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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 29 août 2020 dans Question de langue

    Premier élément de réponse :

    En mourant, Barbe Noire a emporté le secret de son trésor, eût-il jamais existé.

    En mourant, Barbe Noire a emporté le secret de son trésor, en supposant qu’il ait vraiment existé.
    En mourant, Barbe Noire emporta le secret de son trésor,  en supposant qu’il eût vraiment existé.
    Si  son trésor a vraiment existé, en mourant, Barbe Noire en a emporté le secret.

    Le subjonctif imparfait marque ici une supposition.

    Pour ce qui concerne le plus que parfait du subjonctif et du conditionnel passé la question a été traitée plusieurs fois récemment. Je vous incite à remonter un peu le fil des questions. Je vais aussi essayer de retrouver les messages correspondant.

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  • Grand maître Demandé le 29 août 2020 dans Question de langue

    Bonjour Edwin,
    Une intervention russe en Biélorussie serait «le pire» qui puisse arriver,

    Eh bien justement on a ici trois couches d’incertitude.
    – le verbe (semi-auxiliaire) pouvoir
    – le subjonctif sur ce verbe (on aurait aussi pu avoir le conditionnel)
    – le conditionnel du verbe de la principale (serait).

    C’est une façon de mettre à distance un fait redouté : l’intervention russe. Notez aussi le terme très prudent de « intervention » qui n’est rien moins qu’un euphémisme ; c’est une façon d’atténuer l’énoncer en l’édulcorant.
    Le procédé est très courant dans le domaine de la diplomatie, des discours ou prises de paroles politiques. Il s’agit d’être prudent et de ne pas heurter.
    On trouve le même type de procédé dans les énoncés marqués de politesse : voudriez-vous avoir la gentillesse d’ouvrir cette fenêtre, si cela ne vous dérange pas, s’il vous plaît ?
    injonction maquillée en interrogation
    – semi-auxiliaire « vouloir »
    – conditionnel de ce verbe
    – ajouts : « avoir la gentillesse » (l’injonction est repoussée et présentée comme une demande de faveur)- « si cela ne ne vous dérange pas » (restriction) – « s’il vous plaît » (restriction – formule de politesse)
    Les échanges de paroles entre les personnes qui ne se connaissent pas, sont ressentis comme potentiellement « dangereux »; on ignore quelles peuvent être les réactions, on essaie d’éviter les quiproquos, d’atténuer les injonctions, d’édulcorer les affirmations …

    Cette réponse a été acceptée par Edwindwianto. le 5 septembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2020 dans Question de langue

    Non, c’est différent pour les parties du corps et les autres objets.
    Puis-je vous tenir la main ? et Puis-je tenir votre sac?
    Pour les parties du corps, et plus généralement les choses considérées comme inaliénables, le français comme les autres langues romanes évitent d’utiliser les déterminants possessifs et utilisent des constructions avec le réflexif et un article défini.

    Exemple : « J’ai mal à la tête. », « Je me suis cassé la jambe. » Plutôt que : « J’ai mal à ma tête » et « Je me suis cassé ma jambe. ». L’élément mentionné dans ce cas est implicitement une partie du corps du sujet – respectivement « la tête » et « la jambe » de l’énonciateur. À comparer avec « J’ai cassé mon téléphone. », et non *« Je me suis cassé le téléphone. »

    C’est la même chose lorsque le sujet agit sur un objet qui appartient à une autre personne  :
    Je vous ai cassé la jambe ne pose pas problème  mais °je vous ai cassé le téléphone si. L’énoncé est senti comme familier. Le réflexif est abandonné et le possessif est de rigueur : j’ai cassé votre téléphone.  Voulez-vous que je tienne votre sac ?
    La présence du réflexif et du possessif fait pléonasme.

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2020 dans Accords

    Il est correct d’écrire : on les sent affectés par…
    L’objet de votre question : « on l’est affectés/on les sent affectés » m’amène à vous préciser ceci :
    « Les » est ici un pronom personnel qui remplace (reprend) un nom masculin pluriel placé avant ce début de phrase (l’accord de votre participe passé « és « montre qu’il ne s’agit pas d’un nom féminin.
    Ce pronom personnel est ici COD du verbe sentir.

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  • Grand maître Demandé le 27 août 2020 dans Accords

    On dit bien une frange de cheveux. Alors, une frange de catholiques. Une frange est constituée de plusieurs éléments.
    Ensuite ? eh bien le verbe qui suit se met au singulier en accord avec le sujet qu’est la frange.
    Une frange de catholiques est favorable…..

