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Apparemment. Mais je ne peux par exemple pas répondre à la question méli-mélo de Cocojade.
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Son père ou moi lui lisons une histoire.
Indiscutablement, c’est « nous » qu’il faut entendre : son père ou moi, nous lui lisons une histoire.
Les deux pronoms il+ moi sont bien reliés coordonnés par « ou »et se condensent en nous – il n’y a pas que « et » qui coordonne.
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Quand je quitte la pièce, je ne laisse pas allumé.
Le verbe allumer : son premier sens est bien « produire de la lumière » mais il désigne aussi l’objet qui est éclairé : Quand je quitte la pièce, je ne la laisse pas allumée. Il désigne aussi l’objet qui éclaire : une bougie allumée. Et comme dans le cas de la phrase que vous proposez, il peut être employé de façon absolue (sans COD) : en ce cas, on sous-entend que le COD est l’électricité (vois le TLF)
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Comprendre la différence entre l’infinitif et le participe passé.
L’infinitif désigne toujours une action :
J‘entends les enfants parler – je vais marcher jusque là-bas – ajouter les œufs à la préparation – je l’ai laissé allumer un feu
Même quand il est devenu nom : le coucher du soleil(le moment où se couche le soleil) – le dîner (le moment où on dîne) etc.
Le participe passé désigne toujours un état, un résultat
– il a donc valeur d’adjectif : un enfant fatigué/malade – un manteau usé/ vieux – et il peut devenir nom, comme l’adjectif : une personne emplyée > un employé – une personne noyée > un noyé – un papier reçu > un reçu etc.
– il construit, avec un auxiliaire, les temps composés : il a allumé la pièce – elle est sortie tôt
– seul il exprime un résultat : le repas terminé, les amis sortirent – agacé, il sortitVotre phrase : allumé n’est pas une action mais un état : je ne laisse pas allumé/en désordre/dans le noir..
Un exemple de phrase avec l’infinitif : il ne faut pas allumer la pièce- 163 vues
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« on » ne fait jamais office de « ils ». Quand « on » désigne un ensemble, il s’agit d’un ensemble où l’énonciateur est inclus : « nous ».
On s’est bien amusés cet après-midi. On est allés à la piscine…
En ce cas, l’accord se fait souvent mais n’est qu’optionnel.
Sinon, c’est un pronom indéfini neutre. Le neutre en français est exprimé par le masculin singulier.
On ne peut pas s’amuser toujours dans la vie.- 229 vues
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La jeune personne habite une chambre dont une porte donne sur le corridor.
Cette phrase complexe est construite à partir des deux phrases simples suivantes
La jeune personne habite une chambre
une porte de cette chambre donne sur le corridor.J’avance dans la corridor. La jeune personne habite une chambre. Une porte de cette chambre y donne
J’avance dans la corridor. La jeune personne habite une chambre dont une porte y donne
Des formulations curieuses car incorrectes : donner sur est une locution verbale qui signifie être orienté vers :donner ne prend sons sens qu’avec sur + nom –sur le corridor : corridor est donc bien un complément essentiel du verbe donner.
La relative est dite complément du nom et pourquoi pas épithète
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Bonjour Cocojade.
Que je me souvienne : « en » est sous-entendu, simplement. Ou alors, l’énonciateur évoque de façon générale ses souvenir et non spécifiquement « d’eux et de leu condition de vie ».
Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 22 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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C’est bien la nuit que cette ville est le plus belle.
L’adverbe « le plus »a ici la même place que « davantage » ; comme lui il marque l’intensité forte devant un mot susceptible de recevoir une gradation.
Sens : la nuit, cette ville est belle à son maximum – est au maximum de sa beautéLorsque le plus, le mieux ou le moins détermine un adjectif ou un participe et que l’on compare différents états, différents degrés d’un même objet ou d’un même être (à divers moments, par exemple), le déterminant est invariable.
Une règle souvent négligée, tant dans la langue parlée que dans la langue écrite, même chez les grands auteurs
—Comparez avec La nuit, cette ville est la plus belle des villes : la comparaison se fait de la ville avec d’autres villes -< le sens n’est pas « davantage » ici
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L’idée m’a traversé l’esprit.
Règle de l’accord du participe passé :
– auxiliaire avoir – accord avec le COD si placé avant le verbe
– le COD du verbe « traverser » est « esprit », qui est placé après le verbe
(il est de toute façon masculin singulier et même placé avant le verbe, l’accord ne se « verrait » pas. Exemple même si la formulation est étrange : mon esprit, qu’a traversé cette idée….)
– m’ = me = à moi : peu importe le genre et le nombre de ce pronom, il n’est pas COD (mais COi) et n’entre pas en ligne de compte dans la règle.- 531 vues
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Les tentations auxquelles on résiste à essayer d’accéder….
>> Ceci n’est qu’une portion de phrase. Pour bien comprendre il faut une phrase entière.
Par exemple :
1 Les tentations auxquelles on résiste à essayer d’accéder sont nombreuses.
>> laissons le sens et l’emploi précis des mots pour l’instant
Cette phrase (dite complexe) est construite à partir des deux phrases simples :
a) Les tentations sont nombreuses
b) on résiste à essayer d’accéder à ces tentations
Vous pouvez voir que « à ces tentations » a été remplacé par « auxquelles » dans la phrase 1- « auxquelles » est pronom (il remplace le nom); il est en même temps relatif c’est à dire qu’il relie les deux propositions a) et b) pour ne faire qu’une phrase (1) où les propositions sont dépendantes l’une de l’autre.>> y est aussi un pronom (mais il n’est pas relatif
–>il est inutile dans la phrase 1 puisque « à ces tentations » a déjà été remplacé par « auxquelles ».Voici le cas où il peut être employé :
Les tentations sont nombreuses. On résiste à essayer d’y accéder.
En ce cas les deux propositions sont indépendantes. La deuxième proposition (b) a besoin d’un pronom pour remplacer « à ces tentations » qui ne soit pas aussi relatif. On utilise alors le pronom personnel neutre y
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Pour le sens : on n’accède pas à une tentation, on y cède ou on y résiste.
Résister à céder est donc un pléonasme. Il faut formuler ainsi :Les tentations auxquelles on essaie de résister sont nombreuses.
ou :
Les tentations auxquelles on essaie de ne pas céder sont nombreuses.
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Bien avant qu’il eût trouvé la réponse à ces questions, la porte s’ouvrit et le colonel Hives invita …
C’est l’antériorité qui entraîne ici le subjonctif : le fait de s’ouvrir se passe avant la réalisation du fait de trouver. Il n’a pas eu lieu lorsque la porte s’ouvrit, il n’est pas encore réel.
On se place donc dans la situation passée, non dans celle de l’énonciateur.- 167 vues
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