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Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
« Sinon que » introduit une restriction :
On ne peut rien lui reprocher sinon qu‘il l’a blessé par des paroles maladroites.
J’ai cherché un contexte à votre expression :
Je ne peux pas dire que je sois prévenu contre lui, sinon que je n’ai pas envie de le croire.
Et je ne vois pas comment on pourrait remplacer « sinon » que par « je sais ».
Il est de toutes façons impossible de remplacer une conjonction de subordination par un verbe et son sujet : leurs rôles sont extrêmement différents.Précisez un peu les choses, Cataclypsme.
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Le démonstratif « ce/cette/ces » peut :
1. désigner un élément extérieur au langage et présent dans le cadre de la situation dans laquelle est le locuteur (et le récepteur du message); plusieurs mots peuvent remplir ce rôle : ici, toi, ce, hier …
On ne les comprend que quand on est dans la situation.
Le fameux « aujourd’hui, maman est morte » de L’Étranger éclaire bien cela :« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier. »
La personne qui a écrit le télégramme n’est pas dans la même situation de communication que le narrateur. Il n’aurait pas dû employer le mot « aujourd’hui » mais donner une date.
2. renvoyer à un élément du texte dont fait partie la phrase où il se trouve.
Il repéra dans la rue un homme planté sous un réverbère; cet homme lui parut suspectVotre question
« On utilise « ce » suivi d’un nom de lieu lorsqu’on est sur les lieux? Dans le cas contraire, dois-je utiliser « là-bas »?«
Réponse : on peut utiliser « ce, cette, ces » dans les deux cas, mais si on n’est pas sur les lieux, on est dans le cas 2 et alors, il faut s’assurer que dans le texte qui précède, le lecteur pourra trouver un référent au démonstratif (un élément qui l’éclaire), sinon on ne sera pas compris.D’ailleurs, « là-bas » fonctionne comme « ce, demain, ici… » : on ne sait ce qu’il désigne que si on connaît le cadre de la situation de communication.
Regarde la fille là-bas. « Là-bas » peut désigner le bout d’une rue, le sommet d’une montagne, le fond d’une salle, une fenêtre… Je ne le sais que si je suis dans la situation de communication du locuteur.
De sa fenêtre, il regardait les montagnes : là-bas se formait un orage. Dans cette phrase, le lecteur sait que l’adverbe renvoie à « montagnes ».Cette réponse a été acceptée par Cataclypsme. le 10 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Binecaux, à partir du présent, vous avez autant le droit de vous projeter dans le futur que d’évoquer le passé.
Ce qui est obligatoire, avec « après que », c’est l’indicatif, et, parce qu’il marque la postériorité, un temps composé.
Si vous voulez exprimer la postériorité
– Depuis le Présent, vous avez besoin du passé composé : Après que l’eau a bouilli, j’y plonge les pâtes.
– Depuis un instant du Passé, vous avez besoin du passé antérieur ou du plus que parfait : Après que l’eau avait bouilli, j’y plongeai les pâtes.
– Depuis un point du Futur, vous avez besoin du futur antérieur : Après que l’eau aura bouilli, j’y plongerai les pâtes.Après que l’eau aura bouilli, plonges-y les pâtes
Dans cette phrase, vous vous projetez dans le futur. L’ordre est donné à l’impératif présent car il n’existe pas de temps spécifique pour le futur à l’impératif.
On pourrait employer le futur de l’indicatif pour donner cet ordre :
Après que l’eau aura bouilli, tu y plongeras les pâtes- 2144 vues
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CAPITALISATION : Définition de CAPITALISATION
Un grade militaire est assimilable à un titre de fonction; on l’écrit donc avec une majuscule lorsqu’on s’adresse à la personne qui le détient, par exemple dans l’appel et la salutation d’une lettre. Dans ce cas, la préposition ou la particule (sous, vice) qui précède le nom prend aussi la majuscule. S’il s’agit d’une appellation composée, chacun des noms correspondant à une fonction prend la majuscule.
Monsieur l’Adjudant-Maître,- Madame la Caporale-Chef,- Monsieur le Capitaine de vaisseau,En règle générale, dans le corps d’un texte, lorsqu’on ne s’adresse pas à la personne mais que l’on parle simplement de quelqu’un, on garde la minuscule initiale, que le grade soit accompagné ou non du nom de la personne. BDL
Vous nous demandez de vous corriger. Nous sommes ici pour répondre à des questions précises, Cataclypsme.
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Voici ce qu’en dit la BDL :
La particule adverbiale là s’oppose à ci; là marque donc l’éloignement de quelque chose dans l’espace ou dans le temps par rapport à la personne qui parle. On peut ainsi faire suivre les noms précédés d’un déterminant démonstratif et les pronoms démonstratifs de là, qui s’y joint généralement par un trait d’union.
