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Il faut rester logique. Le verbe « devenir » impose le singulier à droite : elles sont devenues une et indivisible.
C’est du moins ainsi que je raisonne.- 1639 vues
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Scolairement on peut donner cette définition de la phrase :
Une phrase est un ensemble de mots organisés-ou un mot- qui a du sens ; à l’écrit, elle commence par une majuscule et se termine par un point.- 1027 vues
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J’ai spontanément reçu la phrase de Adrian comme juste.
Et puis je me suis demandé pourquoi, parce qu’en effet, comme il le dit « dont » semble éviter deux « de ».Je suis partie de cet exemple de la BDL :
J’ai parlé à ce psychologue dont tu connais sa sœur où avec « dont » le possessif est incorrect —> j’ai parlé à ce psy dont tu connais la sœur« Psychologue » est complément (d’objet indirect) et a un possessif
Dans la phrase d’Adrian « président » est à la fois complément du nom et a un possessifLes partisans de l’ancien président demandent le retour de l’ancien président = Les partisans de l’ancien président demandent son retour
Je remplace le GN « les partisans » par « ils ». Le problème disparaît :
Ils demandent le retour de l’ancien président —> l’ancien président dont ils demandent le retour —> l’ancien président dont ses partisans demandent le retour
Il me semble alors que
—> l’ancien président dont les partisans demandent le retour permet l’économie du possessif.La phrase se comprend, et, moyennant une ellipse, reste correcte.
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La réponse de Prince est très complète et je ne suis pas capable d’en dire plus.
Pour comprendre pourquoi la prononciation diffère, il faut aller voir du côté de l’étymologie.
Certains mots ont une origine étrangère relativement récente, d’autres ont une longue histoire :
Il peut être intéressant de chercher l’étymologie de -par exemple- archaïsme, haïr stoïque prosaïsme, païen, prosaïque, glaïeul , aïeul… pour ne citer que les mots comportant -aï. Et faire éventuellement la même chose avec -oï : celluloïd, héroïsme, paranoïa..- 3898 vues
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Avec le subjonctif présent
Je suis désolé que cela prenne autant de temps. La chose est en train de prendre du temps : prendre du temps est considéré dans son déroulement, simultanément au sentiment (je suis désolé)
Avec le subjonctif passé
Je suis désolé que cela ait pris autant de temps.La chose a fini de prendre du temps qui est un procès antérieur au sentiment (je suis désolé).Pour plus de clarté mettons les choses en contexte.
Cela fait une heure que vous êtes sur la correction de mon rapport, je suis désolé que cela vous prenne autant de temps. Voulez-vous faire une pause ?
Merci pour votre travail sur mon rapport, mais vous me dites que vous avez passé une heure à la correction ? Je suis désolé que cela vous ait pris autant de temps.- 2184 vues
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Je me débrouille pour préparer cet examen.
Je me débrouille tout seul pour cet examen.Je me débrouille pour me construire une maison.
Je me débrouille pour la construction de cette maison.La préposition « pour » exprime le but, qu’il soit suivi d’un infinitif ou d’un nom.
On peut exprimer autre chose que le but avec le verbe « débrouiller » + préposition + nom
– le lieu : Je me débrouille mal dans cette maison —> dans + nom
– le domaine : je me débrouille bien en maths —> en + nom
– l’accompagnement, le moyen : je me débrouille pas mal avec/sans cet outil —> avec/sans + nom
On peut exprimer la manière avec le verbe « débrouiller » + préposition + infinitif
Je me débrouille sans trop me me fatiguer —> sans + infinitif- 1674 vues
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Pouvez-vous préciser votre question ? Donner un exemple ?
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Les deux sont possibles. Ce sont deux formes interrogatives.
– inversion du sujet + point d’interrogation ; est-ce bon .. ?
– est-ce que + sujet + verbe + point d’interrogation : est-ce que c’est bon ?La deuxième forme est moins tenue et est très utilisée à l’oral.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 19 novembre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Difficile de suivre la logique de ceux qui cherchent à réduire ainsi des faits de langue. Non seulement une telle attitude témoigne d’une réelle ignorance à ce sujet, mais encore, elle ne résout rien du tout.
Considérons cet exemple :pourquoi choisir « iel » et pas « ielle » ? la terminaison « iel » est masculine : miel, ciel , fiel.…
Mais si, un temps, j’ai pu craindre pour notre langue, j’ai depuis compris qu’elle résiste formidablement à ce type d’agression.
Que ceux qui veulent continuer à dire « tous ceux et celles… » prennent quand même conscience qu’ils soulignent la différence entre leurs interlocuteurs et leurs interlocutrices, et peut être les opposent, ce qui ne peut pas être sans effet, cette fois, sur les mentalités.
A lire cet article de Marianne, signé par 32 linguistes :
Une « écriture excluante » qui « s’impose par la propagande » : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive- 3877 vues
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Eh… comme toujours, rien n’est simple entre subjonctif et indicatif.
Il y a une nuance de sens entre :Les lois de la nature veulent que nous évoluons : avec l’indicatif l’évolution est un fait, elle est vue comme un résultat inéluctable des lois naturelles
et :
Les lois de la nature veulent que nous évoluions : avec le subjonctif, on déplace le focus sur la cause : les lois de la nature qui produiront tel effet : l’évolution.Une différence de perspective dont il ne faudrait pas se priver.
Les deux phrases sont justes, à vous de choisir.- 1192 vues
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