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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2021 dans Conjugaison

    Non Varto. Relisez mon message.
    Demandez-vous si j’ai eu une trottinette (>que j’ai eue) est un fait dans votre phrase .
    On peut répondre que oui, c’est un fait. Le verbe doit être à l’indicatif, temps du réel.

    Ce qui est mis en doute dans cette phrase, par la proposition principale elles ne sont pas certaines n’est pas ce fait mais  si la trottinette est ou non une contrefaçon.
    Pour marquer la plus ou moins grande certitude on utilisera pour le verbe « être »  l’indicatif ou le subjonctif :
    1. Elles ne sont pas certaines que la trottinette que j’ai eue est une contrefaçon.
    2. Elles ne sont pas certaines que la trottinette que j’ai eue soit une contrefaçon.
    Les deux temps sont corrects. En 2, l’incertitude exprimée est plus grande.

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2021 dans Général

    Depuis la dernière réforme de l’orthographe, on traite le mot étranger comme un mot français : la marque du pluriel est  l’adjonction du ‘S’ final.
    Et d’ailleurs l’anglais a la même marque du pluriel :  « dog » > dogs.
    Écrivez donc  des hot-dogs.

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  • Grand maître Demandé le 3 janvier 2021 dans Conjugaison

    Il existe deux « que » qui sont en réalité deux mots différents.

    – que conjonction de subordination : 1 Je veux que tu aies une belle trottinette.
    Voici les deux phrases de base : a. je veux – b. que tu aies une belle trottinette
    La conjonction sert à relier deux propositions.

    – que pronom relatif : 2 La trottinette que tu as eue à Noël est belle.
    Le pronom relatif sert à relier deux propositions + à remplacer un nom (c’est un pronom qui relie)
    Le pronom relatif « que » est toujours COD.
    Voici les deux phrases de base : a.cette trottinette est belle – b.j’ai eu cette trottinette à Noël : l’élément souligné est COD et remplacé par « que » dans la phrase complexe 2

    Le subjonctif se rencontre parfois dans la proposition introduite par la conjonction  « que », plus rarement après le pronom relatif (langue soutenue).
    Il est sûr que tu as une belle trottinette : ici on énonce un fait réel. Indicatif après la conjonction
    Je veux enfin une veste que je puisse porter : ici on énonce un souhait (le fait n’est pas réel, il est à réaliser).
    La présence d’un « que » n’est donc pas un repère suffisant pour utiliser le subjonctif.

    Dans votre phrase vous avez
    – un « que » conjonction  : elles pensent que la trottinette est fausse : « est fausse » est présenté comme un fait (pas de doute dans l’esprit de « elles »).
    – un « que » pronom relatif  : que j’ai eue où que remplace « trottinette », antécédent réel

    Grammaire(8): les valeurs du subjonctif. – Les Cours Julien

    Remarque : que signifie pour une trottinette le fait d’être fausse ? Le terme semble inapproprié.

    Cette réponse a été acceptée par Vartol. le 3 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 31 décembre 2020 dans Question de langue

    Rouspéter : réclamer, protester contre quelque chose qui paraît injuste ou vexatoire. Synonymes populaires, familiers : râler, ronchonner.  TLF
    Pour une langue non familière, de niveau plus soutenu, utilisez réprimander  quelqu’un ou plus simplement  faire des reproches à quelqu’un.
    Son professeur l’a réprimandé >> Il s’est fait réprimander par son professeur.

    La construction se faire + infinitif n’est possible qu’avec des verbes transitifs (avec COD).
    Elle est le résultat de la transformation d’une phrase de ce schéma : sujet + verbe + COD.

    1 Les parents  réprimandent leurs enfants > 2 les enfants se font réprimander par leurs parents
    1 Son ami l’a raccompagnée jusque chez elle > 2 elle s’est fait raccompagner jusque chez elle par son ami

    Cette réponse a été acceptée par sprin9. le 4 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 30 décembre 2020 dans Question de langue

    Excellente remarque !
    Étymologie du mot « laser » : Emprunté au terme anglo-américain laser […]  (formé des initiales de Light Amplification by the Stimulated Emission of Radiation

    Le fait que le mot soit au masculin et en effet remarquable, quand on sait que le tout récent mot « covid » (acronyme anglais signifiant coronavirus disease, a été décrété féminin parce que « disease » se traduit en français par un mot féminin « maladie ».
    Ce choix du féminin est contestable pour plusieurs raison :
    – le masculin faisant office de neutre en français, un acronyme s’en accommode bien.
    – En français les mots qui se terminent par le son [id] sont masculins : un vide – un solide – un bolide – un liquide…
    – Spontanément, les français le mettaient au masculin.

    Le coronavirus, la Covid-19. Gardienne sourcilleuse du bon usage de la langue française, l’Académie française recommande d’utiliser le terme Covid-19 au féminin, alors même que l’usage majoritaire en France est d’utiliser ce terme apparu avec l’épidémie de coronavirus au masculin. Tempête dans un verre d’eau ? Les Académiciens sont certainement dans leur rôle en rappelant une règle simple de grammaire : pour un acronyme c’est le genre du mot principal qui compte. «Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. (…) On devrait donc dire la covid 19, puisque le noyau est un équivalent du nom français féminin maladie», précise l’Académie française dans un communiqué. –  Libération –


    […]«laser» est l’acronyme de light amplification by stimulated emission of radiation, dont le mot noyau, amplification, est féminin. Ce qui n’empêche pas «laser» d’être toujours présenté comme masculin, y compris par… le dictionnaire de l’Académie française ! Et ce n’est pas une exception : selon lui, «radar» et «sonar» sont dans le même cas. La NR Langue française

    Ces deux exemples montrent bien que le genre donné à un acronyme est parfaitement aléatoire !

