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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2019 dans Conjugaison

    Bonjour Matianyu,
    Tout dépend du point dans le temps où vous racontez.
    Le passé composé et le plus que parfait permettent un retour en arrière. Le premier par rapport au présent, le second par rapport au passé.
    Voici un exemple très clair :
    Il a ouvert la porte et maintenant il a devant lui un homme qu’il ne connaît pas.
    Il avait ouvert la porte et alors il avait devant lui un homme qu’il ne connaissait pas.
    Dans le cas que vous citez, c’est la même chose. En 1 vous choisissez d’évoquer l’instant à partir de votre présent, en 2 vous choisissez de « vous immerger » dans le passé que vous évoquez.

    1.La semaine dernière nous avons parlé de ce sujet
    2.La semaine dernière nous avions parlé de ce sujet

    Vous avez très bien senti que en 2 il y a une notion d’achèvement plus nette, parce qu’il est question d’un passé sans lien avec le présent.

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2019 dans Question de langue

    Non, Russeum : « éternel ». Le nom « pensée » auquel vous voudriez accorder ce mot appartient à une autre phrase et surtout, il y a, intercalé, « être ou ne pas être » qui est neutre et auquel se rapporte l’adjectif « éternel ». Neutre, donc : au masculin!
    ———
    Les exemples de Prince, évidemment très pertinents, demandent quand même une petite explication, sinon vous risqueriez de commettre quelques petites erreurs.
    En français il faut accompagner le verbe d’un sujet, que ce soit un nom ou un pronom, et qu’on soit ou non en début de phrase, que ce soit ou non le verbe (ou auxiliaire) « être ».

    Toujours… sauf – (et c’est pourquoi les exemples de Prince commencent par être)  :
    avec  l’impératif, l’infinitif, le gérondif et le participe présent (parfois).
    Sois heureuse afin que… : impératif
    Être ou ne pas être…  : infinitif (sujet de la fin de la formule : « telle est la question »)
    Marchant d’un pas vif, elle arriva… : gérondif (le sujet sous-entendu est le même que celui qui apparaît pour l’autre verbe dans la suite de la phrase)
    Étant militaire  : participe présent dont le sujet sous-entendu est le même que celui qui apparaît pour l’autre verbe dans la suite de la phrase (par exemple : « … il est contraint de »)
    Étant donné que… : participe présent pris dans une locution conjonctive

    Mais :
    Parce qu’il est/était militaire (présent ou imparfait)- je veux que tu sois heureuse (subjonctif) –  elle marchait d’un pas vif et elle arriva… (imparfait)

    Cette réponse a été acceptée par russeum. le 7 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 septembre 2019 dans Conjugaison

    Bonsoir Sandrine,
    Les trois peuvent se rencontrer. Assez amusant je trouve.
    Soit on reste dans l’hypothèse concernant ce dont on serait fier si …
    Si elle devait mourir demain, je serais fier  de ce qu’elle aurait accompli.
    Soit on porte au crédit de la personne ce qu’elle a déjà fait :
    Si elle devait mourir demain, je serais fier de ce qu’elle  a accompli.
    Soit on se projette dans le futur (demain ) et de ce futur on regarde vers l’arrière :
    Si elle devait mourir demain, je serais fier de ce qu’elle aura accompli

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  • Grand maître Demandé le 6 septembre 2019 dans Général

    Je pense, puisque cette personne a pris la peine de vous envoyer des renseignements qui vous sont précieux, et  la relation sociale qui vous lie par sa fonction, que vous écriviez quelque chose de plus construit.
    Par exemple :
    Je vous remercie, Monsieur, d’avoir eu l’obligeance de m’envoyer les dates…

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  • Grand maître Demandé le 6 septembre 2019 dans Accords

    Raz-de-marée/ras-de-marée/raz de marée/ras de marée (on nous conseille maintenant les traits d’union)  n’est pas dans la liste des rectifications de l’orthographe de 1990. Il reste donc en effet invariable.
    En effet, Dralpuop, le « Z » final interdit l’ajout d’un « s » au pluriel : un nez/des nez
    Pour le « S » évidemment on comprend aisément qu’on ne double pas la lettre.

