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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2019 dans Général

    Pas si simple. « amener » peut avoir pour objet un animal ou une chose dotée de mouvement, le sujet être un objet (animé de mouvement)
    Emmener peut avoir comme objet ou sujet une chose …
    Voir à ce sujet  le TLF :
    AMENER : Définition de AMENER

    EMMENER : Définition de EMMENER

    Différence entre apporter et emporter
    Ce qu’en dit le TLF :
    Apporter : Porter quelque chose d’un lieu plus ou moins éloigné au lieu où l’on se rend pour le remettre ou le faire connaître à un destinataire.

    Emporter : Prendre avec soi en quittant un lieu.

    Il y a entre les deux, une différence de « point de vue ».  On a la même différence entre « amener » et « emmener ».
    « Apporter » et « amener » visent la destination, « emporter » « emmener » focalisent sur le fait de se déplacer avec.
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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2019 dans Accords

    Joëlle, vous avez écrit : confirmez-vous les accords de « Elle s’est vue offerte comme victime » ?

    Oui parce que là, on quitte la formule du type : « il/elle s’est vu offrir un bouquet ».
    Le verbe voir a ici son sens courant, le pronom a une fonction (COD), ce que « prouve » le groupe participe passé).
    D’ailleurs, je ne trouverais pas faux  : 1.elle s’est vue offrir un bouquet  en face de 2.elle s’est vu offrir un bouquet.
    Il me semble qu’en 1 la structure n’est pas encore figée et qu’elle traduit une sorte de dédoublement, ce que confirme, il me semble, les occurrences de ce type de phrases. On les trouve en effet en cas de surprise ou d’événement décalé, auquel on ne s’attend pas : ils se sont vus mettre à la porte – elle s’est vue propulsée qu-devant de la scène….
    Mais c’est mon point de ….  vue (!). On peut décider de ne jamais faire l’accord  de « vu » dans cette formule, ce qui simplifie d’ailleurs les choses.

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2019 dans Accords

    Si on prend un autre verbe que rétrograder, « offrir » par exemple :
    On a : Elle s’est vu offrir un cadeau et non elle s’est vu offert un cadeau.

    Mais selon le sens du verbe n°2, on peut avoir les deux :
    Le club s’est vu rétrogradé en deuxième division.
    Le club s’est vu  rétrograder en deuxième division.

    Les deux possibilités existent. Il y a une nuance: tantôt on insiste sur l’action (+INFINITIF), tantôt on insiste sur le résultat (+PARTICIPE).

    Manuel, vous demandez une liste de quoi ?
    Cette structure existe avec les verbes de perception :  se voir, s’entendre,  se sentir
    Elle s’est entendu louer/appeler – il s’est senti pousser/agripper

    Oh pardon Joëlle, je n’avais pas vu votre message (?!). Veuillez m’excuser.

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2019 dans Général

    À première vue, la montagne semblait pétrie de la même tranquillité austère que les jours précédents, et à cette heure, les villageois, lève-tôt comme lui, n’avaient encore rien aperçu.

    Celle-ci est particulièrement longue et la ponctuation doit aider à la lecture :

    Le père de son mari, feu le comte Malewski, avait réellement été un ami d’enfance de Dostoïevski, à l’époque où celui-ci parcourait l’Europe tel un vagabond criblé de dettes, et que la mort de sa fille avait rendu fou de douleur au point que, semblable au héros de l’Idiot, il était sujet à de fréquentes crises d’épilepsie.

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2019 dans Général

    Eh bien si, il est impératif de mettre le point d’interrogation. Le discours indirect libre « mélange » les indices du discours direct et ceux du discours indirect.
    Dans le cas de votre phrase : la première partie est clairement du discours indirect : verbe introducteur, emploi du pronom « il » et temps passé.
    Ce qui fait de la deuxième partie du discours indirect libre, c’est précisément la ponctuation : le point d’interrogation qui appartient au discours direct, et l’inversion du sujet qui va avec.
    Si vous ne mettez pas ce point d’interrogation, vous faites l’erreur que vous signale précisément ChristianF.

    Vous avez le choix entre les différentes façons de rapporter les paroles mais à condition de vous conformer aux exigences de chacune.

    Cette réponse a été acceptée par Porchy8. le 3 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2019 dans Question de langue

    C’est une question qui m’a intéressée.

