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« Hors frontière » (au singulier ou au pluriel) semble tout à fait correct.
On a aussi « hors barrière » (qu’on rencontre dans le TLF), « hors les murs » (Manuel de la grammaire française) et dans ces cas-là il signifie visiblement « par-delà ».Aurait-on une discrète synecdoque ? la relation entre le terme donné « hors » et le terme évoqué, l’espace contenu par les murs, les barrières, les frontières (ou derrière le mur, la barrière, la frontière), constituant une inclusion matérielle.
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L’article indéfini ne change rien.
Voyez ces deux phrases :J’ai été interrogé par un des policiers présents sur la scène de crime. Ils étaient six.
J’ai été interrogé par un des policiers, présent sur la scène de crime. Les autres couraient derrière le coupable.Seul l’auteur de la phrase sait ce qu’il veut dire. Ou alors, il faut du contexte.
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Un adverbe employé comme adjectif ? Je n’en vois aucun exemple.
Un adverbe peut s’associer à un verbe : elle me regarde intensément
Un adverbe peut s’associer à un adjectif : ses propos sont assez dévalorisants
Un adverbe peut s’associer à un autre adverbe : la pluie cessa très viteRemarque : il existe de nombreux adverbes qui ont le suffixe « -ment ».
Ils sont formés sur des adjectifs :
Par exemple : normal > normalement – brusque > brusquement – intelligent > intelligemment
Assez peu ont le suffixe « -ant » : autant – soi-disant – tant – pourtant – avant et les adverbes formés sur lui ( dorénavant auparavant )…Très souvent les formes se terminant par -ant sont des verbes au participe présent
Il parlait en mangeant
Ou des adjectifs verbaux (formés sur les verbes au participe présent)
Cette personne est charmante ( formé sur le verbe « charmer »)
Quels spectacles étonnants (formé sur le verbe « étonner »)- 7624 vues
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Vous dites Juliette :
« [… au subjonctif, contrairement à l’indicatif, on est obligé de passer à un temps composé pour montrer l’antériorité […] »Il me semble bien pourtant qu’à l’indicatif également, l’antériorité se marque par un temps composé.
(Excusez l’exemple extrêmement basique.)
Je sors après qu’il a ouvert la porte
Je sortais après qu’il avait ouvert la porte
Je sortis après qu’il eut ouvert la porte
Je sortirai après qu’il aura ouvert la porteA moins que je n’aie pas compris ce que vous vouliez dire. 😃
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Veuillez trouver ci-dessous une petite vidéo qui m’a été envoyée par un des photographes présent/présents le 14 juillet.
On peut accorder « présent » au pronom « un » ou bien à « photographes », et le sens est différent.
Dans le deuxième cas plusieurs photographes étaient présents le 14 juillet
Dans le premier cas, un seul.Cependant alors j’écrirais :
Veuillez trouver ci-dessous une petite vidéo qui m’a été envoyée par un des photographes, présent le 14 juillet.
Virgule juste avant « présent ».- 1973 vues
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Catplysme, si c’est tellement important, je me permets de ne pas attendre l’avis de Joëlle….
Commencez par :
S + V + COI + COD : il tend à son copain le panier de victuailles ou bien : il tend le panier de victuailles à son copain ou encore : à son copain, il tend le panier de victuailles
Ensuite voici dans l’ordre, des circonstanciels : de manière – de moyen – de lieu – de temps – d’accompagnement
avec maladresse – au moyen d’une perche – de l’autre côté du ruisseau – dès que l’autre est parti – avec Jean à ses côtés.Ces compléments circonstanciels peuvent se placer un peu où vous voulez; ils sont facilement déplaçables .
Plus il y en a, et plus il faut équilibrer la phrase. Assez vite, l’ensemble devient lourd et/ou artificiel.Dès que l’autre est parti, au moyen d’une perche, avec Jean à ses côtés, il tend avec maladresse le panier de victuailles de l’autre côté du ruisseau.
Cette réponse a été acceptée par Cataclypsme. le 31 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Pour ne pas avoir été vidées depuis deux mois, les poubelles commençaient à sentir terriblement mauvais.
