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Pour bien voir de quoi chaque nom remplacé par « dont » est complément, il faut retrouver les phrases de base de chaque phrase complexe donnée :
a.Les paradoxes sont étonnants
b. On parle dans ce livre de ces paradoxes
1. Les paradoxes dont on parle dans ce livre sont étonnants.
> On a remplacé « de ces paradoxes » de la phrase b. par « dont ». Or, paradoxe est complément du verbe : complément d’objet indirect introduit par « de ».a. Un livre !
b. Les auteurs de ce livre ne sont pas si fous
2.Un livre dont les auteurs ne sont pas si fous !
> On a remplacé « de ce livre »de la phrase b. par « dont ». Or, « livre » est complément du nom « auteurs » introduit auprès de lui par « de »a. On prend du recul sur ce pays
b. Nous sommes parfois trop fiers de ce pays
3.On prend du recul sur ce pays dont nous sommes parfois trop fiers.
> On a remplacé « de ce pays de la phrase b. » par « dont ». Or « pays » est complément de l’adjectif « fiers » introduit auprès de lui par « de »Remarque : « dont » est un pronom relatif qui remplace toujours un complément introduit par « de », que ce complément soit complément du verbe, du nom, de l’adjectif (ou autre).
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Paul apprend le français afin qu’il puisse communiquer avec ses collègues.
Paul apprend le français afin de pouvoir communiquer avec ses collègues.
L’emploi de l’infinitif est ici plus « fluide », et sans doute plus courant, mais le subjonctif n’est pas interdit. Avec la reprise du sujet et le verbe au subjonctif, on a forcément une sorte d’insistance qui peut être voulue.Attention : aucune subordonnée relative ici. Une subordonnée relative est complément du nom : Pal apprend le français qui était la langue maternelle de son père : la proposition en italique est complément du nom « français ».
Afin qu’il puisse communiquer avec ses collègues est une proposition subordonnée conjonctive de but complément du verbe « apprendre »
Afin de pouvoir communiquer avec ses collègues est une proposition infinitive complément du verbe (on l’appelle complétive).- 184 vues
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Pierre donne 2 euros à Paul, Alain et Sylvie.
Vous demandez quelle est l’explication syntaxique qui permet de savoir…
La question est mal posée. Demandons-nous plutôt comment lever l’ambiguïté de l’énoncé. Car en effet, cet énoncé est ambigu. Il faut donc, formuler autrement.
Pierre donne 2 euros chacun, à Paul, Alain et Sylvie.
Pierre donne à Paul, Alain et Sylvie, 2 euros à se partager.
Autrement dit, il faut ajouter un élément sémantique.- 275 vues
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Si je suis ravi de vous semble impliquer la notion d’un temps court, cela tient peut-être à ce que ravie est employé comme un adjectif : après, je suis heureuse , on n’attend pas l’évocation d’un fait qui se produirait un demi-siècle plus tard.
Je suis ravie/heureuse à l’idée de réunir la famille bientôt, et moins probablement je suis ravie/heureuse à l’idée de réunir la famille quand je serai vieille.
Cela tient davantage à la psychologie qu’à la syntaxe.
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Pour le reste.. je ne peux que me répéter : avec « par », ravie est le PP du verbe ravir, avec « de », il est adjectif (et donné comme tel par le TLF :
II. − Adjectif
Plongé dans le ravissement. C’est un souffrant, c’est un songeur, Sur qui la lueur éternelle Fait trembler sa vague rougeur. Il est là, l’âme aux cieux ravie (Hugo).Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 18 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Je ne crois pas qu’on se soit encore vus : le sens de la phrase montre que « on » a le sens de « nous ». Le participe passé s’accorde selon le sens. Si « on » remplace un féminin pluriel > vues
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Pas dit non plus si Yuki (fera ?) son « baptême de l’air » à l’occasion de votre séjour sur les îles de la Madeleine ?
Il n’est pas dit que Yuki fasse son baptême de l’air. C’est le subjonctif qui vient après la locution Il n’est pas dit que qui signifie il n’est pas sûr que
On peut avoir l’indicatif pour insister sur la négation du fait envisagé : il n’est pas dit que Yuki fera …
Le conditionnel pour le verbe « faire » n’est possible que si on a comme suite une proposition subordonnée de condition ou d’hypothèse :
Il n’est pas dit que Yuki ferait son baptême de l’air si on le lui proposait
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On peut formuler autrement :
On ne sait pas si Yuki fera son baptême de l’air
Avec « savoir », on utilise la préposition « si » et le verbe qui suit est à l’indicatif. Pour le conditionnel, voir ce qui est dit ci-dessus.
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Avec la préposition « par » on est plus proche de l’étymologie. J’avoue que j’ai un faible pour « par ». Je garderais « de » pour introduire un infinitif.
Je suis ravie de vous lire – je suis ravie par cette prise de contact.Après m’être relue, me suis demandé pourquoi.
Je lis dans Reverso deux remarques :
Quand le verbe n’est pas du domaine du concret, mais plutôt de l’abstrait (sentiment, qualité…), on peut avoir le choix entre par et de. :Il est estimé de tous ses collègues (ou il est estimé par tous ses collègues).
Et :
On emploie toujours de lorsque le verbe est employé au sens figuré : Elle fut prise d’un élan de joie (mais on aura au sens propre : la ville fut prise par l’ennemi).
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Précisément, le verbe ravir a, en partie, conservé son premier sens qui était concret (enlever), d’où ma remarque intuitive: avec la préposition « par » , on est plus proche de l’étymologie.
Mais il peut être considéré comme abstrait,
J’ajouterai qu’on peut même lui substituer un adjectif : je suis heureuse de votre prise de contact. et après un adjectif, la question ne se pose pas, c’est bien « de » qui convient.
>> D’où cette hésitation entre les deux prépositions.- 1310 vues
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Combien de stratégies a-t-elle définies ?
L’auxiliaire est « avoir » > on cherche le COD et pas le sujet.
Le COD est stratégies?
Il est placé avant le verbe > accord du participe passé avec lui.Le sujet est placé après l’auxiliaire : c’est « elle » le sujet.
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N’étant pas sûr que mon message fût traité par vous-même.
Cette portion de phrase n’est correcte que si la phrase entière est au passé. Par exemple : N’étant pas sûr que mon message fût traité par vous-même, je vous avais parallèlement envoyé une lettre.
Mais si la phrase est au présent : N’étant pas sûr que mon message soit traité par vous-même, je vous envoie parallèlement une lettre.« Ne fût-ce que » a le sens de : même si cela avait été. I
Je ne voyagerai pas avec vous, ne fût-ce/ même si cela n’avait été que pour deux jours
Ici la forme subjonctif a une valeur d’hypothèse.A ne pas confondre non plus avec le passé simple
Je lui ai proposé de l’accompagner. Mais fut-ce vraiment une bonne idée ?
Avec une phrase au présent, le verbe devient : Je lui propose de l’accompagner. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?- 204 vues
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Oui car l’accord se fait avec le COD. Et le COD est le pronom te (t’) qui est donc féminin .
Les pensées qui t’ont traversée.- 161 vues
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