    Un adjectif peut être épithète, attribut ou apposé en relation avec le nom. Il ne peut être complément circonstanciel de manière puisque le complément circonstanciel donne une information sur le verbe.

    « En rouge » la formule est à rapprocher de « en petit » en « grand »
    Il peint son personnage en rouge/en grand
    On peut trouver : c’est le même en méchant/ en plus beau…
    Les groupes « en + adjectif » servent au verbe : ils remplissent la fonction d’un adverbe. On peut les nommer locutions adverbiales
    Les adjectifs sont d’ailleurs parfois utilisés comme adverbes : il parle fort – ça fait joli – …

    On a une construction parallèle avec « en + nom » qu’on appellera alors sans problème : complément circonstanciel de manière (une fonction que le nom peut remplir).
    Il dessine en diagonale/en biais/ en pointillés/en diagonale…
    Il habille son personnage en marin/en Arlequin
    Il va travailler en voiture/en train

    Remarque : les adjectifs pouvant être substantivés -le beau, le grand, le méchant… comment savoir ici si « rouge » de « en rouge » est adjectif ou substantif, d’autant que la formule « en +… » se trouve avec des adjectifs comme avec des noms! ?
    Voit-on ici rouge comme adjectif? alors on le dira adverbe. Il est considéré comme nom ? alors il est dit  complément circonstanciel de manière.

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2019 dans Général

    Pourtant, on glisse fréquemment dans les récits du discours indirect au discours indirect libre.

    Discours indirect : Il se demanda s’il était toujours en vie et, dans ce cas, sur quoi il pourrait se rabattre pour trouver à manger.
    Discours direct :
    Il se demanda s’il était toujours en vie. » Dans ce cas sur quoi puis-je me rabattre pour trouver à manger ? et, dans ce cas, sur quoi puis-je me rabattre pour trouver à manger?”

    Discours indirect libre
    :
    Il se demanda s’il était toujours en vie et, dans ce cas, sur quoi pourrait-il se rabattre pour trouver à manger?
    Seul ce qui est souligné est du discours indirect libre. La première proposition est du discours indirect.
    Vous avez parfaitement le droit de faire cela Porchy8.
    Je vous renvoie à : Le discours rapporté

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2019 dans Général

    Vous écrivez un récit, donc tout doit être rédigé. Vous n’avez pas le droit au style télégraphique, même mis entre parenthèses.
    Au départ, ne cessait-il de répéter, il suffit d’avoir la confiance des promoteurs. Et leur argent bien sûr.” Il partit d’un rire gras / il ponctua ses dires d’un rire gras.
    D’où le soin méticuleux qu’il avait apporté à la préparation de cette soirée….
    D’où manque de précision; on ne sait de quoi découle le fait qui suit :
    C’est fort de cette conviction qu’il avait apporté un soin méticuleux à la préparation de cette soirée

    Seul le théâtre écrit emploie ce qu’on appelle des didascalies  qui sont des instructions données par un auteur dramatique aux acteurs sur la manière d’interpréter leur rôle ou d’autres informations pratiques.

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2019 dans Conjugaison

    « Avant que » est toujours suivi du subjonctif. Donc : Son rire apaise l’atmosphère, *avant qu’elle inspire, prenne son courage à deux mains et toque à la porte.
    *cette virgule est inutile.
    Cependant, j’écrirais plutôt :

    Son rire apaise l’atmosphère. Alors elle inspire, prend son courage à deux mains* et toque à la porte.
    On n’a pas besoin ici de subordonner la deuxième proposition à la première. Faites avancer votre récit, c’est ce qui est important. Subordonner insiste sur l’antériorité et je ne pense pas que ce soit ce que vous voulez.
    *essayez d’éviter cette formule figée

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2019 dans Général

    Et juste une petite remarque.
    Il ne faut pas confondre les abréviations, les troncations, et les diminutifs.
    Un diminutif est un mot (complet, ni tronqué ni abrégé) qui porte l’idée de petitesse, parfois grâce à un suffixe diminutif.
    Exemple : fillette est diminutif de fille.
    Amour/amourette – blond/blondinet  – Lise/lisette – rue/ruelle – aigle/aiglon – barbe/barbiche  – Pierre/Pierrot…

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