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« Arriver à » annonce un but à atteindre :
Il faut arriver à un accord.« En arriver à », comme « en venir à », insiste sur l’antécédent d’où l’on part :
Nous avons passé des heures à discuter. Il faut en arriver à un accord. ==> « en » = des heures passées à discuter.
De ces heures de discussion doit découler un accord. Ou : après ces heures de discussion il faut arriver à un accord.
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Je ne vous donnerai pas le pluriel de votre « grammaire-cadre », puisque aussi bien, c’est un mot que vous inventez.
Ce qui est du reste fort intéressant : vous faites la démonstration par l’exemple qu’une langue ne peut entrer totalement dans des cadres; et c’est heureux. Ainsi l’espace est laissé à la créativité et à l’évolution de la langue.
Car c’est un organisme vivant; et si on peut la décrire, on ne parviendra jamais à l’enfermer complètement dans des cadres.
Ceci étant dit, il y a évidemment un mouvement normalisant freinant une évolution qui sinon, serait trop rapide et ferait que les grands-parents ne comprendraient,plus leurs petits-enfants. C’est bien le rôle des grammaires et des dictionnaires, notamment.
Dans votre message, vous mélangez un peu, structure de la langue, orthographe, sémantique …Il convient de toujours se souvenir, d’abord, qu’utiliser la langue, c’est produire du sens, et que le sens présente des nuances, à l’infini; et puis, qu’elle n’appartient à personne en particulier… et à tous; à tous ceux qui la parlent.
Votre perplexité peut se comprendre : on a longtemps fait croire qu’une élite possédait le droit de décréter ce qui était du » bon français » et du » mauvais français et même ce qui était français et ne l’était pas!
Il est aussi plus rassurant de cocher des cases que de souligner les infinies nuances, les décalages, les curiosités. Alors on parle de règles oui, et comme elles ne marchent pas toujours, on brandit les fameuses exceptions. Or, ces exceptions ne font bien souvent que dénoncer la fragilité de ces règles.Et d’autre part, vous reprochez aux intervenants de ne pas analyser, ou pas suffisamment, mais lorsqu’on assène des règles, on n’analyse pas, justement.
Je suis nouvelle sur ce forum mais il me semble avoir remarqué qu’ici on s’efforce de faire l’équilibre entre les deux approches, de façon à apporter des réponses claires et parfois simples aux personnes qui posent les questions, tout en gardant un regard critique.
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Oui, il faut le pluriel. Il n’y a pas d’hésitation puisque les deux termes de la comparaison sont au pluriel.
Il est vrai que à l’oral (on peut le remarquer quand cela s’entend, c’est à dire au présent c’est/ce sont) et de façon familière , on peut avoir un singulier dans tous les cas.
Bonne journée Catherinette.
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En effet, on peut hésiter entre ce qui/ce qu’il
Parfois le contexte ne suffit pas à exiger l’une et l’autre formule.Ce chiffon, c’est tout ce qui reste /c’est tout ce qu’il reste dans le sac
Il s’agit en fait de choisir entre une forme impersonnelle : il reste seulement un chiffon dans le sac
et une forme personnelle : un chiffon seulement reste dans le sac
Dans ce cas, qui se présente avec certains verbes acceptant la forme impersonnelle, le seul problème, si j’ose dire, est de faire un choix.
Mais la phrase que vous proposez ne permet pas cette hésitation* ! le contexte doit vous permettre de choisir, comme vous le montre Prince.* »Il fait perdre » ne peut être impersonnel
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Tout d’abord, il faut savoir de quoi on parle quand on dit « grammaire ».
Il faut distinguer :
La notion de grammaire[qui] évoque l’exercice d’une langue […] associée à celle de normes caractérisant diverses manières de parler et d’écrire.
et :
La notion de grammaire [qui] évoque une langue considérée en tant qu’objet d’une étude .
(TLF)
Nous retiendrons la deuxième notion : l’étude de la langue débouche obligatoirement à plus ou moins long terme sur une didactique nouvelle, « une grammaire 1ère notion », porteuse de normes; mais ce n’est pas son (seul?) but.
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Oui, bien sûr, la grammaire fait l’objet de recherches et il y a des avancées
Comme preuve, la présentation de cet ouvrage qui en est le fruit :La Grande Grammaire du français – Anna Abeille – Annie Delaveau – Danièle Godard
Le pari de la grammaire en cours est en quelque sorte de combiner les bonnes propriétés des grammaires précédentes, tout en bénéficiant des avancées théoriques et empiriques de ces dernières décennies. Ainsi, elle doit être complète, mais rester maniable. C’est pourquoi, elle aura environ 2 000 pages. Elle veut intégrer les résultats des recherches fécondes en linguistique, donc, elle doit être cohérente, définir ses concepts, fonder ses analyses sur les propriétés des phénomènes, tout en restant accessible à un public non spécialisé
Extrait d’un article de Researchgate de 2007- 1967 vues
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Oui bien sûr il y a des recherches et des avancées en grammaire.
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En relisant l’objet de votre message je vois que vous avez écrit « de la quelle ». Il s’agit sans doute d’une coquille mais je préfère rectifier : « duquel » , « desquels », » desquelles » et » de laquelle »
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Si le prénom est long et connu on fait l’élision :
Il faut qu’Emmanuel se décide.S’il est court, généralement non :
Il faut que Anne se décide.
S’il est « étranger » ou peu connu non plus :
Il faut que Akane se décide.
Très certainement pour une question de clarté; pour qu’on identifie bien la préposition et qu’il n’y ait confusion ou jeu de mots avec la première syllabe du prénom : qu’Anne >> cane – qu’Akane >>kakaneC’est souvent une question de choix. Mais consultez cette page de la BDL pour une réponse plus complète :
Banque de dépannage linguistique – Élision devant un nom propre
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Il me semble qu’il faut choisir entre :
Un contrat de1/3 temps
Et un contrat d’un tiers temps
Parce que l’élision L’élision est l’effacement d’une voyelle en fin de mot devant la voyelle commençant le mot suivant; or, il n’y a pas de voyelle lorsqu’on écrit un nombre en chiffres.- 1728 vues
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