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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2019 dans Accords

    On peut avoir « beaucoup de réussite dans vos projets professionnels »,  comme on dit « avoir de la chance » >> je vous souhaite beaucoup de chance,  avec le sens  de : « avoir de la réussite »

    TLF :
    Fait de réussir, d’obtenir de bons résultats dans la vie sociale, professionnelle. .[…]L‘argent, la volupté, l’ambition, la réussite tuent en nous le sentiment du mystère qui nous entoure depuis notre naissance jusqu’à notre mort (Green,Journal).
    (C’est moi qui souligne)

    Les deux graphies sont donc possibles, avec une nuance de sens.

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2019 dans Question de langue

    Merci Soann.
    On dit « un bouton enflammé ».

    Le mot « inflammation » est le substantif correspondant au verbe « enflammer« .
    (Il n’existe mais pas de verbe « inflammer* » et donc pas de participe passé « inflammé »).

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2019 dans Général

    Vous pouvez employer l’un ou l’autre
    Une ambiance fébrile s’empara du Café de Paris dont le personnel émergea de sa léthargie
    Une ambiance fébrile s’empara du Café de Paris le personnel émergea de sa léthargie

    Comme vous pouvez dire :
    Dans le Café de Paris, le personnel émergea de  sa léthargie
    ou
    Le personnel du Café de Paris émergea de sa léthargie
    Les pronoms relatifs « dont » et « où » on des fonctions différentes.
     » où » : complément circonstanciel de lieu – « dont » : complément du nom (ici).

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2019 dans Question de langue

    Aucune des deux n’est meilleure; elles disent des choses légèrement différentes.
    1.Personne ne l’oblige : personne ne le contraint.
    2.Personne ne l’y oblige  : personne ne le contraint à faire cela.

    En effet, la 2 précise sur quoi porte l’obligation mais il se peut qu’on préfère justement ne pas préciser.
    (Le verbe « obliger » a également d’autres acceptions dont vous pouvez prendre connaissance dans les dictionnaires).

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2019 dans Question de langue

    « Une poule décharnée ».
    Le verbe « décharner » est formé sur charn, forme ancienne de chair, avec le préfixe dé-* et avec (la terminaison) er.
    *Dé- : Préfixe  servant à modifier le sens du terme primitif en exprimant l’éloignement, la privation, la cessation, la négation, la destruction de quelque chose. (c’est moi qui souligne) (TLF).

    « Décharnée » est ici le participe passé du verbe qui fonctionne comme un adjectif et donc s’accorde avec le nom qu’il accompagne. Une poule décharnée/maigre – des poules décharnées/maigres

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2019 dans Général

    Oui. Il faudrait une virgule.

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2019 dans Question de langue

    Oui, l’orthographe est correcte. N’oubliez pas le point en fin de phrase.

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2019 dans Conjugaison

    Voici ce qu’on trouve dans le Journal officiel de la République française (6 décembre 1990) – Conseil supérieur de la langue française – Les rectifications de l’orthographe  :
    Dans les verbes en -eler et -eter, dont seule une minorité ne prête pas à hésitations et à contradictions, on généralisera l’accent grave pour noter le son « e ouvert» du radical : on les conjuguera donc tous sur le modèle de peler et d’acheter, en faisant seulement exception pour appeler, jeter, et leurs dérivés. Leurs dérivés en -ment suivront la même orthographe : amoncèlement,cliquètement, etc.

    Et plus loin , où on voit qu' »interpelle »r/ »interpeler » n’est pas cité comme un dérivé de « appeler » :

    5. Verbes en -eler et -eter L’emploi de l’ accent grave pour noter le son « ouvert » dans les verbes en -eler et en -eter est étendu à tous les verbes de ce type. On conjugue donc, sur le modèle de peler et d’acheter : elle ruissèle, elle ruissèlera, j’époussète ,j’étiquète, il époussètera, il étiquètera. On ne fait exception que pour appeler(et rappeler)et jeter(et les verbes de sa famille), dont les formes sont les mieux stabilisées dans l’usage.

    C’est moi qui souligne.
    Voici ce que dit le Littré (qui est plus précis ici que le TLF* ) de « interpeller » :
    Du Latin  interpellare, de inter, entre, et l’inusité pellare, qui se trouve dans appellare, compellare, et qui est dérivé de pellere, pousser.
    D’où on peut conclure qu’effectivement ce verbe n’est pas un dérivé de « appeler ».
    Le TLF* est le Trésor de la Langue Française.

    Et effectivement « interpeler » est dans la liste des graphies rectifiées.

    Ici la conjugaison du verbe interpeler :

    interpeler – Conjugaison du verbe interpeler reforme

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2019 dans Conjugaison

    Attention GGauchet, « interpeller » prend deux « L » !
    « Interpeller » n’est pas un dérivé de « appeler » :
    Le TLF :
    Appeler est emprunté au latin appellare  » adresser la parole à »
    Interpeller est emprunté au latin classique interpellare  « interrompre quelqu’un, déranger, troubler »

    Il faut d’ailleurs se méfier des dérivés.

    Par exemple les verbe contredire, médire, qui eux sont des dérivés de dire se conjuguent différemment à la 1ère personne du pluriel  : vous dîtes – vous contredisez – vous médisez
    Parfaire, dérivé de faire, est défectif pour tous les temps simples.

    Voici néanmoins les dérivés de jeter qui se conjuguent comme lui.
    « forjeter »,  » déjeter »,  « surjeter ».
    Pour « appeler », je ne vois que « rappeler ».

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2019 dans Accords

    Silence immédiat garanti, et concentration de regards incrédules sur le prof, suivie d’une demande hésitante du style…
    Je pense que la coordination des deux premiers éléments vous donnent un indice, ainsi, finalement que les deux virgules : on semble bien être là dans une succession de faits. On a « et » entre le silence et les regards, on a « suivie » entre les regards et la demande.
    Dans cette logique, c’est donc la  concentration des regards (e deuxième fait) qui est suivie.

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