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  • Grand maître Demandé le 19 octobre 2020 dans Général

    Bonjour à vous trois, Joëlle, Prince, Russeum.

    Sage et savant ont des sèmes (unités de sens) communs (notamment l’idée de connaissance et d’expérience) mais cela n’en fait pas des synonymes.

    Un exemple simple : les mots aube et source ont un sème commun : l’idée de commencement. On pourrait leur en trouver d’autres : la lumière, la fraîcheur, par exemple, voire aussi la nature.

    Autre différence importante entre ces deux mots : ils apparaissent dans des domaines très différents.
    Sage appartient au domaine de la religion, de la philosophie, savant à celui de la culture, de la science.

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2020 dans Accords

    C’est une question de sens.
    Je n’ai pas de masques signifie que vous n’avez pas de masques en votre possession (pas de stock de masques).
    Je n’ai pas de masque peut signifier que vous n’en portez pas au moment où vous parlez.

    En général on ne porte qu’un masque à la fois.
    Je travaille sans masque : quand je travaille, j’estime qu’il n’est pas utile que je porte un masque —> l’absence de déterminant devant masque permet de généraliser.

    Je marche pieds nus sans chaussettes – je n’ai pas mis de chaussettes : dans ce cas on porte toujours deux chaussettes (sinon, évidemment on précise : je n’ai mis qu’une chaussette – mon pied droit n’a pas de chaussette)

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  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2020 dans Général

    Qu’appelez-vous déterminant ? Un pronom ne peut jamais reprendre un déterminant (un, cette, le, des, ….). Je pense que vous désignez ainsi un nom.
    Si j’ai bien compris donc, vous voulez savoir comment éviter l’ambiguïté avec l’utilisation d’un pronom lorsqu’il reprend un des deux noms précédents ?

    Avec un énoncé simple comme :
    Je vois un homme avec un chapeau. j’aime beaucoup celui-ci/ celui-là.
    Strictement, celui-ci, qui indique un objet proche, s’oppose comme vous le dites, à celui-là, et devrait régler la question. Mais il faut faire avec l’évolution de la langue et cette nuance n’est pas toujours perçue.
    Il semble plus simple de modifier la syntaxe :
    Je vois un homme que j’aime beaucoup avec un chapeau.
    Je vois un homme avec un chapeau que j’aime beaucoup.
    Ainsi, vous employez un pronom (qui est aussi relatif) et vous levez l’ambiguïté.

    Voici un autre exemple, plus délicat apparemment :
    Dès que se présente un homme avec un chapeau mou, vous le photographiez/ vous photographiez celui-ci/celui-là.
    La phrase est d’ailleurs très lourde.
    Il faut faire preuve d’inventivité :
    Dès que se présente un homme portant un chapeau mou, vous photographiez son chapeau/cet homme  n’est pas très satisfaisant à cause de la répétition (inévitable).

    Voici des solutions :
    Vous photographiez le chapeau mou de tout homme qui se présente  ainsi coiffé.
    Vous photographiez tout homme qui porte un chapeau mou.

    J’espère avoir répondu à votre question Alphonse

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2020 dans Conjugaison

    On peut très bien écrire « donnât »!
    Je ne rencontre pas de  femme qui me donne envie de l’épouser.
    Je n’ai point rencontré femme qui me donnât envie de l’épouser.

    On peut aussi :
    Je n’ai point rencontré femme qui me donne envie de l’épouser.
    Pourquoi ?
    Parce que l’idée de la rencontre d’une femme peut concerner  un avant l’envie de l’épouser. En ce cas, il est logique de mettre le verbe rencontrer à un temps du passé et de choisir le présent du subjonctif pour « donner envie ».
    Et aussi :
    Je n’avais point rencontré femme qui me donnât envie de l’épouser.
    Où les deux faits sont situés dans le passé

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2020 dans Accords

    Non, Marine, « remarques » n’est pas COD mais COi.
    Analyse :

    Il y aurait également eu des remarques de sa part dont il n’aurait pas tenu compte.
    Cette phrase complexe faite de deux propositions,  peut se décomposer en deux phrases simples :

    Il y aurait également eu des remarques.
    Il n’aurait pas tenu compte de ces remarques.

    Le pronom « dont » prend la place du mot « remarques » de la deuxième phrase. Et ce nom est COi, c’est à dire complément du verbe (de la locution verbale « tenir compte ») introduit par une préposition (de).
    Pas de COD de la locution verbale « tenir compte » et donc pas d’accord en vue.

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2020 dans Général

    Par exemple, l’utilisateur X a une licence qu’il n’utilisera plus : vous nous envoyez un mail pour supprimer l’affectation qui sera ensuite libérée après 24 heures ; ensuite, l’utilisateur Y accède au document et s’affecte la licence dynamiquement.

    De façon générale il faut varier les outils de liaison logique entre les propositions et utiliser une ponctuation variée quand c’est possible.

    Ne comprenant pas vraiment ce dont il est question, je ne sais pas si « y accède » renvoie à « affectation » et ce u’est cette affectation.
    S’affecter une licence ? 
    ce ne serait pas plutôt s‘attribuer une licence  ?

    Attendons l’avis de personnes plus éclairées que moi concernant ce domaine (qui m’est étranger)…

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2020 dans Général

    Si. En effet, il faut une virgule avant le vocatif.

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2020 dans Général

    Le Larousse
    Rencontrer : se trouver en présence de quelque chose : « Thème que l’on rencontre souvent chez cet auteur. »
    Le TLF
    B. −Rencontrer quelque chose

    1.

    a) Trouver quelque chose sur son chemin, au cours d’une action, d’une progression, d’une recherche, d’une investigation.
    On y trouve cet exemple :

    « Tel mot, tel accord de mots, tel mouvement syntaxique, − telle entrée, − qu’il [le poète] a rencontrés, éveillés, heurtés par hasard, et remarqués » (Valéry)

    L’emploi de ce verbe ne pose donc pas de problème dans la phrase dont il est ici question.

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2020 dans Accords

    C’est avec sérieux , implication et autonomie que j’ai mené ou (ée) à bien les missions qui m’étaient confiées.

    Il se peut, Nadou que vous n’avez pas reconnu « que ». Il ne s’agit pas d’un pronom relatif  qui reprendrait « autonomie » par exemple, mais de la conjonction en lien avec « c’est » : « c’est … que » est une formule d’insistance.

    S’il y a un COD dans cette phrase, c’est « missions », complétant et placé après le verbe « mener ».
    Ai mené : auxiliaire avoir + PP pour lequel  il n’y a pas donc d’accord.

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  • Grand maître Demandé le 14 octobre 2020 dans Question de langue

    Je vous remercie (par avance) pour votre réponse : est à éviter pour ne pas donner l’impression que le destinataire est contraint de répondre, ou répondra obligatoirement.
    Peut-être vaut-il mieux  par exemple : je vous remercie de votre attention. J’ai besoin de votre réponse pour pouvoir faire suivre …

    Selon la relation qui existe entre destinateur et destinataire, il faut être plus ou moins circonspect.

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 14 octobre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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