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Pour votre question 2
Je suppose que par « verbe d’expression » vous entendez « verbe introducteur de paroles ».
Dans les exemples que vous donnez, je ne vois aucun adverbe ni locution adverbiale.
A chaque fois, ce qui suit le verbe et son sujet (inversé), c’est un adjectif, accompagné (modifié), pour les deux derniers exemples, d’un adverbe.
– D’accord, répondit-il, inquiet. adjectif
– D’accord, dit Pierre, ému adjectif (participe passé du verbe « émouvoir » employé comme adjectif)
– D’accord ? demanda-t-il, un peu gêné. (PP de « gêner », employé comme adjectif) avec adverbe
– D’accord, lâcha Jean, visiblement vexé. (PP de « vexer », employé comme adjectif) avec adverbe.Et à chaque fois, l’adjectif se rapporte au nom ou pronom qui le précède et dont il est détaché. On place une virgule devant l’adjectif détaché, et si nécessaire après.
Pierre, ému, se leva.Il n’y a aucun rapport entre la virgule et les paroles rapportées et les verbes qui les introduisent.
Mais on peut comprendre votre question ainsi.
Soit cet exemple :
D’accord, dit Jean qui se leva et quitta la pièce.
Faut-il une virgule après le verbe introducteur de paroles et son sujet et la suite du récit.
Pas nécessairement. Il se peut qu’il en faille une mais encore une fois, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les paroles rapportées.
D’accord, dirent les personnes qui se levèrent (seulement celles qui se levèrent)
D’accord, dirent les personnes, qui se levèrent (elles se lèvent toutes)- 1793 vues
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On peut très bien entendre une phrase comme celle-ci :
Tu sais, il est arrivé, furieux.
Alors elle est arrivée vers moi et, toute gentille, elle ma dit.
Les adjectifs « furieux » et « gentille » sont détachés.L’utilisation de l’adjectif détaché n’est ni désuète, ni réservée à l’écrit. Ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il a un autre sens que l’adjectif lié.
Cet homme est constamment furieux.
Cette gentille fille me plaît bien.
Les adjectifs sont ici liés.
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Simplement :
La locution verbale : » tirer dans les pattes » signifie « nuire »
Elles se sont toujours nui = elles ont toujours nui l’une à l’autre
Elles se sont toujours tiré dans les pattes = elles ont toujours tiré dans les pattes l’une à l’autreCe qui montre bien que :
il n’y a aucun COD
« Se » est Coi
Il n’y a pas d’accord à faire- 2312 vues
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« Il opère à des changements » n’est pas correct en effet.
Cependant avec un emploi pronominal du verbe « opérer on peut avoir le sens de « avoir lieu, se produire » :
Des changements s’opèrentet à la forme pronominale impersonnelle :
Il s’est opéré dans ma fortune particulière un changement inespéré (Maine de Biran,Journal) > TLF- 5463 vues
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Auriez-vous écrit : partout ce sont le vide et la tristesse ?
Partout, c’est le vide et la tristesse :
« C’est » introduit une définition du terme qui précède. Le « ce » reprend donc « partout » et non ce qui suit « vide et la tristesse »Le cas est différent de :
Partout, ce sont le vide et la tristesse qui dominent où la formule d’insistance « c’est … qui » encadre et se rapporte à « le vide et la tristesse »- 2353 vues
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On a le subjonctif après une locution impersonnelle qui exprime une incertitude
Il semble qu’ils ne veuillent pas.
Cependant on a l’indicatif quand la locution impersonnelle est accompagnée d’un COI
Il me semble qu’ils ne veulent pas – il vous semble qu’ils sont ennuyésCette différence peut étonner mais s’explique par le degré d’incertitude plus grand lorsqu’il y a généralisation (il semble).
Avec la personnalisation la balance penche – l’indicatif le montre- du côté d’une haute probabilité.On emploie effectivement le subjonctif après « bien que ».
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Vous avez sans doute mal choisi votre exemple JeanEustache.
En effet vous opposez « Jérome serein regarde »» et « Jérome, serein, me regarde » , mais dans le premier cas il faudrait aussi mettre l’adjectif entre virgules.
Comparons plutôt :
1.Le chat, curieux, vint à sa rencontre..
2.Le chat curieux vint à sa rencontre.
L’adjectif est détaché dans le premier cas et dit que la curiosité du chat est circonstancielle, c’est à dire liée à des circonstances particulières.
En 2, la curiosité est une caractéristique permanente du minet. Il est de tempérament curieux.Certains adjectifs, comme celui que vous avez choisi, indiquent davantage une caractéristique circonstancielle. Est-on serein en permanence ?
D’autre part, on a rarement (sinon jamais, sauf effet particulier souhaité) un adjectif lié (non détaché) après un prénom. Ou alors, on lui accole un déterminant :
La vilaine Claudette est encore venue me voir.
et jamais : Claudette vilaine se met à son balcon.
Si on place un adjectif après le nom propre, il sera détaché :
Claudette, furieuse, s’en alla.Cette réponse a été acceptée par JeanEustache. le 31 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.
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On a ici l’emploi pronominal du verbe « dérouler ».
Dérouler : défaire, étendre en longueur ce qui était roulé ou enroulé (TLF)
Par exemple : dérouler un tapis.Devenu pronominal, il peut prendre un autre sens :
Se dérouler signifie ici « avoir lieu ».
Je réfléchissais afin de comprendre ce qui s’était déroulé
Je réfléchissais afin de comprendre ce qui avait eu lieu/ s’était passé- 34204 vues
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On appelle transitif direct un verbe qui accepte un complément d’objet direct.
Je suis injuste/je fais du bien/ je rends service + COD est impossibleOn appelle transitif indirect un verbe qui accepte un complément d’objet indirect
C’est en effet le cas des locutions verbales que vous citezMais il arrive qu’on entende par « transitif » (tout court), « transitif direct ». Les verbes acceptant un COI étant alors classés dans les intransitifs.
Je pense que c’est la raison pour laquelle vous avez pu lire que ces locutions sont intransitives.Cette réponse a été acceptée par Questionnant. le 3 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Aménagement, valorisation, embellissement , qualification sont des nominalisations, des substantifs formés sur des verbes et qui indiquent une action. On peut notamment les employer à la place des verbes correspondants dans des phrases nominales :
Aménagement/valorisation/embellissement/qualification du parc X dans la ville de Y
On aménage/valorise/embellit/ et donc qualifie le parc…
Si, dans ce sens, « qualification » est acceptable, pourquoi pas « qualifier » ?Mais n’avons-nous pas affaire là à un jargon ? Ne serait-il pas plus simple de s’en tenir à valoriser, embellir? Qu’apportent de plus ces termes? Sont-ils plus précis alors que la majorité d’entre nous ne les saisit pas ?
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