    Les noms formés comme « raz de marée » ou « pomme de terre » ou encore « arc-en-ciel » de trois mots (N+prép+N) ne sont pas concernés par les rectifications :

    • Les noms composés, avec trait d’union, formés à l’origine soit d’une forme verbale et d’un nom, soit d’une préposition et d’un nom, perçus comme des mots simples, prennent la marque du pluriel au second élément, seulement et toujours lorsqu’ils sont au pluriel (ex. : un essuie-main, des essuie-mains, un cure-ongle, des cure-ongles, un garde-meuble, des garde-meubles – qu’il s’agisse de personnes ou de choses -, un après-midi, des après-midis).

      N.B. La règle ne concerne pas les quelques composés dont le second élément contient un article (ex. : trompe-l’œil) ou commence par une majuscule (ex. : prie-Dieu).
      (Renouvo)

      Je relève : « perçus comme des mots simples » :
      Un ras ou raz est un fort courant marin. Un raz de marée, une pomme de terre, un arc-en-ciel peuvent être perçus comme trois mots et non comme un seul. On peut comprendre que la préposition maintient le lien syntaxique. un arc dans le ciel, une pomme de la terre, un raz créé par la marée…

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  • Grand maître Demandé le 6 septembre 2019 dans Question de langue

    Mais si mais si, Russeum!
    Votre exemple – « êtes-vous sûr ? – est parfait; et en voici d’autres : étiez-vous sûr de vous à cette époque ? seront-ils à la gare pour nous attendre ? etc.
    Et lorsque « être » est auxiliaire : est-il allé au cinéma ? Sommes nous partis à temps ? etc.

    – Cette forme de la phrase interrogative avec inversion du sujet (verbe+sujet … +?) est d’un niveau plutôt soutenu (mais pas excessivement); il existe d’autres formes davantage employées à l’oral :
    – (est-ce-que + sujet + verbe … +?) est-ce que tu es sûr  ? est-ce qu’on est partis assez tôt ?
    – (sujet+verbe…+?) tu viens me voir ? nous sommes partis à temps ?

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Accords

    « Profiter de chacun de ces petits bonheurs qui font la différence ou qui fait la différence  » ?

    Bonheur a pour « satellites » un déterminant « ces », un adjectif « petit » et une relative « qui font la différence »
    Profiter de chacun de ces petits bonheurs qui font la différence
    La proposition relative se rattache au nom le plus proche.

    Ou alors choisissez : profiter de chaque petit bonheur qui fait la différence

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Accords

    Elle s’est fait réprimander
    Il l’a poussé ou poussée à abandonner.

    Je vois où est votre question Marla.
    Oubliez votre idée de participe passé à côté d’un infinitif.

    Ce sont les verbes factitifs qui, lorsqu’ils sont mis au participe passé ne s’accordent pas ( le factitif est une forme verbale qui indique que le sujet fait, ou parfois laisse, effectuer l’action par un autre agent que lui-même) comme faire, laisser.
    Cette personne, elle l’a fait sortir.
    Cette personne, elle l’a laissé sortir.
    Il y a une raison à cela : les verbes « faire » et « laisser » n’ont pas dans ces cas, leur sens plein.
    « Faire » ne signifie pas « confectionner » et « laisser » ne signifie pas « abandonner ».
    ———-
    Il y a une règle qui dit : quand 2 verbes se suivent le second est à l’infinitif attention, si le premier verbe est bien un verbe et pas un auxiliaire et aussi, si on n’a pas affaire à une énumération d’actions (auquel cas d’ailleurs il y a virgule entre les verbes).
    Observez :
    Elle part/elle est partie
    Si on ajoute un complément, rien ne change :
    Elle part chercher son fils à la gare/Elle est partie chercher son fils à la gare

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Accords

    Bonsoir Marla,
    – le verbe est au passé composé « avoir + participe passé ».
    – Il faut accorder avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe (car l’auxiliaire est « avoir »).
    – le COD est l’  (= la) et il est en effet placé avant le verbe.
    Il l’a poussée à abandonner

    Que le verbe ait la valeur de « engager, inciter vivement quelqu’un à » ne change rien à cette règle.

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2019 dans Conjugaison

    Elle assure ne pas connaître d’exemples de présidents s’étant ôté la vie après un échec.
    – le verbe est accompagné de l’auxiliaire être parce que l’action porte sur le sujet
    – son COD est « vie » et non s’ qui lui, est complément d’objet indirect.
    – ce COD est placé après le verbe
    Si on change de COI on change d’auxiliaire :
    Elle assure ne pas connaître d’exemples de présidents ayant ôté la vie à quiconque

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