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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2024 dans Conjugaison

    Le souvenir est obligatoirement un souvenir de quelque chose ou de quelqu’un.
    Hors contexte, il est difficile de répondre précisément.
    S’il a été question précédemment de l’objet du souvenir, on peut écrire : j’en garderai un bon souvenir*. Sinon, on précise : je garderai un bon souvenir de cette aventure/de toi.
    Si l’objet du souvenir n’est pas une personne. sinon on précise : de lui/ d’elle/ de toi/ d’Henri, etc.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2024 dans Accords

    Voici la règle.
    Le participe passé ne s’accorde pas lorsque le verbe pronominal réfléchi ou réciproque admet un C.O.I.*
    Les participes passés des verbes suivants sont invariables :
    se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se convenir, se nuire, se mentir, s’en vouloir, se ressembler, se sourire, se suffire, se survivre.
    Exemples :
    – Ils se sont plu.
    – Ils se sont déplu dans cet appartement.
    – Elles se sont ri de son erreur.

    Le Nouvel Obs « La conjugaison » (entre autres)
    —————————–

    *le pronom « se » est réciproque  et non COD ;ils se sont plu = les uns ont plu aux autres  (présence de la préposition = COI)
    à comparer avec : ils se sont aimés  = les uns ont aimé les autres (pas de préposition = COD)

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2024 dans Question de langue

    Généalogiste familiale professionnelle n’est nullement choquant.
    C’est vous que vous qualifiez et vous êtes une femme.
    Les noms de métiers qui se terminent par « e » ont été facilement rendus épicènes depuis la féminisation des noms de métier. Ainsi, personne ne sera choqué de lire madame la juge – une dentiste – une scénariste – etc

    Je comprends  ce que vous voulez dire : C’est le fait de passer au féminin, ce qui me semble relever d’une spécialité intrinsèque à une profession…Généalogiste familial PAR OPPOSITION à généalogiste successoral.
    Vous avez parfaitement intégré le fait que le masculin en français fait office de neutre, et peut donc désigner, non des personnes mais des fonctions.
    Dans une annonce d’offre d’emploi, par exemple, il sera inutile d’écrire : cherchons généalogiste professionnel ou généalogiste professionnelle. Le masculin suffira. Mais sur votre carte de visite, vous incarnez en quelque sorte la fonction et il est naturel d’utiliser le féminin puisque le nom le permet sans contorsion linguistique particulière.
    Ce que vous ne pourriez pas faire si vous vouliez indiquer sur cette même carte : médecin, par exemple.

    L’écriture dite inclusive, hélas, oublie cette fonction capitale du masculin quand elle demande de décliner entre parenthèses, la finale féminine. C’est une aberration.

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2024 dans Question de langue

    Le subjonctif est le mode du virtuel, peut-on dire. Le fait est envisagé, il est le produit d’un processus mental.
    Je veux que mes enfants réussissent > subjonctif : le fait n’est pas ressenti comme déjà réel dans l’avenir
    Je sais que mes enfants réussiront > indicatif : le fait est considéré comme réel dans l’avenir
    Je crois que mes enfants réussiront > indicatif : le fait existe dans le système de croyance de l’énonciateur
    J’ai peur que mes enfants réussissent > subjonctif : le fait n’est pas accepté comme réel dans le futur

    Le choix du subjonctif en face de l’indicatif n’est pas toujours facile à justifier parce qu’il s’agit de nuances parfois assez fines. Mais ces nuances sont (presque) toujours perçues par le francophone, souvent intuitivement, et sont donc importantes parce qu’elles participent des subtilités linguistiques?

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2024 dans Général

    on divague ;  proposition indépendante
    on se sent aux lèvres un baiser :
    proposition principale
    qui palpite là, comme une petite bête…  : proposition subordonnée relative

    comme une petite bête
    est un complément de comparaison du verbe palpiter et appartient donc à la proposition dont ce verbe est le noyau.

    Cette réponse a été acceptée par alain1979. le 22 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2024 dans Général

    Voilà qu’on aperçoit un tout petit chiffon
    D’azur sombre, encadré  d’une petite branche,
    Piqué d’une mauvaise étoile

    En effet ici, on peut considérer que voilà tient lieu de principale  et qu’on aperçoit… est une proposition subordonnée conjonctive COD.
    C’est ce qui est dit dans le TLF : [Introduit un développement nouveau]

    a) Voilà que. [Suivi d’une complétive; situe un fait dans une succession, une chaîne]

    Je me fais pourtant la réflexion suivante.
    Si on procède par substitution, ce n’est pas un verbe qui apparaît mais un indicateur temporel : Et alors on aperçoit…
    Voilà… étoile pourrait être une proposition indépendante coordonnée à la proposition précédente : Le vent chargé de bruits – la ville n’est pas loin -/A des parfums de vigne et des parfums de bière…

    Mais il y a changement de strophe après les points de suspension et on peut considérer « voilà que » comme l’équivalent approximatif d’un adverbe : soudain on aperçoit..

    Désolée de ne pas vous donner une réponse unique. On va attendre ce qu’en disent d’autres intervenants.


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  • Grand maître Demandé le 21 juin 2024 dans Général

    La locution adverbiale s’écrit :  face  à face sans traits d’union.
    Mais le substantif  s’écrit avec ou sans traits d’union : un face-à-face ou un face à face

    dans le groupe en face à face/en face-à-face »: il s’agit du substantif puisque introduit par une préposition : vous avez le choix.
    L’usage des traits d’union pour le substantif  est plus conforme aux rectifications orthographiques préconisées

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  • Grand maître Demandé le 20 juin 2024 dans Conjugaison

    Celle-ci est incorrecte :asseyant nous à notre bureau, nous nous plongions dans la lecture d’un roman captivant.
    Le pronom réfléchi doit précéder le participe présent  et non le suivre. >  nous asseyant à notre bureau, nous nous plongions dans la lecture d’un roman captivant.
    Le verbe est s’asseoir : le pronom réfléchi est toujours placé devant
    Remarque  : nous asseyant : nous n’est pas le sujet : un participe présent n’ a pas de sujet exprimé.

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  • Grand maître Demandé le 20 juin 2024 dans Accords

    il attendit avec une patience qu’il ne s’était pas connue ( jusqu’à ce qu’il rencontre Max)
    Les phrases de bases sont
    il attendit avec une patience
    il ne s’était pas connu cette patience (jusqu’à ce qu’il rencontre Max)
    Patience est COD du verbe connaître

    Dans la phrase complexe (proposée) « que » est le pronom relatif qui remplace patience. Il est COD du verbe connaitre
    Comme le pronom relatif prend le genre et le nombre de son antécédent (ici « patience ») il est féminin simguler. Il est placé avant le verbe > l’accord se fait.

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  • Grand maître Demandé le 20 juin 2024 dans Question de langue

    Ma réponse ne pourrait être que subjective. Je pense que le choix peut se faire aussi en fonction du rythme, non seulement de la phrase proposée, mais de l’énoncé globale où elle se trouve.
    Quand l’infinitif est en position d’attribut, je préfèrerais sans doute précéder l’infinitif de son marqueur (ou préposition) « de ».

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