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Eh… comme toujours, rien n’est simple entre subjonctif et indicatif.
Il y a une nuance de sens entre :Les lois de la nature veulent que nous évoluons : avec l’indicatif l’évolution est un fait, elle est vue comme un résultat inéluctable des lois naturelles
et :
Les lois de la nature veulent que nous évoluions : avec le subjonctif, on déplace le focus sur la cause : les lois de la nature qui produiront tel effet : l’évolution.Une différence de perspective dont il ne faudrait pas se priver.
Les deux phrases sont justes, à vous de choisir.- 1294 vues
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C’est bien commode : à priori (ou a priori) est donné comme adverbe, mais aussi comme substantif et… comme adjectif !
Si bien que vous pouvez écrire : Je lui ai fait ma proposition et il m’a donné un oui a priori.Cette réponse a été acceptée par roysand. le 18 novembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Il est vrai qu’on rencontre parfois le singulier.
Il y a forcément une raison à cela. Il me semble qu’on a là un raccourci de : de leur union il naîtra quatre enfants dont deux seuls survécurent.
Évidemment, l’ellipse aboutit à une incorrection et ce qui pourrait passer à l’oral est proscrit à l’écrit.- 2835 vues
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Oui oui : le COD est placé avant et l’auxiliaire est « avoir ». Le COD est m’ = me = une femme.
Je vous fais part que mon ex-représentant m’a informée- 1026 vues
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L’expression est bien : les vieilles habitudes ont la vie dure.Vous avez mélangé deux expressions : celle-ci et avoir la dent dure dont vous rappelez le sens.
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Je pense comme vous car « activité » au singulier a un sens abstrait : Caractère de ce qui est actif ou de l’être envisagé sous le rapport de son pouvoir ou de sa volonté d’agir; exercice ou manifestation concrète de ce pouvoir.
Ici il est question d’occupations auxquelles se livrent les adeptes de ce centre de loisirs.
La salle d’activités.- 10236 vues
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Les jeux de temps entre imparfaits et conditionnels donnent lieu à des sens différents, relativement difficiles à analyser mais que le locuteur natif manie assez sûrement.
1. Si je tendais le bras, je toucherais le lion : l’hypothèse se situe dans le présent ; les deux faits peuvent se réaliser
2. Si j’avais tendu le bras, j’aurais touché le lion : l’hypothèse concerne deux faits qui n’ont pas eu lieu dans le passé
—> il n’y a pas symétrie de sens entre 1. et 2.3.Si je tendais le bras, je touchais le lion : les deux faits envisagés appartiennent au passé
Il me semble que les deux imparfaits font de la conjonction « si » l’équivalent de « quand« ; une sorte de « quand » atténué.
L’équivalent au présent est :
4. Si je tends le bras, je touche le lion : les faits envisagés appartiennent au présent et « si » est très proche de quand
—> il y a ici symétrie de sens entre 3. et 4.On voit bien que la phrase 1 et la phrase 3 disent des choses différentes.
Note : reste à justifier le « à présent » : il est obligatoirement mis pour « à ce moment-là »
ce qui complexifie inutilement l’exercice.Cette réponse a été acceptée par frenchcraft. le 16 novembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Il faudrait le contexte pour pouvoir vous répondre. En effet, le plus que parfait indique un retour en arrière à partir d’un texte au passé alors que le passé composé se situe lui, dans un texte au présent.
– J’ai occupé ces dernières années différentes fonctions. J’ai été nommée d’abord représentante d’une marque —> le point de référence est aujourd’hui : on évoque un passé par rapport au présent.
– J’ai présenté en 2019 un projet innovant. Auparavant j’avais été nommée représentante ––> le point de référence est 2019 : on évoque un passé antérieur à cette date- 980 vues
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Même si les deux semblent se justifier, c’est bien les points qui sont obtenus et le total qui est inscrit.
J’écrirai donc :
Le total de points obtenus sera inscrit dans votre dossier- 1182 vues
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Entièrement d’accord avec Prince évidemment. Cependant je vais essayer de vous donner une réponse.
Si on considère cette autre expression, qui elle, est correcte :
Elle m’a marché dessus on voit qu’elle signifie : elle a marché sur moi
On voit que « me » n’est pas COD mais complément circonstanciel de lieu et qu’en tant que tel,il n’a aucune incidence sur l’accord du participe passé.
Rappelons que, construit avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde avec le COD s’il est placé avant lui.
Ici, c’est simple, il n’y en a pas.Pour ce qui concerne le verbe crier.
Le TLF propose les prépositions après et contre sans les signaler familières (!*) :
« a) [Le sujet désigne une pers. sous l’emprise de la colère] Crier après, contre; crier sans cesse. (Quasi-) synonyme disputer, gronder.Quand vous me parlez, je suis calme. Je ne me souviens plus d’avoir crié après vous dans un moment de démence (Sand) »
*je les ressens pourtant moi aussi comme familières- 3644 vues
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