Pour ne pas avoir été maquillées correctement, ces dames ressemblaient à des sorcières.
Je préfère 😃On remet le tout « dans l’ordre » : Ces dames ressemblaient à des sorcières, pour ne pas avoir été maquillées correctement.
« Avoir été » est le verbe » être » à l’infinitif passé
SI je mets au présent j’obtiens :
1.Ces dames ressemblent à des sorcières, pour n’être pas maquillées correctement.
Proposition principale Proposition infinitive (de cause)Cette phrase est l’équivalent de :
2.Ces dames ressemblent à des sorcières, parce qu‘elles n‘ont pas été maquillées correctement.
Proposition principale Proposition subordonnée conjonctive (de cause)Quand le sujet de chaque proposition est le même (le sujet de la proposition subordonnée le même que le sujet de la proposition principale), on peut transformer la deuxième en proposition infinitive.
Le participe passé se rapporte toujours au sujet puisque construit avec l’auxiliaire « être », que ce soit dans la subordonnée (1) ou l’infinitive (2).
Ne vous laissez pas déstabiliser par l’infinitif, qu’il soit d’une forme simple « être » ou composée « avoir été ».
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Après »être étonné que » on a le subjonctif.
Il est étonné que personne ne réagisse.
Ce qui vous gêne ici, c’est le décalage dans le temps entre « être étonné » et « connaître », et puis l’impossibilité -pour une fois- d’utiliser le présent du subjonctif à la place de son imparfait.
Normalement on aurait (j’ai ajouté « alors » pour bien marquer le décalage temporel mais ce n’est pas nécessaire) :
Je suis étonné qu’alors tu ne connusses pas.
Cependant, le subjonctif imparfait est sorti de l’usage courant et à la place, généralement, on utilise le subjonctif présent.
Par exemple : j’étais triste que tu ne viennes pas. au lieu de j’étais triste que tu ne vinsses pas.
Seulement ici on ne peut pas puisque le verbe » connaître » doit obligatoirement porter la notion de passé
Il faut donc le subjonctif imparfait!
Et si on ne veut pas l’employer (parce qu’on le trouve désuet, pédant…) il faut en effet changer la forme de la phrase
Je suis étonné d’apprendre que tu ne connaissais pas- 3951 vues
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Lucas, bonjour,
Votre message demande plusieurs mises au point :– une langue a son propre fonctionnement.
Deux verbes ayant le même sens dans deux langues différentes peuvent demander un COD dans une langue et pas dans l’autre, c’est très fréquent, et c’est le cas avec « entrer » et « to enter ». Même si ces deux mots ont des origines communes, ils ont une histoire différente et appartiennent à des organismes, systèmes linguistiques différents.– Un verbe intransitif est un verbe qui n’admet pas de complément d’objet direct.
« Entrer » est intransitif : on ne dit pas j’entre la maison
– un verbe intransitif ne « se suffit pas » forcément à lui même. Il peut avoir besoin d’un complément, mais qui ne soit pas COD.
C’est le cas du verbe « aller », par exemple. Sauf dans des cas assez rares, il lui faut un complément de lieu :
On ne dit pas je vais. mais je vais en Espagne/à la maison/ chez toi
– certains verbes sont dits transitifs indirects : ils acceptent un complément d’objet indirect
Je me souviens des jours anciens.- 3100 vues
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Il est vrai qu’il y a souvent hésitation concernant l’accord ou non de « c’est…que »
Voici la solution que j’adopte :
C’est … que est suivi d’un attribut : j’accorde et j’harmonise le temps
C’est un mouvement qui attire son regard
Ce fut un mouvement qui attira son regard
C’était la pluie qu’il entendait
C’étaient/ce sont des bruits étranges qu’il entendait/entendC’est… que n’est pas un attribut : Je laisse invariable
C’est par hasard qu’il l’aperçoit
C’est par hasard qu’il l’aperçut
C’est alors qu’il se rend/rendit compte- 2294 vues
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