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Le premier à avoir eu le ….
Pourquoi le mot souligné ne peut pas être le verbe « avoir » ?
Jamais le verbe « avoir » ne peut être suivi d’un autre verbe à l’infinitif.
S’il est suivi d’un verbe, c’est que lui-même est un auxiliaire, c’est à dire qu’il n’a pas de sens plein mais sert à construire un temps composé.
Il est alors toujours suivi d’un participe passé. Il a oublié ses clés – il a franchi la frontière – il a eu peur … : ce sont les passés composés des verbes oublier, franchir, avoir.Pourquoi « à » est ici une préposition ?
Le verbe qui suit une préposition est toujours à l’infinitif : avoir eu est un infinitif (passé).
On peut alterner avec d’autres prépositions (le sens change évidemment mais pas la construction)
Il est le premier à avoir eu l’idée de sortir – il est fier d’avoir eu l’idée de sortir – il est félicité pour avoir eu l’idée de sortir...Quel est le temps du verbe de votre début de phrase ?
Il est le premier à avoir eu l’idée de sortir
Il est le premier à avoir pris la parole – il est le premier à avoir franchi la frontière – il est le premier à avoir ouvert les yeux…
Nous avons là les verbes prendre, franchir, ouvrir, et pour votre phrase avoir à l’infinitif passé. L’action indiquée par ce temps est antérieure au verbe conjugué (ici être à chaque fois). Si l’action était simultanée nous aurions :
il est le premier à prendre la parole, à franchir la frontière, à ouvrir les yeux et il est le premier à avoir l’idée de sortir.- 1854 vues
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Un avis de recherche est un document destiné à informer le public de la recherche d’un criminel ou d’une personne disparue
Par conséquent il faut plutôt dire : elle fera l’objet d’un avis de recherche.On ne dirait ni :° elle sera mise sur un document ni °elle sera mise sur document
Cette réponse a été acceptée par CG34. le 20 août 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Tu me l’as envoyée = tu me la as envoyée = tu m’as envoyé une photo
| l’ | est le pronom « la » élidé devant le mot qui suit (dont l’initiale est une voyelle), et reprend « une photo ».
Reste le verbe au passé composé 2ème personne du singulier.- 18741 vues
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L’expression de pire en pire signifie « de plus en plus mal ». Quand une situation déjà jugée grave s’aggrave encore, on peut dire qu’elle va de pire en pire.
Cette expression est utilisée familièrement à la place de l’expression de pis en pis*, qui appartient aujourd’hui à la langue littéraire. Il est donc acceptable de l’utiliser, même si elle est parfois critiquée par les puristes.
Il vaudrait mieux dire ou écrire, si vous voulez adopter un langage soutenu :
Ses résultats sont de plus en plus mauvais – ses résultats sont toujours plus mauvais ou toujours pire – ses résultats empirent.*de pis en pis = de plus en plus mal
« Pis » est le superlatif de « mal », c’est donc, comme « mal », un adverbe—> « pire » est le superlatif de l’adjectif « mauvais » (=plus mauvais)
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Il ne s’agit pas de théories mais de bien comprendre ce qu’est un pléonasme Edwin.
Vous écrivez : Selon cette théorie, un pléonasme, il s’agit aussi de dire une chose qui est déjà claire sans que l’on ait à la dire.
Il n’est dit nulle part qu’il s’agit d’une chose déjà claire.
Si quelqu’un me voit pleurer et que je dis : » je pleure, tu vois ». Ce n’est pas un pléonasme.Un pléonasme est la répétition d’une notion qui est inutile par l’emploi d’un mot qui n’apporte aucune information supplémentaire au premier.
Je sors dehors est sans doute un pléonasme parce que « sortir » signifie déjà « passer du dedans au dehors ».
Je continue encore de lire est un pléonasme parce que la notion de « encore » est présente dans le verbe « continuer ».
Ils collaborent ensemble est un pléonasme parce que des personnes qui collaborent travaillent ensemble.
Un jeune bébé – un bénévole volontaire – consteller d’étoiles – un démon maléfique… autant de pléonasmes.
Le pléonasme concerne les mots, pas les situations.Savoir si un pléonasme est une erreur de style ou au contraire un effet de style signifiant est encore autre chose.
Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qu’on appelle vu (Molière) : La phrase est fortement pléonastique mais c’est un choix de l’auteur en vue d’un effet expressif particulier.- 1682 vues
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Être au volant signifie être aux commandes d’un véhicule. Le terme véhicule est générique et, comme vous le faites remarquer, on peut être au volant d’une automobile, d’un camion, d’un autobus, d’un canot à moteur, etc.
Il ne faut pas voir des pléonasmes partout.
Il me semble comprendre que vous soulignez le fait qu’il est parfois inutile de préciser quelque chose parce que l’émetteur du message et son récepteur savant de quoi ils parlent. Il est vrai que si je dis à mon mari que je suis au volant, il sait très bien que je ne suis pas au volant d’un camion.Mais la précision n’est pas pour autant un pléonasme parce qu’il ne s’agit pas d’une répétition à ce qui a été énoncé. Je peux d’ailleurs être au volant d’une voiture qui n’est pas à moi sans vouloir le préciser.