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  • Grand maître Demandé le 27 août 2020 dans Conjugaison

    Non, bien sûr, vous n’êtes pas pénible. Vos questions sont intéressantes au contraire.
    Comme vous le rappelez, le passé antérieur apparaît dans une subordonnée dont la principale est au passé simple

    La notion de passé du passé, comme vous l’appelez, je suppose, avec un souci de symétrie avec le futur du passé, risque de nous égarer.
    Je préfère revenir à l’idée de l’axe du temps avec les temps de base qui sont le point d’où s’élabore le récit, les retours en arrière et les projections dans le futur toujours en rapport avec le point de référence (point à partir duquel s’élabore le récit).
    En simplifiant
    Système du présent
    retours en arrière                                                                        point de référence                                                    projection dans l’avenir
    imparfait – passé composé                                                     présent <-> passé composé                                                                             futur

    Système du passé
    imparfait – plus que parfait                                                  imparfait / passé-simple <->passé antérieur                    futur du passé

    Ainsi vous voyez que dans les récits au passé :
    – pour les retours en arrière , on utilise l’imparfait et le plus que parfait.
    – le passé antérieur s’emploie dans les subordonnées de principales au passé simple.
    –  le plus que parfait parce qu’il s’agit d’un temps composé à un aspect achevé.
    La correspondance plus que parfait/imparfait et passé antérieur/ passé simple n’est que formelle (auxiliaire est au temps simple correspondant).
    Exemple :
    Je me levai ce jour-là de très bonne heure. La veille, parce que j’étais en forme, j’avais rangé tous mes placards. J’avais rempli de gros sacs d’affaires à donner ou à jeter. J‘avais ensuite lavé tous les sols et m‘étais effondré épuisé sur mon canapé où je m‘étais endormi. L’inconfort me réveilla donc et ce fut de fort mauvaise humeur que je commençai la journée. Après que j’EUS PRIS mon petit déjeuner, que je me FUS HABILLE,  je me décidai à considérer mon emploi du temps de la journée. Je me dis que je commencerais par donner mes coups de téléphones, puis que j’écrirais quelques pages et qu’ensuite, je sortirais prendre l’air.
    ——
    Gras et soulignés : les temps de base (dont le passé antérieur en capitales)
    italiques et soulignés : les indications de temps : retour en arrière et projection vers le futur
    Gras : les plus-que-parfaits et imparfait / les futurs du passé

    Cette réponse a été acceptée par Fitzz. le 27 août 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2020 dans Accords

    Une bonne question doit entraîner la réponse que tous les groupes ont écrite : « que » est le pronom COD qui reprend « réponse » dont il prend le genre et le nombre : féminin singulier.
    Ensuite on applique la règle du PP.
    Avec auxiliaire avoir accord avec le CO si’il est placé avant (à gauche).

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2020 dans Accords

    Jeunes filles en pantalon fuseau, au chandail décoré de motifs Jacquard  (Butor – La Modification)
    On peut très bien avoir : Jeunes filles en pantalon fuseau, au chandail décoré de motifs de fleurs.
    Le contexte (atelier de couture, commerçants du vêtement) peut nécessiter une formulation aussi précise.

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2020 dans Accords

    Il s’agit ici de la langue du XVIIème siècle :

    Le participe pose ensuite des problèmes de norme grammaticale : comment faut-il l’accorder ? Les grammairiens lui consacrent désormais plus d’espace dans leurs ouvrages : son comportement vaut le détour. Les cas d’accord ne sont pourtant pas encore clairement fixés. Ainsi, les grammairiens présentent les règles en vigueur, mais ne traitent pas systématiquement de tous les cas. (Sophie Piron la grammaire du français au XVIIème siècle)

    Sinon, et selon la grammaire de notre époque, vous avez raison. Le COD est avant le verbe « faire » qui a ici un de ses sens « pleins ». Si la langue de l’ouvrage dans lequel vous avez lu cette phrase a été modernisée, il y a erreur.
    Mais quelle réponse a faite la maîtresse à ce Monsieur courtisan?

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  • Grand maître Demandé le 25 août 2020 dans Conjugaison

    La pêche était son seul plaisir, elle lui procurait détente et lui permettait d’échapper aux contraintes du quotidien.
    Pourquoi considérer dans une telle phrase, que « la pêche » serait un attribut antéposé alors que le GN est sujet des autres phrases ?
    Son seul plaisir était la pêche; il partait très tôt le matin et venait s’installer au bord de la rivière.
    On voit dans ce contexte que « la pêche » est attribut, et « plaisir » sujet,  le thème étant « il » présent dans le possessif « son seul plaisir ».
    A la lumière de ces exemples en contexte, je me questionne sur la notion d’attribut antéposé. S’il existe des attributs antéposés,  le contexte  devrait le montrer.

    Jusque là, je ne vois pas pourquoi on considèrerait dans son domaine est les cieux « son domaine » comme un attribut antéposé à moins qu’on ait une anaphore du type : son domaine sont les cieux, son pays sont les cieux, son univers sont les cieux …

    L’antéposition de l’attribut me paraît être un procédé poétique, mais je peux me tromper.
    J’écrirai donc :  son domaine est les cieux (ou encore :  son domaine, c’est les cieux)

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