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  • Grand maître Demandé le 30 décembre 2020 dans Question de langue

    Je viens de relire la question du 19 décembre de ggauchet (que vous avez dû lire) et les réponses qu’on lui faites.
    En effet cela mérite éclaircissement :

    Banque de Dépannage Linguistique :
    En dehors de ce contexte*, l’enchaînement là où est tout à fait correct. Il peut être utilisé avec une valeur spatiale au sens d’« à l’endroit où », ou encore avec le sens de « dans le cas où ». Il peut aussi marquer une opposition et signifier « tandis que, alors que ».

    *en dehors de la formule d’insistance « c’est…que »

    Exemples :
    –  J’ai acheté ma voiture là où vous avez acheté la vôtre.

    –  Christian a retrouvé ses lunettes là où il les avait laissées.
    –  Là où il m’exaspère le plus, c’est lorsqu’il se prend pour le nombril du monde.
    –  Il pense et il parle là où il devrait agir.

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  • Grand maître Demandé le 30 décembre 2020 dans Question de langue

    C’est … que  permet de mettre en évidence un élément de la phrase. C’est une structure emphatique.
    C’est elle que j’ai rencontrée.
    C’est dans le placard que j’ai trouvé ce dossier.
    C’est en me promenant que j’ai perdu mon bracelet.

    C’est ici que je suis né.

    On rencontre parfois  : c’est ici où  mais cet emploi du relatif « où » est condamné par plusieurs grammairiens qui le qualifient de familier, voire de pléonastique, alors que d’autres l’analysent comme un archaïsme. C’est pourquoi on préférera l’emploi de c’est là que. (BDL)

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  • Grand maître Demandé le 29 décembre 2020 dans Question de langue

    Il s’agit là du sens des prépositions.
    Si le français n’est pas votre langue maternelle, ce qu’il semble, sinon vous ne poseriez pas la question, le plus simple est d’aller voir dans un dictionnaire bilangue quel est la traduction dans votre langue de « sur », « contre », « au ».

    Au mur = à le mur : la préposition « à » indique un déplacement : je colle une affiche au mur signifie que je l’y place.
    Contre le mur : la préposition « contre » porte la notion de soutien : je place une échelle contre le mur.
    Sur le mur : la préposition « sur » indique qu’un objet est au-dessus d’un espace ou d’un objet : il y a des tessons sur le mur.

    Selon votre choix vous exprimez donc des points de vue différents.
    Mais attention ! l’utilisation des prépositions est tout en nuances, et le sens varie selon les mots qu’elles relient.

    J’ai le dos au mur :
    on évoque la position du dos tourné vers le mur
    J’accroche une liste au mur
    : mouvement.
    j’ai le dos contre le mur :
    on  évoque le contact avec le mur.
    J’écris sur le mur :
    c’est la surface plane du mur qui est retenue.
    Je suis sur le mur : il y a là indication du sommet du mur.

     

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  • Grand maître Demandé le 29 décembre 2020 dans Accords

    … trop d’hésitations, tout comme l’excès de défenses, nous empêche(nt) d’avancer.

    Le mot « défense » ne convient pas. Je parlerais plutôt d’un désir de se préserver, de se protéger ou de repli sur soi.

    Trop d’hésitation, tout comme le désir excessif de protection, nous empêchent d’avancer.
    « Comme » porte ici une idée d’addition (pas de comparaison). Les deux sujets commanderont le verbe qui sera au pluriel.
    Je préfère garder le singulier à « hésitation » parce que « désir » est lui forcément au singulier, mais ce n’est pas une obligation.
    Au singulier, « hésitation » est plus abstrait et désigne une disposition d’esprit, alors qu’au pluriel, « hésitations », il évoque une succession d’attitudes concrètes.

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  • Grand maître Demandé le 29 décembre 2020 dans Accords

    « Dont » et « que » ont des fonctions différentes.
    L’homme que tu vois est un acteur.
    Cette phrase est composée de deux propositions :
    – l’homme (cet homme) est un acteur
    – que tu vois (tu vois cet homme) —> « que » remplace le COD (cet homme) du verbe voir

    L’homme dont je t’ai parlé est un acteur.
    Cette phrase est composée de deux propositions :
    – L’homme (cet homme) est un acteur
    – dont je t’ai parlé (je t’ai parlé de cet homme) —> « dont » remplace le COI* (de cet homme) du verbe parler

    *le Complément qui est remplacé par « dont »  est toujours précédé de la préposition « de ».
    La maison dont on aperçoit le toit est très vieille.
    – la maison (cette maison) est très vieille
    – dont on aperçoit le toit  (on aperçoit le toit de cette maison)
    En ce cas « dont remplace (maison) un complément du nom , introduit par « de ».
    —> dont remplace un complément introduit par « de », soit un complément d’objet indirect, soit un complément du nom .
    —-> que remplace toujours un complément d’objet direct.

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