Le profil de Tara
Grand maître
47508
points

Questions
15

Réponses
6301

  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Conjugaison

    Vos conditionnels sont en fait des futurs du passé; Pour le premier extrait c’est sûr :
    Cette montagne de pages retraçait l’histoire du système solaire. Ce soir, Allan assimilerait un lourd résumé à base de mots compliqués. Une mission banale pour un ami d’enfance qui s’efforcerait de le retenir à la virgule près.
    Mis au système du présent, vous voyez le futur du système présent apparaître  :
    Cette montagne de pages retrace l’histoire du système solaire. Ce soir, Allan assimilera un lourd résumé à base de mots compliqués. Une mission banale pour un ami d’enfance qui s’efforcera de le retenir à la virgule près.

    Pour le deuxième extrait, comme je ne comprends pas très bien le contexte je vous propose d’essayer aussi la transposition au présent :
    Éric invoqua promptement un cercle magique. Sa sœur Angélique souffrait allongée sur un lit aux draps trempés de sueur. Passer la soirée dans cet état la conduirait à rendre l’âme au détour d’un cauchemar. De retour à Alaria, le brave chevalier emprunterait un cheval. Il parcourrait au galop la région en quête d’un médecin en mesure d’éradiquer ce mal.
    —>
    Éric invoque promptement un cercle magique. Sa sœur Angélique souffre allongée sur un lit aux draps trempés de sueur. Passer la soirée dans cet état la conduirait (ou conduira ?) à rendre l’âme au détour d’un cauchemar. De retour à Alaria, le brave chevalier empruntera un cheval. Il parcourra au galop la région en quête d’un médecin en mesure d’éradiquer ce mal.

    Est-ce bien ce que vous voulez dire ? Il me semble que le verbe « conduire » seul,  est au mode conditionnel puisque c’est un fait envisagé. Les autres verbes sont-il des futurs dans votre esprit ou bien des faits seulement envisagés ?

    • 1196 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Accords

    Oui à tout.
    « Aidant » est un adjectif verbal et se comporte comme tous les adjectifs, c’est à dire qu’il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne.
    —> Une personne salariée aidante/ des salariés aidants/ des salariées aidantes

    • 2319 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Question de langue

    Je me prépare et viens : aucune ambiguïté, on a un sujet pour deux verbes, et la phrase signifie : je me prépare et je viens.

    Autre sera la ponctuation (et à l’oral le ton) et la conjonction disparaîtra  généralement : je me prépare, viens. ou : viens!)

    Au cas où on garderait la conjonction, soit le contexte exclurait toute ambiguïté, soit on la lèverait d’une façon ou d’une autre : Je me prépare.  Et tu viens ? – Je me prépare et toi, viens! – etc.

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 25 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.

    • 1568 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Question de langue

    Je m’observais du dessus : « dessus » est un nom. il signifie : Partie, face supérieure de quelque chose (TLF).
    (Notez qu’il est précédé d’un déterminant contracté avec la préposition « de » (du = de + le)
    Sa fonction est dans votre phrase complément circonstanciel de lieu.

    Vous l’avez donc correctement employé.
    « Au-dessus (+ de) » est  préposition et il est suivi d’un nom : je flottais au-dessus de mon corps
    Ou adverbe qui complète un verbe : je regardai mon corps : je flottais au-dessus.

    • 3410 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Accords

    « Par », a ici un sens distributif. Comme « nom d’auteur » et « maison d’édition » sont les éléments du classement il semble logique d’utiliser le pluriel quand le substantif désigne un dénombrable

    Exemple du TLF :
    Le substantif désigne un certain ordre] Mettre par ordre alphabétique; ranger par cotes.

    —> Il n’y a qu’un ordre alphabétique mais plusieurs cotes.
    Je classe les ouvrages à la fois  par noms d’auteurs et par ordre alphabétique, et je les trie  par maisons d’édition.

    • 2428 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 janvier 2021 dans Question de langue

    Pour vous répondre, je me suis reportée à la B.D.L :
    On fait normalement l’élision devant un nom propre s’il commence par une voyelle ou un h muet. C’est donc la même règle que celle qui s’applique pour les noms communs.
    Cela dit, il y a dans l’usage une tendance à ne pas faire l’élision devant un nom propre de personne s’il est court ou s’il a une consonance étrangère (par exemple, le poste que Yves occupe, le fils de Anouk).
    […]
    Enfin, en ce qui concerne proprement les prénoms et les noms propres commençant par un h, il faut savoir qu’il n’existe pas de règle systématique et que l’usage varie considérablement, surtout pour ce qui est des noms étrangers. Par conséquent, pour savoir si le h est aspiré ou muet, il vaut mieux consulter une grammaire complète, un dictionnaire de prononciation ou un dictionnaire de langue générale sous l’adjectif correspondant (par exemple, hongrois : de Hongrie). Dans les noms de lieux et de personnes des pays de langue germanique (allemand, anglais, néerlandais, etc.) ainsi que de ceux de langue espagnole et des pays arabes ou orientaux, c’est le h aspiré qui est en usage, mais il y a des exceptions pour les noms très connus ou d’un emploi courant.
    […]
    – les livres d’Huguette, d’Hubert, d’Henri (plus courant que : de Huguette, de Hubert, de Henri. Notons toutefois la liaison dans Saint-Hubert, Saint-Hippolyte et Saint-Hyacinthe, mais pas dans Saint-Henri.)
    – le fils d’Henri IV
    – une composition d’Hector Berlioz
    – le règne de Hirohito
    – les paysages de Hongrie
    – la République d’Haïti
    – les habitants de Hambourg
    – les vedettes d’Hollywood (ou : de Hollywood)
    – la baie d’Hudson
    – la municipalité d’Hemmingford (ou : de Hemmingford)
    la Hollande

