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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 9 septembre 2020 dans Accords

    Pourquoi ne pas dire simplement : voulez-vous qu’on déjeune ? Le  » L’   » devenu euphonique* devant « on » n’est intéressant que pour éviter des répétitions de sons comme : ce qu’on conçoit bien s’énonce clairement —> ce que l’on conçoit bien…
    Sinon, il ne sert à rien et parfois même, est malsonnant : ce que l’on lit  est moins bien que ce qu’on lit.

    * On est à l’origine un nom commun, de même origine que le nom homme.
    Le L apostrophe de l’on n’était pas une consonne euphonique, mais l’article défini : l’on était synonyme de l’homme en général. Au fil des siècles, ce nom on s’est transformé en véritable pronom indéfini

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 11 septembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 9 septembre 2020 dans Général

    Elle est était tout hors d’elle-même  parce que « tout » est devant un adjectif —> elle était tout à fait/complètement/entièrement hors d’elle.
    Si on remplace le pronom par un nom, on voit mieux comment cela fonctionne :
    °Cette femme était toute hors d’elle est incorrect  parce qu’on ne peut dire : toute la femme était hors d’elle

    Le cas est différent ici : elle était toute sollicitude car le sens en est toute cette personne était sollicitude


    Il ne semble pas nécessaire de préciser « même »  hors d’elle suffit.

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  • Grand maître Demandé le 9 septembre 2020 dans Conjugaison

    Le semi-auxiliaire devoir peut porter l’idée de doute, ou d’hypothèse.

    Le professeur que je voudrais bien avoir doit être gentil = est peut-être gentil
    Le professeur que je voudrais bien avoir devrait être gentil = serait peut-être gentil
    L’emploi du conditionnel ajoute un degré de doute à l’idée de la gentillesse du professeur.

    Mais il peut marquer aussi la nécessité mais alors ce n’est pas une relative qui convient car il y a une relation logique de cause à effet:
    Si vous voulez employer devoir dans le sens de il est nécessaire que :
    Pour que je veuille bien avoir ce prof il doit être gentil = il faut qu’il soit gentil
    Pour que je veuille  avoir ce prof il devrait être gentil = il faudrait qu’il soit gentil

    Comme vous le voyez la formulation de votre phrase est ambigüe. On ne sait pas quel sens vous donnez au semi auxiliaire devoir. et c’est ce qui vous gêne et gêne vos lecteurs. Vous auriez donc intérêt à formuler les choses autrement:
    Ce professeur que j’aimerais bien avoir semble être gentil  : avec un autre semi auxiliaire
    Je voudrais bien avoir un professeur qui soit/serait gentil :
    une autre construction

    A vous de choisir selon le sens qui vous convient.

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2020 dans Accords

    Hors contexte on ne peut pas vous répondre.
    S’agit-il d’une ou de plusieurs actions ?
    Il faut nous en dire un peu plus…

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2020 dans Conjugaison

    On ne peut pas dire qu’il manque un temps ou alors il manque des temps.
    En effet :
    Il se leva et regarda par la fenêtre : il pleuvait.
    Si on transpose au système du présent :
    Il se lève et regarde par la fenêtre : il pleut.
    La distinction entre des faits pris dans leur globalité et ceux qui sont en déroulement ne se traduit pas par un temps différent au système du présent.
    Ou encore :
    Il veut qu’il vienne immédiatement.
    Il veut qu’il vienne dans quinze jours.
    Là aussi on n’a que le subjonctif présent pour marquer un présent et un futur.

    Les langues sont imparfaites, incomplètes sans doute ; mais on parvient le plus souvent à exprimer ce qu’on veut. Cependant, il est vrai que parfois, on est devant un manque, une imperfection dans le vocabulaire, la syntaxe…

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2020 dans Question de langue

    Le Larousse :
    En apposition à un nom auquel il est lié ou non par un trait d’union, indique quelque chose ou quelqu’un qui est capital, essentiel, dont tout dépend : Mots-clés. Le personnage clé d’un roman.
    Et donc : les moments-clés

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2020 dans Accords

    Figaro Langue française :
    «Y compris et non compris sont des locutions invariables quand elles précèdent le nom auquel elles se rapportent», indiquent les sages. Exemple: «Il s’est fâché avec tout le monde, y compris sa mère», «c’est un voyage de plusieurs mois, non compris les semaines de préparation».
    En revanche, précisent toujours les sages, ces formulations s’accordent avec le nom quand elles le suivent. On pourra donc écrire: «Je vous cède toutes mes affaires, la maison comprise (la maison y comprise).»

    Par conséquent, on écrira : la directrice y comprise. Ou y compris la directrice.

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2020 dans Conjugaison

    Si si, l’imparfait est tout à fait correct dans un retour en arrière lors d’un récit au passé.
    Le plus que parfait, vous le dites bien, a un aspect global (on considère l’action ou le fait globalement) et l’imparfait un aspect dit « sécant » (on considère le fait dans son déroulement).
    Lorsque dans un récit au passé on fait un retour en arrière, on utilise en alternance plus que parfait et imparfait.

    Cette réponse a été acceptée par MamorukunBE. le 7 septembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2020 dans Général

    Les deux prépositions sont possibles mais avec un sens différent : quelque chose  s’ouvre à/sur quelqu’un. (TLFi)
    On le voit dans les exemples proposés ensuite :
    Bien rarement la porte s’ouvre à celui que le haillon couvre (Barbier)
    On a le point de vue  de celui qui est à l’extérieur.

    Aristide, après une assez longue attente, vit la porte du boudoir s’ouvrir sur un visage impénétrable (Vogüé).
    À chaque instant, la porte s’ouvrait sur de nouveaux clients que le patron accueillait avec un mot jovial (Dabit).
    On a le point de vue de celui qui est à l’intérieur.

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  • Grand maître Demandé le 6 septembre 2020 dans Général

    Pour moi, il n’y a pas erreur. On a affaire à une image qui donne à imaginer un effort pour rendre ses marges rendues plus étroites si « marges » est à prendre au sens propre, ou les diminuer s’il s’agit de marges économiques.

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