de + les.
    Si on met au singulier :
    masculin : commande du cahier – de l’agenda (le nom commence par une voyelle)
    féminin : commande de la tablette

    Tandis que le singulier de : commande de cahiers (le nom est sans déterminant) est : commande d’un cahier.

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