    • 3101 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 24 janvier 2021 dans Question de langue

    En réalité, voici ce qu’on dit :
    Je fais du vélo – je ne fais pas de vélo
    Je fais de l’équitation – je ne fais pas d’équitation
    Je fais du ski – je ne fais pas de ski

    En effet, lorsque le verbe est à la forme négative, l’article tombe (et si ne fait pas exception).

    Mais on dit :
    Je sais faire du vélo – je ne sais pas faire du vélo
    Je sais faire de l’équitation – je ne sais pas faire de l’équitation
    Je sais faire du ski – je ne sais pas faire du ski

    Pourquoi alors garde-t-on l’article ?
    Simplement parce que la négation porte sur le verbe modal « savoir » et non sur le verbe « faire »  dont le COD garde alors l’article.

    On aura, et pour la même raison :
    Je ne veux pas faire du vélo – je ne peux pas faire du vélo – je n’aime pas faire du vélo – je n’hésite pas  à faire du vélo – etc.

    • 2472 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 janvier 2021 dans Accords

    Aucun problème :  Le mot « amour » est donné comme exceptionnellement féminin  par le TLF (AMOUR, substantif masculin exceptionnellement féminin). Profitez-en !

    Il a poussé ma femme violemment dans ma direction, si fort qu’elle a trébuché. Mon amour était terrifiée.

    • 1604 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 janvier 2021 dans Général

    Vous soulevez un sujet intéressant.
    Il est évident que le langage scientifique a sa spécificité.
    Je trouve intéressant ce citer cet extrait de « Langue française » – les vocabulaires techniques et scientifiques –  La spécificité du terme scientifique et technique :

    Le vocabulaire scientifico- technique se caractérise par la prédominance de deux formes de composition : la composition dite savante et la composition syntagmatique.
    La première a recours au modèle gréco-latin où se combinent, selon le modèle syntaxique du grec, l’élément déterminant précédant l’élément déterminé, des éléments de base empruntés soit au grec, soit au latin, soit au français. Tout processus de création naturelle ou industrielle par combinaison, adjonction, se traduit avec une grande aisance par cette formation syntaxique, notamment dans le domaine de la chimie et de la pharmacie. Ainsi la combinaison d’une protéine et d’une nucléine s’exprime par le composé nucléo-protéine et la combinaison de ce produit complexe avec un lipide est désignée par l’adjectif lipo-nucléoprotéique. 
    […]de très nombreuses entrées sont constituées par des unités lexicales complexes formées de segments plus ou moins développés de phrases selon un processus que nous avons appelé dérivation syntagmatique . On ne soulignera ici que la parfaite adaptation de ce mode de création lexicale au processus de formation de nouveaux vocabulaires par transpositions d’éléments lexicaux empruntés à des sciences ou à des techniques au prix d’une adaptation au nouveau domaine grâce à un déterminant sous la forme d’un adjectif ou d’un complément (de ou à + nom). Le procédé permet en outre d’énumérer dans une même unité complexe toutes les caractéristiques techniques d’un objet fabriqué ou d’une machine.
    L’unité lexicale ainsi réalisée se situe à mi-chemin de la définition métalinguistique et du segment de phrase de discours.

    (C’est moi qui ai souligné ou graissé)

    C’est la raison pour laquelle je serais favorable à l’utilisation de traits d’union qui permettent, me semble-t-il, une plus grande lisibilité et rappelle cette caractéristique du mot ainsi créé, d’être un segment de phrase. D’autant que les mots que vous  créez, ne sont pas, c’est l’évidence, encore lexicalisés.
    analyse hémato-biochimique, douleur cervico-thoracique, bilan anamnestico-clinique, jetage muco-purulent

    Cette réponse a été acceptée par anne35at. le 26 janvier 2021 Vous avez gagné 15 points.

    • 1770 vues
    • 4 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 23 janvier 2021 dans Général

    En effet, « si… que » exprime la conséquence.
    Cependant, vous avez bien vu, Jeandoute, que « si… » porte sur l’adjectif
    « Si.. que » et « tellement..que » expriment la conséquence en même temps que l’intensité. « Si » est un adverbe qui modifie l’adjectif.

    Voici d’autres façons d’exprimer la conséquence :
    Le débit du fleuve est tellement terrible qu’il nous effraie : même chose que avec « si…que »

    Et ci-dessous,  pour garder l’expression de l’intensité on a ajouté un adverbe :
    Le débit du fleuve est absolument terrible si bien qu’il nous effraie :   subordination
    Le débit du fleuve est vraiment terrible donc il nous effraie : coordination
    Le débit du fleuve est vraiment terrible : il nous effraie : juxtaposition

    • 1166 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes