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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Conjugaison

    Il faut bien comprendre que ce sont justement les temps choisis dans un texte, et dans une phrase donnée, qui indiquent comment se situent les faits sur l’axe du temps.
    Exemples dans le système du présent :

    1 De plus, un curieux changement s’est fait dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il demeure calme, devient soudain plus sérieux.
    2 De plus, un curieux changement se fait dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il demeure calme, devient soudain plus sérieux.
    3 De plus, un curieux changement s’est fait dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il soit demeuré calme, est devenu soudain plus sérieux.
    C’est l’émetteur du message qui sait :
    – si le fait n°1 a eu lieu antérieurement (retour en arrière=) aux deux autres faits et alors il formule le message 1
    – s’il énonce des faits successifs situé sur le même point de l’axe du temps, et il formule le message 2
    – si tous les faits qu’il énonce sont antérieurs (retours en arrière) au point repère de son récit; et il formule le message 3

    C’est la même chose dans un récit au système du passé : on choisira des temps composés pour les retours en arrière des imparfaits et des passés simples pour des faits sur le point repère du récit.

    ——-
    Alors quelle est la différence entre le plus que parfait et le passé antérieur ?
    Le plus que parfait :

    • il présente un fait passé, antérieur à un autre fait passé dont le verbe est à l’imparfait, au passé simple ou au passé composé : Exemples :
    -Quand il avait bu, il se sentait très enjoué.
    -Ils avaient terminé quand nous arrivâmes (ou nous sommes arrivés).
    • Il exprime un fait considéré dans son déroulement: Exemple :
    Il avait neigé toute la nuit.

    Le passé antérieur :

    • Il exprime un fait antérieur par rapport à une autre action au passé simple : Exemple :
    Quand il eut achevé son travail, il se reposa en écoutant de la musique.
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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Question de langue

    Le pronom relatif COD  « que » reprend le nom « produit ». Il est COD dans la proposition relative.
    que vous souhaiteriez que X mette en avant = vous souhaiteriez que X mette ce produit en  avant

    Le pronom relatif « dont n’est jamais COD. Il est complément introduit par « de »

    Si la rencontre du pronom relatif « que » et la conjonction de subordination « que » vous gêne :
    Avez-vous une idée du produit que vous souhaiteriez voir mettre en avant par X ?
    Ou plus simplement : Quel produit souhaiteriez-vous que X mette en avant ? En avez-vous une idée ?

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 25 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Conjugaison

    Tout d’abord, levons un flou.
    Le passé simple ne traduit pas une action rapide. Je peux dire aussi bien : je dormais longtemps que je dormis longtemps. La différence est entre l’aspect non accompli de l’imparfait : on considère le fait en cours de déroulement et l’aspect accompli du passé simple : le processus est considéré dans sa globalité.

    1 De plus, un curieux changement s’était fait dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il fut demeuré calme, était soudain devenu plus sérieux.
    Les temps sont tous ici des temps composés qui marquent  l’antériorité et ceci n’a rien à voir avec le fait qu’il s’agisse d’un récit dans le récit.
    Le narrateur laisse raconter un de ses personnages qui va raconter en prenant comme repère sa propre situation c’est tout.

    Il peut très bien choisir des passés simples :
    2 De plus, un curieux changement se fit dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il demeura calme, devint  soudain  plus sérieux.

    Le choix entre 1 et 2 se fera en fonction de son propre récit : veut-il dire ce qui s’est passé avant ce qui constitue le moment qu’il raconte ?  il choisira la phrase 1. Au contraire, ce qu’il dit appartient au moment qu’ il a choisi comme point de repère de son récit ? Il choisira la phrase 2.

    J’espère avoir été claire. N’hésitez pas à poser d’autres questions sinon.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Conjugaison

    En règle générale, il faut savoir si les sujets s’ajoutent ou ne s’ajoutent pas. Avec les coordinations qui habituellement ajoutent un terme à l’autre (et, virgule) l’accord se fait au pluriel (aux réserves près, ci-dessus*). Mais la coordination ne comporte pas toujours cette idée d’addition, en particulier avec  (Cordial)
    *- les sujets sont synonymes ou expriment une même idée Le courage, la volonté de cet homme impressionne ces proches.
    – les sujets sont en gradation : Un regard, un geste, une plaisanterie est parfois suffisant.
    ——-

    On peut considérer que ces sujets : impliquer, motiver, intéresser,  sont des facettes d’un même objectif : réussir à retenir l’attention des élèves
    Impliquer, motiver, intéresser les élèves, (tel) allait être mon défi durant quinze jours.

    Mais le pluriel est possible également, notamment s’il y a ensuite développement de chacun de ces objectifs.
    C’est le contexte qui trancherait alors.

    Cette réponse a été acceptée par joey. le 26 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Accords

    Je suis d’accord avec votre analyse MamorukunBE

    Cette réponse a été acceptée par MamorukunBE. le 25 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Général
    littéraire : Le disputer en : rivaliser de. (Le Robert en ligne)

    Voyez aussi cette page :
    le disputer à : À la fortune du mot

    Il m’est difficile de trancher. Cette expression semble assez peu recensée dans les dictionnaire.
    L’emploi transitif dans ce sens concerne le verbe disputer et non le pronominal.
    J’écrirais donc : À l’équateur, les forêts tropicales  le disputaient aux savanes ancestrales à qui elle léguaient de menus arbres comme symbole d’entente durable.

    Mais attendons d’autres avis.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Question de langue

    Les phrases équivalentes sont celles que vous a donné Prince :

    Fussè-je devant la mort, je ne le dirais pas  —>  même si j’étais devant la mort, je ne le dirais pas
    Dussent-elles ne pas avoir le sens commun — > même si elles ne doivent pas avoir le sens commun

    L’imparfait du du subjonctif a ici une valeur extensive  il renchérit sur ce qui vient d’être dit . Comme la conjonction de subordination « même si » il souligne la réalité du fait le plus improbable et conséquemment le plus significatif pour ce que l’on veut faire admettre

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Question de langue

    Si on peut le dire et on le fait même couramment : la liaison est plus mauvaise qu’hier. C’est le gâteau le plus mauvais que j’aie mangé.

    Cette réponse a été acceptée par Edwindwianto. le 29 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Question de langue

    Tu sais c’est qui —->  tu sais qui c’est
    tu sais qui est venu – tu sais comment il s’appelle – tu sais pourquoi il vient – tu sais le trouver – tu sais lequel prendre
    Remarquez les mots interrogatifs qui, comment, pourquoi, où, lequel …
    Tu sais et c’est sont deux propositions. elles sont reliées par « qui » ici pronom interrogatif.
    Tu sais  introduit une interrogative indirecte et le pronom interrogatif est introducteur de ces paroles et se place avant elles comme d’ailleurs dans l’interrogative directe : qui est-ce ? Où vas-tu ? Pourquoi vient-il ? …

    iI demande qui c’est – il ignore qui c’est – il comprend qui c’est – il voit qui c’est ….
    Même chose évidemment pour « tu sais c’est quoi » —> « tu sais ce que c’est »

    Mieux bien sûr : tu sais de qui il s’agit – tu sais ce dont il s’agit qui évite la rencontre d’homonymes « sait/c’est ».

    Cette réponse a été acceptée par pastor_of_muppets. le 16 septembre 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Général

    Le syntagme est un groupe de mots autour d’un noyau.

    Le syntagme nominal a un nom pour noyau  : la vieille maison
    Le syntagme pronominal a un pronom pour noyau : aucun d’entre nous
    Le syntagme adverbial a un adverbe pour noyau : très vite

    Il serait bon que vous nous en disiez un peu plus.
    Je ne vois qu’une raison pour qu’un syntagme pronominal soit considéré comme un syntagme nominal, c’est sa fonction. En effet, les pronoms peuvent avoir les mêmes fonctions que les noms.
    Le syntagme prépositionnel n’a pas vraiment pour noyau une préposition : devant la porte : le noyau est un nom « porte » et la préposition qui lui donne son nom fait, effectivement, qu’il peut fonctionner comme un adverbe. C’est là aussi sa fonction qui le rapproche de l’adverbe.
    Je viendrai dans deux jours est équivalent à je viendrai après-demain.

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