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Oui elle est correcte.
Vous avez employé le futur du passé (temps conditionnel présent).
Si votre phrase avait été au présent :
Entre temps, des nouveaux sont apparus (ça fait plusieurs mois, mais j’attends de voir s’il y en aura d’autres).- 1673 vues
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Les deux phrases sont grammaticalement correctes :
informer+ subordonnée
informer+nomCependant il y a quelque chose de maladroit dans la deuxième formulation. Être informé d’aucune chose (ici aucune présence) paraît paradoxal.
Être informé d’une absence oui, mais évidemment de l’absence de quelqu’un.
La première formulation explicite ce qu’est l’information apportée par le coup d’œil.
J’écrirais donc : Un coup d’œil circulaire l’informa qu’aucune présence ne se trouvait à proximité.- 5363 vues
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une famille installée sur la pelouse lui tournait le dos, tandis qu’un groupe de jeunes, affalé plus au loin, buvaient de la bière.
Tout d’abord il faut veiller à être cohérent.
Si vous choisissez d’accorder le participe passé à « groupe », il faut aussi accorder le verbe à « groupe ».
Je choisirai sans hésitation le pluriel bine que le singulier soit grammaticalement possible :
Une famille installée sur la pelouse lui tournait le dos, tandis qu’un groupe de jeunes, affalés plus loin, buvaient de la bière.
Ce qui fait que ces jeunes sont vus comme un groupe, c’est précisément qu’ils ont tous la même attitude : ils sont affalés et boivent de la bière. C’est bien cela qui forme un ensemble.Remarque : « plus loin » suffit. Vous mélangez deux locutions adverbiales distinctes :
Plus loin : à une certaine distance du lieu évoqué.
Au loin : à une grande distance, en un lieu éloigné.- 1771 vues
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Ce verbe a un complément d’objet direct. C’est ce qui compte. Car alors il fonctionne comme les verbes dont les temps composés utilisent l’auxiliaire avoir.
Le pays qu’ils se sont créé.
La ville qu’ils se sont créée.
L’accord se fait avec le COD parce qu’il est placé avant le verbe : que = pronom qui reprend « pays » ou « ville » et qui adopte leurs genre et nombre.« se » n’est pas COD ici, il est complément indirect : le pays qu’ils ont créé pour eux-mêmes
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Juste une précision qui peut aider à différencier métaphore et périphrase (si besoin est) :
Paris est vraiment une ville lumière, Athéna est vraiment une déesse aux yeux pers est Athéna, le groupe de bohémiens que voit Baudelaire est vraiment une tribu (prophétique) aux prunelles ardentes … mais le feu de Giono n’est pas véritablement une bête au mufle dégoûtant de sang.
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Parce que « faire » n’a pas ici son sens plein. Il est semi-auxiliaire.
Le participe passé ne s’accorde que lorsque « faire » a le sens de donner l’existence à, réaliser, entreprendre, accomplir…
Voir « faire » dans le TLF : FAIRE : Définition de FAIRE- 2064 vues
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Et surtout, dans la métaphore, il n’y a pas d’outil de comparaison.
Comparaison : le feu ressemble à une bête
Comparé : feu – outil : ressemble – comparant : bêteMétaphore : La bête souple du feu a bondi entre les bruyères comme sonnaient les coups de trois heures du matin.
L’objet imaginé a pris la place de l’objet réel (feu n’est que complément du nom) et ce qui suit poursuit la métaphore : sous la plume de Giono, le feu est devenu une bête.
Il arrive souvent que la métaphore soit filée. On lit plus loin :
Depuis elle a poussé sa tête rouge à travers les bois et les landes, son ventre de flammes suit ; sa queue derrière elle, bat les braises et les cendres.On passe souvent de la comparaison à la métaphore : Les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe.
Comparé étoiles outil comparant Le point de comparaison est déjà métaphorique car les étoiles n’éclatent pas
Puis l’imaginé prend toute la place : on assiste à une métamorphose.
C’est la métaphore, dite filée :
Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. (Que ma joie demeure)Nous parlons ici de la comparaison et de la métaphore littéraires.
La périphrase n’a pas ce pouvoir d’évocation.
Je dirais qu’elle a un rôle utilitaire : elle permet d’éviter les répétitions et attire l’attention sur un aspect de ce qu’on va nommer.
Le locataire de l’Élysée, la ville lumière…
Elle devient assez vite cliché.
Mais elle a aussi une fonction poétique bien entendu :
La Fontaine parle de La déesse aux yeux pers pour désigner Athéna
La tribu prophétique aux prunelles ardentes , c’est ainsi que Baudelaire désigne les bohémiens dans son poème « Bohémiens en voyage« .- 25260 vues
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L’ouverture que m’a témoignée l’équipe.
D’abord, le COD « que » n’est séparé du verbe que par » m’ » : il est très proche. « Que » est un pronom qui reprend « ouverture » et prend son genre et son nombre.
Ensuite : concernant le mot « ouverture » (on peut parler d’ « ouverture d’esprit ou de cœur »). Joëlle vous a proposé « accueil » ou » sympathie », je vous propose encore « confiance ».- 2236 vues
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Je l’ai fait manger = j’ai fait manger le malade
Je lui ai fait manger une pomme = j’ai fait manger une pomme au/par le malade.Je l‘ai fait étudier = j’ai fait étudier le garçon toute la nuit.
Je lui ai fait étudier le dossier = j’ai fait étudier le dossier à/par mon supérieurFais-le venir me chercher = je demande qu’on fasse venir Pierre me chercher (la phrase est assez peu naturelle)
Remarque : le verbe « venir » ne peut avoir de CODJe l’ai fait frapper = j’ai fait frapper l’insolent
Je lui ai fait frapper les trois coups = j’ai fait frapper les trois coups à/par PierreIl y a un COD et le sujet de l’infinitif est introduit par une préposition ou le pronom est à la forme indirecte (lui, leur…)
Il n’y a pas de COD, le sujet de l’infinitif se construit directement ou le pronom est à la forme directe (le, la les…)
J’ai souligné les COD, mis en gras les sujets de l’infinitif.Cette réponse a été acceptée par Linguae Amans. le 3 octobre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Non, c’est cela. Ou plutôt oui c’est cela.

Si vous écrivez (ou dites) « commande des cahiers », effectivement, le récepteur sait de quels cahiers il s’agit = de + les.
Si on met au singulier :
masculin : commande du cahier – de l’agenda (le nom commence par une voyelle)
féminin : commande de la tabletteTandis que le singulier de : commande de cahiers (le nom est sans déterminant) est : commande d’un cahier.
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