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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2024 dans Question de langue

    Le passage est au passé et le présentatif annonce aussi un fait du passé  > c’était dans ce silence éloquent que…

    Le présentatif « c’est…que » pourrait être au présent s’il annonçait un fait intemporel. Par exemple :
    Elle avait un sourire au coin des lèvres, lui des mots a bord du cœur. C’est par des silences éloquents que s’expriment la pudeur.

    Ou bien si le fait est toujours d’actualité dans le présent de celui qui énonce  :
    Elle avait un sourire au coin des lèvres, lui des mots a bord du cœur. C’est toujours par des silences éloquents qu’ils expriment leur pudeur
    —-
    Demeurer ou rester sans voix : Être très surpris, stupéfait, sous le coup d’une forte émotion, ne pas savoir que répondre en face d’une surprise ; □ stupéfier, sidérer
    L’expression ne convient donc pas pour indiquer que la timidité les rend muets >
    Ils se comprenaient par des regards discrets, des gestes maladroits, car la timidité les rendait muets (cause)
    Ou :
    La timidité les rendait muets, ils se comprenaient donc par des regards discrets, des gestes maladroits (conséquence)
    En effet :
    Par de discrets regards, des gestes maladroits, ils demeuraient sans voix
    la structure de la phrase est  incorrecte : » par » a le sens de « au moyen d »e et n’est pas en relation logique avec leur mutisme car ce n’est pas le moyen que vous voulez exprimer, mais la relation cause/ conséquence

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2024 dans Général

    Les deux sont corrects. Le singulier est généralisant : analyse du risque en général.
    Le pluriel insiste sur la diversité des risques.

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2024 dans Accords

    C’est un des sports le plus pratiqués au monde.
    Le plus est adverbe. Adverbe qui modifie le verbe « pratiquer » : il est invariable.

    La substitution le montre bien : c’est un des sports très/bien/souvent pratiqués au monde.
    La transformation passive aussi : c’est un des sports qu’on pratique le plus au monde.

    Remarques :
    – qui + l’auxiliaire être est sous entendu : c’est un des sports qui sont le plus pratiqués
    – on accorde dans tous les cas le participe passé avec le nom
    – avec un adjectif  la syntaxe est différente : c’est un des sports les plus difficiles au monde.

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2024 dans Question de langue

    Les sites touristiques utilisent majoritairement « dans le Marais poitevin ».

    Le choix entre « dans » et « en » est difficile à justifier.
    En + noms féminins et dans le + noms masculins ? Pour les département oui, mais  pour d’autres lieux, ce n’est pas si simple :
    D’après mes lectures à ce sujet, il semblerait qu’on utilise en + nom (même masculin et même commençant par une consonne) quand le lieu  est senti comme une  entité ancienne appartenant à une tradition. En Calvados, en Brière.  Si ce n’est pas « en » qui a été choisi ici, c’est peut-être à cause de la composition du nom qui n’est pas vraiment figé en nom propre. dans le marais > dans le marais poitevin > dans le Marais poitevin

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2024 dans Question de langue

    Il y a une nuance en effet :
    Il vaut mieux que est une affirmation simple
    Il serait mieux que : il y a une atténuation : prudence ? politesse ?

    Le conditionnel sert aussi à l’atténuation, parce que ce mode est le mode de l’hypothétique.
    On peut avoir aussi : il vaudrait mieux que qui est équivalent à il serait mieux que. Ou : il est mieux de + infinitif, équivalent de il vaut mieux que

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2024 dans Conjugaison

    Des fleurs parfumaient la pièce. Avaient-elles imprégné l’âme des présents ? (ceux est inutile)
    On comprend mal ce que vous voulez dire.
    Formulé ainsi, la deuxième phrase pose une question. Je ne sais pas si c’est ce que vous voulez.
    On peut avoir aussi :
    auraient-elles imprégné l’âme des présents ? ou n’auraient-elles pas imprégné l’âme des présents ? ou et sans doute avaient-elle imprégné l’âme des présents. Ou  elles avaient certainement imprégné.… ou comment auraient-elles pu ne pas imprégner... etc.

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  • Grand maître Demandé le 28 juin 2024 dans Accords

    Ils ont envie de partir quelles que soient les circonstances météorologiques

    Oui « quelles », mais pourquoi ?
    « Quel/quelle » est un adjectif ici indéfini.
    Un adjectif se rapporte à un nom est ce nom est les3 circonstances3 dont il est attribut puisque introduit auprès de lui par le verbe « être ».
    Une substitution le montre clairement :
    Ils ont envie de partir, que les circonstances météorologiques soient bonnes ou mauvaises, « Que » est ici adverbe ; il signifie « même si »

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  • Grand maître Demandé le 28 juin 2024 dans Question de langue

    1. Nous avions moins écouté l’histoire de Don Luis que frissonné en entendant ces phrases auxquelles manquaient les accents.

    2. Nous avions moins écouté l’histoire de Don Luis que nous avions frissonné pendant que nous entendions ces phrases auxquelles manquaient les accents.
    Oui, elles sont équivalentes.
    nous avions entendu : il n’y a aucune raison d’employer le PQP :  il n’y a pas d’antériorité mais simultanéité entre écouter  et frissonner : le temps doit être le même.

    Les deux phrases paraissent assez maladroites, surtout la deuxième, évidemment plus lourde. Il doit y avoir moyen d’une formulation plus élégante. Mais nous sommes hors contexte On comprend mal ce que sont les accents des phrases, et les accents qui leur manquent.

    Cette réponse a été acceptée par sacados. le 28 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 juin 2024 dans Conjugaison

    Il y a longtemps défilaient des dizaines de personnes, sinon plus/voire plus/et peut-être davantage, qui se dirigeaient vers le monument.

    n’eussent-ils été plus est incorrect. Vous voulez utiliser cette forme verbale (subjonctif plus que parfait) en tant que conditionnel passé 2e forme équivalent à : auraient été > n’auraient-ils été plus et peut-être sentez-vous mieux l’incorrection ainsi.

    S vous tenez à utiliser un verbe :
    Il y a longtemps, défilaient des dizaines de personnes -et peut-être étaient-elles plus nombreuses- qui se dirigeaient vers le monument.
    Ou (et cette fois-ci c’est bien un subjonctif PQP) :
    Il y a longtemps défilaient des dizaines de personnes,il se peut qu‘elles eussent été plus nombreuses –  qui se dirigeaient vers le monument.

    Cette réponse a été acceptée par NolanL. le 28 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juin 2024 dans Général

    Je ne sais rien de gai comme un enterrement.
    Elle est partielle puisque « rien » est précisé par « de gai ».
    Si elle était totale on aurait simplement : je ne sais rien.

    Il y a une seule négation qui soit restrictive : ne… que
    je ne sais de gai qu’un enterrement

    Ce n’est pas ce qui est dit ici.
    Il est dit : je ne connais rien qui soit aussi gai qu’un enterrement : la négation ne restreint pas le fait de connaître mais « rien » est  précisé par une relative : ce que je ne sais ou ne connais pas, ce n’est pas rien tout court, mais rien+précision

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