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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2020 dans Conjugaison

    Oui.
    Il se trouve parfois que le temps référent à partir duquel le retour en arrière s’effectue ne soit pas exprimé, qu’il soit donc sous- entendu ou situé loin en amont dans l’énoncé. Et alors, en effet, il apparaît seul dans une phrase et même dans un paragraphe entier sans que cela soit une incorrection.
    Avec sa valeur d’antériorité il a aussi une valeur d’achevé dans le passé.

    J‘avais rencontré ton frère , oui, un jour, lors de ma visite à ta mère. Il m‘avait fait une très bonne impression. On avait eu une discussion fort intéressante.

    Dans cette phrase, on ne précise pas par exemple ; alors que je rendais une visite à ta mère : l’imparfait n’apparaît pas.

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2020 dans Général

    Autonyme existe bien :

    Le TLF :
    aut
    onyme, adjectif et substantif masculin. Énoncé, mot, nom, séquence, signe autonyme et, par ellipse, autonyme.
    Signe métalinguistique ou métasémiotique qui pour désigner un autre signe lui emprunte son signifiant (ex.: «Somme» et «pomme» dans «Somme rime avec pomme»)«  (Rey Sémiot).
    Les phrases-exemples des linguistes et des logiciens sont des autonymes (…). Bien que le cas soit plus complexe, les messages de guerre et mots de passe, sont considérés comme autonymes car ils doivent d’abord signifier un signe pour acquérir un autre contenu (J. ReyDebove
    Tout mot d’un énoncé peut être détaché −par le locuteur ou l’interlocuteur −de son environnement et considéré en situation autonyme (…). Vous me dites «tout de suite»: maintenant, ou dans une heure

    —-
    Le nom voiture est du genre féminin.
    Le lexique employé pour parler de ces mots s’appelle le métalangage.

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2020 dans Général

    1 Ce qui est décevant, ce n’est pas d’échouer, c’est d’être la risée du public.
    2 Ce qui est décevant, ce n’est pas d’échouer, mais c’est d’être la risée du public.
    3 Ce qui est décevant, ce n’est pas d’échouer, mais d’être la risée du public.

    Trois formulation très correctes.
    Vous demandez quelle est la différence de sens.
    Elles signifient la même chose ; ce qui change, c’est l’intention :
    c’est : la reprise de « c’est » peut être voulue, avec ou sans le « mais » : c’est une façon d’insister sur la rectification de la première proposition sur la seconde (1).
    mais : l’expression de l’opposition existe sans le « mais ». Ajouter « mais » est encore une formule d’insistance. (2)

    La phrase 3 n’utilise pas de formule d’insistance. Elle est effectivement plus légère mais moins expressive aussi.
    Chacune de ces phrases a donc son utilité. L’important est de bien savoir quel effet on veut produire.

    Cette réponse a été acceptée par Gombro. le 3 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2020 dans Question de langue

    C’est un complément du nom « rocher » (un type d’expansion du nom).
    J’attache mon navire à un rocher (qui est) situé à l’extrémité du port.

    Il y a économie du pronom relatif et de l’auxiliaire mais la fonction est la même que si on avait une proposition relative complète.

    à l’extrémité du port est, quant à lui, complément circonstanciel de lieu du verbe « situer » (est situé) au présent passif et dont l’auxiliaire est sous entendu.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2020 dans Conjugaison

    Quoi que ce soit = quelque chose = rien (qui a aussi ce sens) :
    Je ne toucherai plus à rien qui lui appartienne
    Je ne toucherai plus à quelque chose qui lui appartienne
    Je ne toucherai plus à quoi que ce soit qui lui appartienne
    Ou bien :
    Je ne toucherai plus à rien qui lui appartient
    Je ne toucherai plus à quelque chose qui lui appartient
    Je ne toucherai plus à quoi que ce soit qui lui appartient

    La différence c’est qu’avec le subjonctif on ouvre une possibilité indéfinie d’objets en sa possession alors qu’avec l’indicatif, on s’en tient à ce qu’il possède effectivement.

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  • Grand maître Demandé le 1 décembre 2020 dans Accords

    Des serviettes de toilette : pour faire sa toilette.

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  • Grand maître Demandé le 1 décembre 2020 dans Général

    Il a conscience de devoir assumer les conséquences de ses propos semble  suffisant.
    Ou encore : il a conscience d’être contraint d’assumer les conséquences de ses propos.

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2020 dans Général

    Si vous personnifiez la santé, alors pourquoi pas.
    De façon générale, il vaut mieux éviter d’abuser des majuscules. Il est souvent préférable de développer l’idée qui vous pousserait à mettre une majuscule.

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2020 dans Général

    Il a pris du retard et doit travailler maintenant plus que de normal.

    La construction est incorrecte

    Voici les constructions correctes lorsque plus… que concerne un verbe :

    Verbe + plus + proposition Elle l’aimait plus que ne l’aurait aimé une mère.
    Verbe + plus + substantif/nom.Elle l’aimait plus que son mari («plus qu’elle n’aimait son mari» ou «plus que ne l’aimait son mari»). Tâche de t’amuser plus que ta fille: car elle s’ennuie mortellement, quand elle n’est pas auprès de toi
    Verbe + plus. Davantage. Il travaille plus en ce moment. Entré dans les hôtels, en travaillant plus pour gagner davantage

    Il a pris du retard et doit travailler plus qu’il est normal
    Il a pris du retard et doit travailler plus que les autres

    Il a pris du retard et doit travailler plus.

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2020 dans Question de langue

    Vous l’avez dit : le complément circonstanciel peut se déplacer dans la phrase. Et la proposition « comme si elle était devenue brûlante » est CC.
    Et donc :
    1 Subitement, comme si elle était devenue brûlante, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.
    2 Subitement, Tony a lâché son épée et comme si elle était devenue brûlante, a posé un genou à terre.
    3 Comme si elle était devenue brûlante, subitement, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre.
    4 Subitement, Tony a lâché son épée et a posé un genou à terre, comme si elle était devenue brûlante.

    Toutes ces phrases sont correctes.
    On juge si une ambiguïté se produit à cause de la place du CC, ce qui peut arriver (voir la phrase 4 : on peut penser fugitivement que c’est la terre qui est devenue brûlante),
    Ou bien si l’effet produit correspond à ce qu’on veut. On peut par exemple faire attendre le verbe qui dit l’action ou le fait, en posant avant les compléments circonstanciels (c’est le cas de la phrase 1)

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