47592
points
Questions
15
Réponses
6324
-
Quelle musicienne elle aurait fait !
Musicienne n’est pas COD mais attribut. S’il y avait accord, ce serait donc avec le sujet.
Le verbe faire a ici le sens d‘ exercer les fonctions, la responsabilité de : elle aurait fait une bonne musicienne = elle aurait rempli le rôle d’une bonne musicienne
De quelle bonne musicienne elle aurait rempli le rôle !
Et on remarque ici que le participe passé ne s’accorde pas avec le sujetJe n’accorde donc pas le participe passé, non parce ‘il s’agit d’une phrase exclamative, cela n’a aucune incidence, mais à cause du sens du verbe faire dans cette phrase.
- 1217 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Une grande variété de populations suppose plusieurs populations qui ont des caractéristiques différentes les unes des autres.
Mais cette variété peut exister au sein même d’un ensemble.
Une grande variété au sein de la population > une grande variété de la population
C’est l’article qui souligne la différence, même si en effet on peut avoir : une grande variété de population l’absence d’article a un effet généralisant).Mais ce choix implique des sens différents.
- 2234 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Selon la BDL :
Dans l’expression en couleur(s) (par opposition à en noir et blanc), si le mot couleur est souvent au pluriel, le singulier est également possible. Pour ce qui est de l’expression haut en couleur, qui signifie « qui a un teint très coloré » ou, au figuré, « pittoresque, truculent, original », la plupart des ouvrages de référence recommandent le singulier à couleur, mais on relève le pluriel notamment chez de bons auteurs et dans le Grand Larousse universel.
Exemples :
– Les premiers films en couleurs ont révolutionné le cinéma. (ou : en couleur)
– Paul a une seule télévision en couleurs chez lui. (ou : en couleur)
– Ce dictionnaire contient plusieurs illustrations en couleurs. (ou : en couleur)
– Si elle pense que ce projet se réalisera, elle rêve en couleurs. (ou : en couleur)
– Les personnages de cette pièce de théâtre sont hauts en couleur.
– La troupe a présenté un spectacle haut en couleur devant un public nombreux.- 7810 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
- 1023 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
C’est en effet le subjonctif qui convient, le subjonctif présent.
Mais le problème -vous avez raison- est qu’il n’exprime pas le futur.
Je m’étonne qu’un français sur trois soit confronté à un incendie.
Je suis surpris que Le Nigeria soit le troisième plus peuplé pays du monde.
Le fait exprimé par la subordonnée semble être contemporain du fait de la principale, c’est à dire au présent.
Or il n’existe pas de subjonctif futur.Il faut trouver un moyen de contourner et résoudre le problème.
On peut le faire en ajoutant un complément, adverbe ou groupe nominal comme par exemple :
Je m’étonne qu’un français sur trois, soit, dans sa vie à venir confronté à un incendie.
Je suis surpris que Le Nigeria devienne un jour prochain le troisième plus peuplé pays du monde.Cette réponse a été acceptée par Salut1. le 23 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
- 2422 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
L’accord se fait normalement. Le COD étant placé avant :
Que de fautes nous avons corrigées !
Que de plaisirs elles se sont offerts !- 1101 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Il n’y a pas de raison pour ne pas faire la liaison après « un » comme elle se fait toujours avant un nom commençant par une voyelle : un oiseau [œ̃nwazo] – un ami [œ̃nami] – un avion [œ̃navjɔ̃]…
Cette réponse a été acceptée par French. le 15 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
- 1487 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Le conditionnel a plusieurs valeurs.
Il a une valeur temporelle : futur du passé
Il a aussi des valeurs modales :
il exprime l’irréel : imaginaire – hypothèse…
Dans le cas que vous citez, il a une valeur d’atténuation* pour une formulation polie.Donnez-moi une tasse de thé / Me donneriez-vous une tasse de thé ?
Souvent on l’accompagne d’autres procédés de mise à distance polie : ici la forme interrogative évite l’aspect abrupt de l’impératif.
L’imparfait aussi a plusieurs valeurs.
Si vous étiez satisfaite accepteriez vous de… : dans ce cas l’imparfait n’a pas une valeur temporelle mais conditionnelle ou hypothétique. En utilisant l’imparfait plutôt que le présent, on atténue encore le message, par politesse. On feint de penser que la satisfaction du destinataire ne va pas de soi, est loin d’être acquise.A noter : il y a une autre atténuation : l’emploi de la subordonnée de condition
Donnez-moi une tasse de thé / Me donneriez-vous une tasse de thé ? / Si cela ne vous dérangeait pas trop, auriez-vous l’amabilité de me donner une tasse de thé ?
*en repoussant le fait hors de la certitude du réel
Cette réponse a été acceptée par Automne. le 18 décembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
- 11024 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Ses parents veulent que Valérie comprenne…
Justin aimerait prendre des cours
En phrase 1, ce n’est pas le souhait qui est exprimé par le verbe de la principale « veulent », mais la volition. Le verbe est au présent et commande en subordonnée le subjonctif. L’accent porte sur l’intention et le fait n°2 n’est qu’une projection de la pensée.En phrase 2, c’est le verbe aimer de la principale, qui, au conditionnel porte l’idée de souhait, non le conditionnel.
Il est plus facile pour l’analyse de remplacer « aimer » par être heureux » :
Justin serait heureux de prendre des cours. = prendre des cours rendrait Justin heureux, seulement c’est un rêve, une éventualité qui se réalisera ou non mais en attendant, on est dans l’imaginaire. On envisage un fait qui n’est pas réel « prendre des cours et on en déduit une conséquence non réelle : « être heureux ». >> il serait heureux/il aimerait
Le conditionnel exprime l’irréel et non le souhait.- 1234 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Cette locution conjonctive n’appelle pas l’emploi de la négation. Sans que personne s’y oppose, sans qu’on en ait rien su.
Mais, dans les propositions introduites par sans que, lorsqu’elles s’insèrent dans un contexte négatif, on peut utiliser le ne dit explétif, que n’exige pas la correction grammaticale, mais qui est recommandé dans la langue soutenue. Il vient sans qu’on l’en ait prié, Il ne vient jamais sans qu’on l’en ait prié ou sans qu’on ne l’en ait prié sont toutes des phrases correctes. Seule la phrase Il vient sans qu’on ne l’en ait prié serait fautive.
Comme le contexte n’est pas négatif, l’emploi du « ne » explétif serait incorrect. On écrit donc :
Plusieurs blessés ont été transportés à l’hôpital sans que leur pronostic vital soit engagé- 1291 vues
- 3 réponses
- 0 votes