– Cet ordinateur-là est moins cher que celui-ci. (Le premier ordinateur est plus loin du locuteur que le second.)
– C’était vrai cette fois-là, mais ça ne l’est pas, cette fois-ci. (cette fois-ci représente un événement présent et cette fois-là un événement passé)
– Maintenant que nous avons discuté de ce point-là, nous pouvons aborder ce point-ci. (là se réfère au point dont il vient d’être question, et ci, au point dont on s’apprête à parler)
– J’hésite entre celui-là et celui-là. (langue parlée)
– Ces deux-là ont toujours été inséparables. (Il n’y a ici aucune opposition.)
Mais attention :
Employé avec un démonstratif, là n’est pas toujours précédé d’un trait d’union; il l’est uniquement lorsque le nom est immédiatement précédé du démonstratif et immédiatement suivi de là. Lorsqu’un mot vient se glisser entre le démonstratif et le nom ou entre le nom et là, on omet le trait d’union. On l’omet aussi lorsque là porte sur un nom composé dont les éléments ne sont pas liés par un trait d’union.
Exemples :
– Je n’oublierai jamais ce charmant jeune homme là. (et non : ce charmant jeune homme-là)
– Je suis occupée ce vendredi soir là. (et non : ce vendredi soir-là)
– Je ne mangerai pas cette pomme de terre là. (et non : cette pomme de terre-là; mais : j’adore cet abat-jour-là)
Cette réponse a été acceptée par veronikan. le 9 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Il serait bien de formuler votre question de façon complète et claire.
On comprend, mais ce n’est pas agréable de lire deux mots et de devoir reconstituer la question; contrairement aux moteurs de recherches, on aime bien avoir un peu de quelque chose autour..En effet il faut un infinitif après un premier verbe -ici « va »- la présence d’un adverbe entre les deux verbes -ici « encore »- est fréquente et ne change rien.
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Il semble bien que les américains aient plusieurs origines.
L’Obs du 24 mai 2007 titre : « Les origines des Américains : beaucoup d’Allemands ».Ceci dit, dans la phrase que vous proposez, il semble bien qu’il soit question de l’origine du peuple américain dans sa globalité, c’est à dire de la naissance des États Unis; et donc, il serait sans doute judicieux d’écrire :
Cela relève de la même pulsion aventureuse qui a fait des américains, depuis leur origine, ce peuple toujours en mouvement.- 4796 vues
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« Selon » marque l’idée de point de vue.
Selon Picasso Apollinaire ne connaissait rien à la peinture.
Le titre d’un livre : L’Éternel Féminin selon PicassoLe sens de cette préposition peut glisser légèrement et signifier : « en adoptant le point de vue de »
Ainsi on dira faire un portrait selon Picasso pour signifier « en adoptant son point de vue »
C’est bien le sens que prend la préposition ici : J’ai agi selon vos désirs que le Larousse donne pour exemple et qu’il traduit par « conformément à vos désirs », « selon » marquant qu’il y a « conformité à quelque chose » .
Du coup, on peut dire ou écrire : j’ai fait ce dessin selon Picasso.
J’ai fait ce dessin selon une œuvre de Picasso me semble donc imprécis et vaut mieux, dans ce cas, employer la locution- préposition « d’après » qui elle, exprime précisément la norme, le modèle auquel on se conforme. (TLF)
Cette réponse a été acceptée par Jean. le 9 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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On dit « à cause de » qui indique la cause.
« Avec » marque l’accompagnement, le moyen, l’instrument.. V oyez le TLF : AVEC : Définition de AVECJ’ai pris ce gars pour un voleur à cause de ce qu’il racontait.
« Grâce à » sera employé comme synonyme dans le cas d’une cause positive.
Grâce à son habileté, il parvint à se faire recevoir.———————————-
Il y a un emploi de « avec » qui ressemble à la cause :
Avec son orgueil, comment aurait-il pu accepter une récompense aussi modeste?Mais pour que ce sens soit possible il faut qu’il introduise une caractéristique de la personne et surtout il dépend du nom ou du pronom dont il est détaché. Le groupe avec + nom peut alors être remplacé par un adjectif :
Avec son chapeau, le bonhomme a l’air ridicule. est l’équivalent de : chapeauté (ainsi), le bonhomme a l’air ridicule.
Avec son orgueil, comment cette femme pourrait-elle accepter ce rôle ?
Comment cette femme, si orgueilleuse, pourrait-elle accepter ce rôle ?Votre phrase ne correspond pas à cette structure. Il faudrait réécrire; par exemple : avec tous ses mensonges ce gars pouvait passer pour le voleur.
Cette réponse a été acceptée par Cataclypsme. le 9 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Comme Joëlle je préfèrerais une autre formulation; j’en propose une autre Lucas : » les jupes, l’une blanche, l’autre verte ».
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