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Plaçons cette expression en contexte si vous le voulez bien.
Il nous a confié quelques secrets ; il n’en est que plus mystérieux.
– Tout d’abord en :
Il n’en est que plus mystérieux : il est encore plus mystérieux à cause de cela.
« en » est pronom complément circonstanciel de cause– Ensuite ne que
Exemple : Je ne suis que de passage = je suis seulement de passagen’être que plus = être encore plus
exemple : il n’est que plus vilain depuis qu’il s’est fait refaire le nez = il est encore plus vilain depuis qu’il s’est fait refaire le nez
Il est très fatigué mais nous a beaucoup aidé ; il n’en est que plus admirable.
Il n’en est que plus admirable = il est encore plus admirable à cause de cela.Cette réponse a été acceptée par Your. le 20 septembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Votre question est courte mais nécessite une réponse un peu longue.
1 Des questions m’ont été posées.
On a une phrase passive. On pourrait la continuer ainsi : des questions m’ont été posées par la police.
Le verbe est « poser » au participe passé (posées). Il est accompagné de l’auxiliaire « être » (ont été) au passé composé. Passé composé de l’auxiliaire « être » + participe passé = voix passive du verbe. —> « poser » est au passé composé passif.
Le sujet est « questions » qui ne fait pas l’action.
C’est « police » qui fait l’action (c’est l’agent) et qui est dans la phrase complément d’agent.
Des questions m’ont posé…
Ceci n’est pas une phrase. Cet énoncé n’a aucun sens*. On peut le trouver dans une phrase comme celle-ci par exemple :
2 Des questions m’ont posé des difficultés.
Nous avons là une phrase active. Le verbe est « poser » au passé composé (auxiliaire avoir + participe passé « posé »).
Le sujet (questions) est agent du verbe, l’objet ( difficultés)est complément direct.
* Quelqu’un pose quelque chose à quelqu’un (un problème, une devinette, une colle, une question, des conditions…)
—–
Pour ce qui concerne l’accord :
1 : le participe passé est accompagné de l’auxiliaire « être » —> accord avec le sujet (questions).
2 : le participe passé est accompagné de l’auxiliaire « avoir » —> pas d’accord (cette fois-ci on regarde s’il y a un COD et où il est placé) car le COD est placé après. « m’ » est complément d’objet indirect et n’entre pas en ligne de compte.Bonne journée!
Cette réponse a été acceptée par Demande. le 14 octobre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Eh bien c’est selon le sens.
Si vous utilisez l’adjectif en adverbe (ce qui est possible avec un certain nombre d’adjectifs), il est invariable et il modifie le verbe :
Ils dorment tranquille ( tranquillement).
Mais vous pouvez aussi écrire : ils dorment, tranquilles/heureux/rassurés… on place alors une virgule après le verbe, pour plus de clarté.On retrouve aussi les deux emplois de l’adjectif dans les cas suivants notamment :
Ils mangent léger (adverbe —> légèrement) et ils mangent, légers et détendus
Elles marchent droit (adverbe —> de façon droite) et elles marchent, droites et souriantes…
Ils travaillent dur (adverbe —> beaucoup) et ils travaillent, durs maintenant à la douleur…Cette réponse a été acceptée par Anonyme. le 19 septembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Ici il est écrit au contraire « sans fenêtres ».
Pour répondre précisément à vos questions :
Pensez-vous qu’écrire « sans problème » et « sans fenêtre » serait considéré comme une faute dans ce contexte ?
Ce ne serait pas considéré comme une faute.
– Le singulier « sans problème » signifiant : « sans problème aucun »
– « sans fenêtre » serait plus rare me semble-t-il parce qu’en général on pense qu’une pièce pourrait avoir plusieurs fenêtres, surtout une grande pièce comme un dortoir (et ceci malgré l’expérience de Prince).Pour ma part, j’avais compris que « sans » était systématiquement suivi d’un nom au singulier (compris comme un privatif), sauf lorsque le nom au singulier et au pluriel a un sens un peu différent, comme dans l’expression: sans ressources ou sans économies. Qu’en est-il?
Ceci est donc partiellement vrai : quand le sens du pluriel est différent, on respecte cette différence de sens bien sûr.
