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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 28 juillet 2019 dans Général

    Gravir, monter, grimper sont synonymes; ils signifient  (notamment) »parcourir verticalement » et ont tous les trois un emploi intransitif qui peut accepter une construction indirecte avec un complément : monter à,  gravir jusqu’à, et grimper à.
    Ils peuvent aussi être transitifs : gravir quelque chose, monter quelque chose et… grimper quelque chose.

    On gravit un escalier, les échelons, on les monte, on les grimpe, alors pourquoi pas l’échelle?

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  • Grand maître Demandé le 28 juillet 2019 dans Question de langue

    Pour  :
    « Chacun des étudiants a reçu un projet.
    Négatif : Aucun étudiant n’a reçu…….. ou ? »

    à chacun des étudiants  correspond aucun des étudiants
    Chacun et aucun sont pronoms

    à chaque étudiant a reçu une convocation correspond aucun étudiant n’a reçu de convocation
    Aucun et chaque sont adjectifs
    Notez que dans la négative le déterminant indéfini  « un » laisse la place à « de ».
    Sauf dans le cas ou « un » désigne un nombre : Ils n’ont pas reçu une convocation, mais deux convocations.
    —-
    Le reste est correct.

    —-
    Petite réflexion :
    A noter- pour le plaisir-  cette opposition possible : Rien ne semble l’énerver / un rien semble l’énerver
    où, « un rien » se rapproche de « tout ».
    Parce que les indéfinis utilisés dans les négatives ont aussi une valeur positive lorsqu’ils sont substantifs.
    J‘ai rencontré une personne intéressante.
    Parce que les indéfinis utilisés dans les négatives sont souvent  pris dans la classe des substantifs
    C’est pourquoi  on peut avoir  par exemple des phrases ou « personne » (sans déterminant cette fois) puisse valoir « quelqu’un » dans des phrases positives :
    Cela m’étonnerait que personne/quelqu’un  y fasse jamais attention –  a-t-on jamais vu personne/quelqu’un soutenir une chose pareille?

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  • Le pronom indéfini « on » est parfois singulier :
    On a toujours besoin d’un plus petit que soi : à ce « on » correspond le pronom personnel réfléchi « soi » ( 3ème personne du singulier) qui peut être renforcé par « même » au singulier, évidemment « soi-même ».

    Il est parfois employé à la place de nous et désigne un pluriel  :
    Avec mon père, on a construit la maison, nous-mêmes. Très simplement, l’accord de » même » se fait avec le pronom « nous » qui est toujours pluriel.

    Ce mélange des pronoms « on » et « ou » qui conduit à un aller-retour entre singulier et pluriel est fréquent à l’oral mais devrait être évité à l’écrit ou dans un langage qui se veut soutenu.

    Cette réponse a été acceptée par YackChirac. le 28 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 juillet 2019 dans Conjugaison

    Oui cette phrase est correcte. Lorsque la principale est au passé (passé simple, imparfait…) et que la subordonnée demande le subjonctif, comme c’est le cas ici, c’est le subjonctif imparfait qui « devrait » être employé.
    « Devrait », car, généralement, et surtout pour les personnes autres que la troisième du singulier (il), on utilise le présent du subjonctif : Personne ne voulut que tu regardes cela.
    On peut rencontrer, dans des textes littéraires (surtout anciens), ce subjonctif imparfait en « -asse », « -isse », « -usse »; ou bien dans des énoncés qui veulent surprendre; mais il n’est plus d’usage de les employer.

    La troisième personne, dont la forme est de consonance plus discrète – Personne ne voulut qu’il regardât celapasserait très bien, même dans un oral soutenu.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Le mot « processus » signifie : « suite de faits ». C’est peut-être ce qui vous gêne

    Le processus de paix s’impose comme une suite de faits importants, me semble plus précis.
    Vous pouvez choisir de mettre l’adjectif important au singulier pour le rapporter à « suite ».

    Bonne soirée Nabil!

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Accords

     » Aucun des personnages ou événements relevant de l’époque moderne de ce récit ne se fondent/fonde sur la vie […] »
    Dans cette phrase, le mot aucun n’a pas été repris devant « événements », mais le sens est : « aucun des personnages ou aucun des événements », et dans ce cas on peut choisir de mettre le verbe au singulier ou au pluriel.

    [On peut] utiliser le singulier en considérant que chaque sujet a une valeur nulle, ou y voir une addition de plusieurs sujets qui nécessite l’accord au pluriel  (BDL)
    Bonne soirée, Catherinette.

    Permettez-moi de vous faire remarquer que le verbe « se fonder » n’est pas très approprié.  « Être inspiré par », « renvoyer à », conviendraient mieux.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Conjugaison

    On dit  l’un ou l’autre.
    L’emploi du subjonctif sort en quelque sorte,  le verbe dire du réel (dont le mode est l’indicatif) et le projette dans l’inconcevable, accentuant ainsi l’expression de l’incrédulité présente dans la principale.

    Cette réponse a été acceptée par isaminassyan. le 27 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Lorsque le verbe grimper est transitif, le sujet désigne l’agent, l’objet désigne le support de l’action.
    Quelle est donc la différence entre :
    1.Pierre grimpe à l’échelle.
    et :
    2.Pierre grimpe l’échelle.
    La phrase 2 avec l’emploi transitif du verbe est moins fréquente que la 2 lorsque l’objet est l’échelle.
    La 1 considère l’échelle comme un moyen; la 2 focalise sur l »échelle-même. On a donc une nuance, quoique légère.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Je suis de votre avis.
    Le premier verbe verbe doit lui aussi être nié. « Ni » servant de lien entre les deux verbes à la forme négative.
    Ni on le voyait, ni on le recevait.
    Et avec la non répétition du pronom sujet :
    On ne le voyait, ni ne le recevait.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Il n’est pas question de durée.  Je dormais 8h/ je dormis 8h : on a la même durée.
    C’est « le point » où on se place par rapport à l’action (pour simplifier car il ne s’agit pas toujours d’une action comme chacun sait).
    On est à l’intérieur d’un procès (imparfait) considéré en déroulement ou à l’extérieur (passé simple) du procès considéré comme achevé.
    Je regardais par la fenêtre : le ciel se couvrait de nuages, le vent secouait les branches des arbres, la pluie tombait ….
    Je regardais/je regardai par la fenêtre : le ciel se couvrit de nuages, le vent secoua (on peut ajouter un adverbe par exemple « soudain ») les branches des arbres, la pluie se mit à tomber (noter la locution « se mettre à »)….

    Seul l’angle sous lequel le narrateur considère les procès en cours change.
    C’est notamment pour cela qu’il y a alternance, dans les récits un peu long entre l’imparfait et le passé simple (parfois le passé composé à la place du PS).
    C’est aussi pour cela que l’imparfait est utilisé pour des actions de deuxième plan, plan sur lequel se détachent des actions au passé simple, qui se succèdent.

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