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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 24 août 2020 dans Général

    Je préfère nettement « courrier électronique » à « e-mail » qui dit la même chose en anglais. Pourquoi même ne pas écrire (selon les supports) « courrier-e ».
    Et donc, plutôt que « adresse e-mail »  :  il vaut mieux choisir ‘ »adresse électronique ». Ainsi pas de problème, vous savez faire l’accord.

    Pour répondre quand même à votre question, comme « mail » est un nom en anglais, il peut se mettre au pluriel : des adresses e-mails.
    Mais si vous voulez mon avis, qui se traduit précisément ainsi : « adresse de courrier électronique » ; « courrier (en anglais « mail ») est de trop et c’est bien lui qui devrait tomber et pas le « e » qui signifie « électronique »
    Si vous tenez à écrire « adresse mail » faites le pluriel qui vous plaira : adresses mails ou adresse mail car le deuxième nom, « mail » ou « mails » est en apposition et peut supporter les deux formes : singulier généralisant ou pluriel.

    Mais vous avouerez que notre mode des anglicismes aboutit parfois à des choses un peu absurdes… non ?

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  • Grand maître Demandé le 24 août 2020 dans Conjugaison


    Seul le subjonctif plus que parfait  a une valeur de conditionnel du passé. L’imparfait du subjonctif n’a pas cette valeur

    Banque de dépannage linguistique :
    […] le plus-que-parfait de l’indicatif et le conditionnel passé peuvent tous deux être remplacés par le plus-que-parfait du subjonctif dans ce contexte.

    Exemples :

    – Si j’eusse compris ce qu’elle voulait dire, j’eusse réagi tout autrement.

    – Si le film eût été plus court, il eût probablement été moins bon.

    Cette interchangeabilité s’explique. Le conditionnel n’existant pas en latin, c’est le mode subjonctif qui permettait d’exprimer les faits irréels et la possibilité, le mode indicatif étant réservé au probable. Le conditionnel a introduit la notion de possibilité à l’intérieur du mode indicatif et c’est généralement ce temps qu’on emploie aujourd’hui pour exprimer la conséquence d’une condition. Dans la langue littéraire, on emploie encore parfois le subjonctif dans ce contexte; on peut alors l’employer pour exprimer la condition et la conséquence – contrairement au conditionnel, qui ne peut exprimer que la conséquence.

    Puisqu’il est interchangeable avec le conditionnel passé, on a longtemps appelé conditionnel passé deuxième forme le plus-que-parfait du subjonctif dans ce contexte. La majorité des grammairiens rejettent aujourd’hui cette appellation, puisqu’elle prête inutilement à confusion.

    ——
    J’espère avoir compris votre question  Fitzz.

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  • Grand maître Demandé le 24 août 2020 dans Question de langue

    Il faut préciser que si bien des mots, dont bien des prépositions peuvent suivre « à l’envi »,  ce n’est pas l’expression qui les demande.
    Je reprends quelques exemples de la page du lien de Prince ;

    1. Pour nous séduire, les publicitaires recourent à l’envi aux situations cocasses. le verbe « recourir » se construit avec la préposition à  (aux =à les)
    2. À la mêlée, les joueurs semblent se jeter à l’envi sur le convoité ballon ovale. « Se jeter » demande un complément avec préposition ; ici « sur ».
    3. Les chiens du quartier aboient à l’envi dès qu’ils entendent hurler la sirène. « dès que » est une conjonction de subordination de temps reliant la subordonnée et la principale
    4. Je n’ai pas l’intention de vous laisser bavarder à l’envi pendant mes cours. « pendant » est une préposition qui introduit un complément circonstanciel de temps
    5. Quand je me suis éveillé, les oiseaux chantaient à l’envi dans les arbres. « dans » est une préposition qui introduit un complément circonstanciel de lieu

    Les adverbes ne sont pas suivis de mots particuliers, celui-ci vient modifier le sens d’un verbe et n’influe pas sur la construction de la phrase.

    Cette réponse a été acceptée par Your. le 25 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 août 2020 dans Général

    Le sujet de la proposition infinitive peut être datif – coi) ou accusatif – COD. Ici « lui » ou « la » quand l’infinitif a un complément.
    Dans ce cas, je préfère le pronom Coi qui fait qu’on considère le pronom comme complément d’agent plutôt que comme un véritable sujet sujet : Les policiers voulaient lui faire procéder à une reconnaissance = Les policiers voulaient faire procéder à une reconnaissance par lui (par exemple : par le témoin).

    Mais il la fait pleurer = il fait pleurer elle (COD) : ici le « sujet » de pleurer est plutôt, à mon avis un COD de la locution verbale « faire pleurer »

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  • Grand maître Demandé le 22 août 2020 dans Accords

    « Se faire à » est une locution verbale qui signifie s’habituer.

    Il n’y a pas accord avec le sujet car faire n’a pas un sens plein
    Elle a eu du mal à s’adapter, à la longue, elle s’y est fait.

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  • Grand maître Demandé le 22 août 2020 dans Accords

    Seul le pluriel est correct dans la relative.
    Voici ce que la phrase signifierait avec le singulier, c’est à dire si la proposition relative était une expansion du pronom « un »  (je prends d’abord un autre exemple) :
    Un des plus beaux hommes qu’elle avait rencontré se tenait devant elle
    Un homme, parmi les plus beaux hommes hommes,  qu’elle avait rencontré, se tenait devant elle
    La relative serait alors déplaçable et pourrait se placer juste à côté de l’antécédent du pronom « qui » :
    Un homme qu’elle avait rencontré, parmi les plus beaux hommes, se tenait devant elle
    La phrase n’a pas de sens : quelle est la fonction de « parmi les plus beaux hommes » ?

    Avec la phrase qui nous a été soumise :

    Un des plus beaux cadeaux qui lui ait jamais été offert était un livre
    Un cadeau, parmi les plus beaux cadeaux, qui lui ait jamais été offert, était un livre
    Un cadeau qui lui ait jamais été offert, parmi les plus beaux cadeaux, était un livre.

    Il faut donc écrire sans hésitation :

    Un cadeau, parmi les plus beaux cadeaux qui lui lui aient jamais été offerts, était un livre.
    Qui d’ailleurs peut se réduire à : un des cadeaux était un livre

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  • Grand maître Demandé le 21 août 2020 dans Accords

    Le complément d’objet indirect n’a aucune incidence sur l’accord. On ne s’en occupe pas pour appliquer la règle du participe passé qui reste la même avec ou sans COI.

    Cette réponse a été acceptée par Anonyme. le 21 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 août 2020 dans Général

    Je ne pense pas non plus qu’il y ait pléonasme avec les « bien plus grandes géantes immobiles ».
    Pour « culminant » on trouve aussi cime ou ligne culminante ou encore dôme culminant
    Ce qui me gêne c’est que dans le terme « culminant » il y a une notion de plus haut degré alors que justement  les géantes sont encore dépassées par d’autres géantes.
    Dans le même ordre d’idée, je n’emploierais pas non plus l’expression un peu courante sinon familière « n’avait rien à envier » qui évoque davantage une égalité qu’une supériorité

    Je me permets une suggestion :
    Derrière elles se profilaient de bien plus grandes géantes immobiles qui surpassaient  encore les formidables montagnes ceinturant le mont Nassia.

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  • Grand maître Demandé le 21 août 2020 dans Accords

    Il ne faut surtout pas !
    Le « e » est nécessaire pour faire l’accord avec le COD « que » féminin singulier qui remplace « mer » et qui est placé avant le verbe accompagné du participe passé « avoir ».
    Word se trompe!

    Cette réponse a été acceptée par MamorukunBE. le 21 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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