Le profil de Tara
Grand maître
47573
points

Questions
14

Réponses
6157

  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Oui, je fais moi aussi une différence entre :
    La synthèse qu’on lui a donnée. (Par exemple sous la forme d’une page écrite)
    et
    La synthèse qu’on lui a donné à rédiger.
    qui s’apparente à : on lui a confié  la rédaction d’une synthèse/on lui a ordonné d’écrire, de recopier la synthèse
    où on voit bien qu’on ne lui a rien donné sinon une consigne, un ordre et donc pas la synthèse.

    • 5125 vues
    • 15 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Cataclypsme,  je vous cite :
    « En 1954, il a développé la pasteurisation éclair :  un procédé qui augmente rapidement la température du jus pendant une courte durée (ou court instant) pour préserver son goût frais. »

    Le choix du présent atemporel me semble en effet judicieux.

    Pour ce qui concerne les deux points, dans votre énoncé ils annoncent une explication.
    Il est possible aussi d’écrire :

    « En 1954, il a développé un procédé qui augmente rapidement la température du jus pendant une courte durée (ou court instant) pour préserver son goût frais :  la pasteurisation éclair. »

    Où les deux points introduisent alors comme une synthèse, le nom donné au procédé.

    On emploie le deux-points pour établir une relation logique entre deux énoncés; on dit alors qu’il introduit une explication. Cette information supplémentaire, qui permet d’éclaircir ou de préciser l’énoncé précédent, peut exprimer une cause, une conséquence, une analyse, une synthèse, un jugement, etc.

    De façon plus générale, on l’utilise pour introduire un exemple, une définition, une citation, un sous-titre, un discours rapporté, une énumération ou une explication. Le deux-points est essentiellement un signe qui annonce ce qui suit. Banque de dépannage linguistique)

    • 1718 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Il faut accorder l’adjectif avec le nom qu’il qualifie ou caractérise.

    Degré de *** xion digitale ou digital ? Ce n’est pas le degré qui est digital, mais bien la *** xion >> degré de *** xion digitale.
    Une échelle de temps est un système de classement univoque des événements. Elle permet ainsi leur datation. Les calendriers sont des échelles de temps Wikipédia
    Échelle de temps : c’est ici l’échelle qui est courte, pas le temps >> échelle de temps courte.

    On appelle ces éléments des syntagmes ou simplement des groupes nominaux (si je comprends bien votre question)

    • 1994 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    La première sera plus courante s’agissant de stratégies commerciales.
    Avec « A l’esprit », on serait davantage dans un récit où on s’intéresserait à la psychologie de Rossi.
    Mais cette réponse a beaucoup de chance de vous parvenir un peu tard….

    • 1371 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Tout d’abord ceci :
    Fauve est un substantif mais aussi un adjectif et on pourra parler de reflets fauves.
    Écarlate également : des lèvres écarlates
    Mauve, rose, pourpre, sont aussi des adjectifs et se comportent comme tels : accord en genre et en nombre avec le nom qu’ils accompagnent.
    Et ceci même s’ils nous viennent d’objets comme la mauve, la pourpre, la rose …
    Certains substantifs sont utilisés pour préciser une couleur, par exemple « caramel » : j’ai acheté une voiture caramel. Souvent on précisera « couleur caramel » et dans ce cas,  le mot demeure un substantif, il a une fonction d’apposition ou de complément de nom (?)et en tant que substantif, garde son autonomie propre en matière de genre et de nombre.

    D’ailleurs à propos de cette fonction : une voiture couleur caramel : caramel est-il apposé au nom » voiture »ou complément du nom « voiture » ? Merci à qui voudra bien me répondre.

    • 3190 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Manuel, excusez-moi : à vous relire, je me dis que vous ne faites peut-être pas confusion comme je l’ai affirmé un peu vite plus haut.
    Simplement je trouve votre formulation pas claire et pouvant impliquer l’idée qu’un COD pourrait parfois faire l’action…

    • 5125 vues
    • 15 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Accords

    Manuel, vous faites confusion.
    COD signifie, il ne faut pas l’oublier, complément d‘objet direct. Un objet, par définition ne fait pas l’action, il la subit. C’est pour cela qu’on le nomme « objet ». « Objet » signifie ce sur quoi porte l’action. Celui qui fait l’action, qui « agit », est appelé « agent ».
    Dans une phrase comme : Paul a ouvert les fenêtres, l’agent est « Paul » et il est aussi sujet du verbe. « Fenêtres » est objet et complément construit directement (sans préposition) >COD.
    Si je la transforme ainsi en en gardant le sens : les fenêtres ont  été ouvertes par Paul. On garde le même objet (toujours la fenêtre) et le même agent (toujours Paul), mais cette  fois, l’objet est sujet du verbe et l’agent est complément (complément d’agent).

    Je fais ce point parce que la règle concernant les accords des participes passés ne peut être appliquée que si on a compris ce qu’est un sujet, un complément d’objet direct, notamment.

    D’abord, observer :
    De quel auxiliaire est accompagné le participe passé ?
    Si c’est l’auxiliaire « être », on fera toujours l »accord du PP avec le sujet (je simplifie un peu pour éviter de compliquer on a en fait le cas de certains pronominaux qui ne fonctionnent pas ainsi).
    Si c’est l’auxiliaire « avoir », on le fera parfois
    – s’il y a un COD placé avant le verbe
    Sinon (s’il est placé après), il n’y a pas accord.

    Donc, bien comprendre ce qu’est un complément d’objet direct, d’abord.

    • 5125 vues
    • 15 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Il ne me semble pas qu’il y ait pléonasme.

    Toi, ma petite sœur, qui profites de mon absence pour grandir  : la petite sœur grandit pendant l’absence du narrateur. Le « qui profites » exprime un effet de surprise et un ton de reproche plaisant.
    sans moi : sans mon aide;  est ici pour signifier que le narrateur n’a pu lui apporter l’aide que peut-être il aurait voulu ou qu’il se serait attendu à devoir lui apporter.
    Entendu ainsi, il ne s’agit pas d’une croissance uniquement physique.
    Chacun des termes choisis, dans cette portion de phrase, est teinté d’affection et de mélancolie, d’où les échos : toi >ma petite sœur  > qui     –     mon absence > sans moi.

    • 2132 vues
    • 8 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2019 dans Question de langue

    Je pense qu’il faut lire la phrase de Ellimac ainsi : Il leur faudra également apporter de la motivation.
    Et, comme Prince, je le dirais syntagme nominal partitif.

    • 1497 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 juin 2019 dans Accords

    Oui, merci pour ces messages qui me permettent d’avoir une vue plus nuancée.  En effet, je ne sais pas si on peut souhaiter une joie, sans doute; mais le plus souvent on souhaite avoir une joie, la vivre. Si bien que dans le cas de l’exemple, certes il peut y avoir accord avec « joie » mais finalement, je pencherais sur l’absence d’accord, « que » reprenant l’idée et pas le mot.
    D’autant que me gênait le « toute » placé devant le nom : « toute la joie » qui rendait le nom difficile à définir avec une relative.
    Et à ce propos une question : pourquoi ? Je veux dire pourquoi étais-je gênée par ce « toute » ?

    • 22151 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes