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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Général

    Noms de métier :
    Acteur/actrice – agriculteur/agricultrice – instituteur/institutrice – aviateur/aviatrice – créateur/créatrice –  – opérateur/opératrice – recteur/rectrice – percepteur/perceptrice – éditeur/éditrice –  explorateur/exploratrice –  traducteur/traductrice – compositeur/compositrice – décorateur/décoratrice – correcteur/correctrice –  examinateur/examinatrice – cultivateur/cultivatrice…
    Alors pourquoi pas sculpteur/sculptrice ?
    Et beaucoup d’autres mots  : émetteur/émettrice – locuteur/locutrice – novateur/novatrice – – tuteur/tutrice – exécuteur/exécutrice – bienfaiteur/bienfaitrice –

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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Général

    « Douer » et « doter » sont des doublets. Ils viennent tous les deux du latin classique dotare attesté au propre et au figuré :  « pourvoir de »
    Vous pouvez dire aussi bien l’un que l’autre.

    TLF :
    Elle était un de ces êtres que la nature a richement dotés (Kock, Pucelle).Elle était dotée d’une quantité de talents qui me faisaient défaut (Beauvoir, Mém. jeune fille).

    Doué du génie de la corruption, il détruisit l’honnêteté de Lucien en le plongeant dans des nécessités cruelles et en l’en tirant par des consentements tacites à des actions mauvaises ou infâmes… Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes

    —-Mais cet emploi de « doué » sans jugement favorable est vieilli—-

    Lord Byron, doué de tous les avantages, avait peu de chose à reprocher à sa naissance (Chateaubriand, Mémoires.

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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Accords

    La Wallonie a choisi un gouvernement pour elle-même.
    C’est le sens de votre phrase.
    On voit donc que le COD est placé après le verbe, conjugué avec avoir.
    On voit aussi que le pronom  « se » n’est pas COD mais COi et n’intervient pas dans la règle d’accord du participe passé.
    De façon générale : quand un verbe pronominal a un COD,  la règle d’accord suit celle du verbe « avoir ».

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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Question de langue

    Il est vrai, Marla, qu’on rencontre cette formule ici ou là; mais je vous donne raison.
    Le TLF ne mentionne pas « mettre sa main à couper » parmi les très nombreuses expressions qui contiennent le mot « main ».
    De plus, on voit assez bien, comme vous le dites,  qu’il y a fusion par confusion entre : » mettre sa main au feu » et ou « donner sa tête à couper ».

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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Question de langue

    Réputé pour son savoir-faire et sa bienveillance.
    A fait/fait la couverture du journal interne trimestriel.

    Choisissez « a fait » s’il s’agit d’une édition antérieure ou « fait » s’il s’agit de la dernière édition. Notez la ponctuation. Les deux informations sont distinctes : un point convient mieux.

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 17 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Question de langue

    Je suis heureuse de pouvoir dire que vous avez, tous les deux, raison.

    Lorsqu’ils se trouvent dans une phrase négative avec ne… pas, ne… plus, etc., l’article indéfini (un, une, des) et l’article partitif (du, de la, des) sont habituellement réduits à de (ou d’) devant le complément direct. BDL
    ——-
    Il y a cependant une nuance de sens entre « de » et « un » :
    Je n’ai pas trouvé de stylo dans ta trousse.
    « De » signifie ici « n’importe quel » (sinon on aurait « le stylo ».
    Si on écrivait : je n’ai pas trouvé un stylo dans ta trousse, cela signifierait qu’il n’y en a pas un seul -« un » est ici le nombre)
    Vous ne devriez pas proposer de réunion supplémentaire 
    C’est la même chose ici : le « de » est indéfini : « n’importe quelle réunion ».
    Avec  : vous ne devriez pas proposer une réunion supplémentaire, on n’a plus le sens de « n’importe quelle »; cette réunion est moins indéfinie, elle est désignée comme ayant déjà une réalité, au moins dans les esprits.

     

    Cette réponse a été acceptée par EwaL. le 17 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 septembre 2019 dans Accords

    Oui parce qu’il y a une différence importante entre « le voile » qui  veut désigner ici une pièce d’étoffe très fine, donc une matière*, « les voiles » (masculin pluriel) qui renvoie à la pièce vestimentaire  et « les voiles » (féminin pluriel) qu’on rencontre souvent au sens nautique.

    *on dit « en voile » comme on dit « en coton » ou « en laine »

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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2019 dans Général

    Dans « toutes ensemble »   « toutes est … pronom.
    nous sommes arrivées toutes ensemble : nous sommes toutes là.
    nous sommes arrivées tous ensemble : nous sommes tous là.

    Voici des cas où « tout’ est adverbe devant un adjectif mais se décline au féminin quand même :
    Ce pantalon est tout blanc/ cette robe est toute blanche
    Et un cas plus « classique » où il accompagne un autre adverbe :
    Il s’avança tout naturellement vers lui.

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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2019 dans Question de langue

    « Je suis allée confronter mon voisin « .
    Ici il doit y avoir confusion avec « affronter ».
    « Ils vont confronter cet homme accusé de vol  »
    Et là, confusion avec « confondre ».

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  • Grand maître Demandé le 15 septembre 2019 dans Accords

    Voici ce que dit le JO  1990 dans :  Rectifications de l’orthographe

    On généralisera l’invariabilité du participe passé de laisser dans le cas où il est suivi d’un infinitif, dont l’accord est pour le moins incertain dans l’usage, en l’alignant sur celui de faire, qui reste invariable dans cette position.On écrira donc dans tous les cas : elle s’est laissé mourir sans accorder le participe (comme dans elle s’est fait maigrir), et de même elle s’est laissé séduire (comme elle s’est fait féliciter), je les ai laissé partir (comme je les ai fait partir).

    Il se peut donc, Ops, que vous trouviez des cas où l’accord a été fait, et surtout dans des écrits antérieurs à ces rectifications.

     

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