Mais dans certains cas c’est le sens, et même le bon sens qui permet de choisir entre le singulier et le pluriel ; il arrive aussi que les deux soient possibles.Cette réponse a été acceptée par NeigeFlore. le 20 septembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Pourriez-vous me préciser l’heure à laquelle vous seriez disponible ? »
Lorsqu’on demande quelque chose à quelqu’un, les précautions de langage permettent d’éviter tout risque que son interlocuteur interprète notre demande comme un ordre ou un manque de respect, voire une agression. Et ceci à l’oral comme à l’écrit.
Plus le degré hiérarchique de la personne à qui on s’adresse est supérieur au sien, (ou moins on connait la personne, ou bien plus la personne a une fonction importante au sein de la société) et plus on utilisera de mots ou ressources linguistiques « tampons ».
Dans le cas de votre phrase vous avez choisi :
– le semi-auxiliaire « pouvoir »
– le conditionnel pour ce verbe
– la forme interrogative
et vous pouvez en effet ajouter le conditionnel pour le verbe « être ».- 2319 vues
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Les croisières ont repris.
« Ont repris » est une forme du verbe reprendre. Il s’agit du passé composé.
Les croisières reprennent aujourd’hui – les croisières reprendront demain – les croisières ont repris hier…..
« Repris » est le participe passé du verbe « reprendre ».Le passé composé est constitué du participe passé du verbe (ici « repris ») et de l’auxiliaire au présent (ici « ont »).
la règle du participe passé régit son accord ou son absence d’accord avec un nom de la phrase.
– avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde parfois avec le complément d’objet direct s’il y en a un et s’il est placé avant lui (à sa gauche). Ce n’est pas le cas ici : il n’y a pas de COD.
– avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde toujours avec le sujet (je simplifie un peu).- 1567 vues
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Il conviendra donc de se demander dans quelle mesure le dialogue que Barbara établit avec la Solitude permet à l’une de dévoiler l’autre.
Dans le discours indirect on ne pratique pas l’inversion du sujet avec reprise du pronom.
On a :
– une proposition introductrice qui comporte un verbe introducteur de paroles (ici : demander) et qui est principale.
– une proposition subordonnée (soulignée par moi) .
– on veille à la concordance des temps entre les deux propositions.Dans le discours direct
Il conviendra donc de se demander : dans quelle mesure le dialogue que Barbara établit avec la Solitude permet-il à l’une de dévoiler l’autre ?
La deuxième proposition n’est pas une citation ni une réplique de dialogue : il ne faut ni guillemets ni tiret.
– on place les deux points entre les deux propositions qui sont, chacune, indépendantes.
– on inverse le sujet avec reprise du pronom.
– on ponctue selon le type de phrase (ici avec le point d’interrogation).- 2045 vues
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Cathy a écrit : « l’adjectif de couleur reste invariable quand il s’agit d’un nom« .
Avouez qu’il y a là une affirmation étrange.
Un mot ne peut pas être à la fois un adjectif et un nom : il est l’un ou l’autre.Il vaut mieux dire -et je le répète pour la énième fois : pour exprimer la couleur on a à notre disposition des adjectifs et des noms.
Châtain est un adjectif
Le TLF :
I.− Adjectif [En parlant d’une partie du corps hum.] Qui est couleur de châtaigne, brun moyen. Cheveux, sourcils, yeux châtains. Tresses châtaines bien lustrées (…) longues nattes noires (Hugo, Les Misérables)Certes il peut être substantivé comme tous les adjectifs :pour désigner la couleur: le châtain est une couleur de cheveux – regardez le garçon là-bas : le châtain, pas le brun.
Mais on écrira : elle a les cheveux pistache. « Pistache » est un nom mis en apposition et donc ne s’accorde pas avec le nom dont il est le complément du nom.
Après, vous faites comme vous voulez Patmos! 🙄
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Elle en a profité tout à son aise signifie j’en ai profité entièrement à mon aise. « Tout » est un adverbe d’intensité qui vient modifier la locution adverbiale à l’aise – à son aise
Je suis toute à ma joie signifie toute ma personne est à ma joie : « toute » est adjectif attribut comme vous l’a dit PhL
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Près est adverbe – prêt/prête est adjectif
Il est vrai qu’il y a motif à confondre les deux parfois.L’adjectif peut être suivi de la préposition « à », l’adverbe de la préposition « de »
Il se leva, prêt à s’en aller. : il était préparé pour s’en aller
Il se leva, près de se fâcher : il était presque fâché- 1153 vues
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