Dans le mot « volant » il n’y a pas nécessairement la notion d’automobile.
Autre exemple : ce peut être avec fierté que j’annonce : je suis au volant de ma voiture: avec un accent sur le possessif « ma ».Cette réponse a été acceptée par Edwindwianto. le 22 août 2020 Vous avez gagné 15 points.
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en athlétisme – en algèbre – en arithmétique – en allemand – en italien – en histoire – en acrobatie – en alpinisme : avec un nom commençant par un son voyelle on a toujours « en »
Le TLF Pour expliquer l’emploi de « à + article » :
————————-
b) […] [L’espace est une chose abstraite]− [Le complément est un domaine abstrait] En peinture aussi bien qu’en littérature (Gide) […]− [Le complément est un domaine où s’exercent]♦ [la spécialisation de quelqu’un ou de quelque chose] Artiste peintre ou peintre en bâtiment? (Camus)♦ [la capacité, la performance de quelqu’un ou de qquelque chose ] Il doit prouver pour la première fois ma capacité en administration (Chateaubriand)
[…]Remarque Il faut observer que tous ces compléments, le plus souvent indéterminés, ont généralement une valeur nominale très faible. En introduit un complément à valeur abstraite par opposition au complément plus concret introduit par dans. Avec en l’idée d’intériorité s’est amoindrie au profit d’une sorte d’ambiance. C’est pourquoi en est propre à suggérer un état, une situation. […]La préposition en n’alterne avec à que devant certains substantifs féminins et quelques substantifs masculins à initiale vocalique qui ne sont pas incompatibles avec l’idée d’intériorité.
[…] L’article livre en combinaison avec à une valeur de détermination, celle de généralité étant fournie par en qui exclut l’article ; on notera que la préposition en figure essentiellement dans des syntagmes plus ou moins figés :
il travaille à l’usine (de chez Renault) / il travaille en usine
à l’appartement / en appartement
à la Bourse / en Bourse
à la campagne / en campagne
à la cour / en cours d’assises
à la face / en face
à la faculté / en faculté
à la gare / en gare
à l’hôtel / en hôtel
à la maison / en maison de
à la mer / en mer
à la place de / en place
à la prison / en prison
à la tête / en tête
à l’usine / en usine
à la ville / en ville—————–
Ceci explique que les noms de sports (hormis ceux dont le nom commence par un son voyelle) soient fréquemment précédés de la préposition « à ».
Et donc la différence qui peut exister entre « il est bon en football » et au football est une question de point de vue : considère-t-on le football comme un domaine abstrait . On emploie « en ». Comme une expérience concrète ? on emploie à + le –>au
Pour ce qui concerne le tir à l’arc, il se peut que la pratique soit trop récente pour être traitée linguistiquement comme un domaine abstrait et qu’on le voie davantage comme une expérience concrète.- 2559 vues
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– le rythme des supports doit être en cohérence avec les différentes trames qui constituent le tissu urbain.
Cette phrase complexe peut se décomposer ainsi :1. le rythme des supports doit être en cohérence avec les différentes trames
2. les différentes trames (sujet)constituent le tissu urbain
—> qui constituent le tissu urbain (le pronom « qui » remplace « les différentes trames » GN sujet).– le rythme des supports doit être en cohérence avec les différentes trames dont est constitué le tissu urbain.
Cette phrase complexe peut se décomposer ainsi :1. le rythme des supports doit être en cohérence avec les différentes trames
2. le tissu urbain est constitué de ces différentes trames (complément introduit par la préposition « de ») .
—-> dont est constitué le tissu urbain (le pronom « dont » remplace « de ces différentes trames » GN complément introduit par la préposition « de ».- 951 vues
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Bonjour, je dois transposer un texte au passé au présent, et j’ai l’impression que la version « tout mettre au présent » serait fausse
Votre question ne porte pas uniquement sur la concordance des temps mais sur les énoncé coupés ou ancrés dans la situation de communication* (voyez le lien que je vous propose ci-dessous qui peut vous être utile)Transposer un texte au présent ne veut pas dire mettre tous les verbes du texte au présent.
Voici le jeu des temps (je simplifie volontairement mais c’est déjà l’essentiel)
– Pour un énoncé au passé (coupé de la situation de communication) :- faits repères (temps de référence) au passé simple et à l’imparfait
- retours en arrière : plus que parfait et imparfait
- projections en avant : futur du passé (forme du conditionnel)
– Pour un énoncé au présent (ancré dans la situation de communication)
- faits repères (temps de référence) au présent
- retours en arrière : passé composé et imparfait
- projections en avant : futur
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leur vision s’était fait submerger par l’insoutenable clarté radieuse
Faire est ici un semi-auxiliaire dont le sens est dit factitif. Il n’a pas son sens plein de donner naissance ou accomplir ou fabriquer… *
C’est pourquoi il n’a pas de COD : « vision n’est pas complément d’objet direct de « faire » mais sujet (objet) de submerger (lui même accompagné du semi-auxiliaire « faire » au plus que parfait) infinitif qui a comme complément (agent) « clarté).
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