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  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2024 dans Général

    avec l’exagération fantasque (qui est) propre à (l’univers de)  Philip K. Dick, la tendance qu’ont ces sociétés à contrôler (à exercer un contrôle) a parfois généré des objets improbables à la forme excentrique
    Certes, la préposition  « suivant » a le sens de « selon ». Avec la notion de » conformité à »
    Pourtant, l’idée m’a semblé être plutôt la cause, rendue ici par « avec ».

     Avec une exagération fantasque propre à l’univers de Philip K. Dick, la tendance au contrôle de ces sociétés : en effet, on peut utiliser le nom « contrôle », et de cette façon. On peut y gagner en fluidité.

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  • Grand maître Demandé le 13 juillet 2024 dans Général

    Spécifique à/de : les deux sont possibles.
    La préposition « de » indique l’appartenance « à », davantage  l’attribution.

    Spécifique a le sens de « qui est propre à », avec la notion supplémentaire d’exclusivité, d’originalité.  De plus, l’adjectif est formé sur le nom « espèce ». Il semble donc, qu’en effet, pour une personne, l’adjectif « propre » convient mieux.

    L’ensemble de la phrase est à revoir :
    Suivant une exagération fantasque propre à Philip K. Dick> avec l’exagération fantasque (qui est) propre à (l’univers de)  Philip K. Dick,
    la tendance contrôlante de ces sociétés : contrôlant/e n’existe pas > la tendance qu’ont ces sociétés à contrôler (à exercer un contrôle)
    a parfois pris la forme excentrique d’objets improbables  :la tendance est sujet. Une tendance ne prend pas une forme d’objet > a parfois généré des objets improbables à la forme excentrique

    Remarque : je n’ai pas le contexte et il est possible que mes suggestions ne conviennent pas.

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  • Grand maître Demandé le 13 juillet 2024 dans Accords

    Le choix du singulier pour ce présentatif est dû à son figement partiel .
    Il est vrai que : son obsession, ce sont les épidémies tient un peu de hypercorrection. Il est plus naturel de dire (et d’écrire ) :son obsession c’est les épidémies (et donc : c’était les épidémies).

    Ce que dit le Grevisse du présentatif « c’est » :

    Devant « eux » ou « elles », « est » ou « sont » sont possibles, « mais le singulier semble prévaloir, surtout à la forme négative » (« Bon usage », § 933) :

    « Ce sont eux qui seront plus tard écoutés » (A. Gide) vs. « Ce n’est pas eux que je combats » (A. de Saint-Exupéry).

    Quand « être » est suivi d’un groupe nominal ou d’un pronom autre que personnel, il s’accorde généralement avec lui : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent » (Hugo).

    Mais le singulier est fréquent à l’oral et se rencontre aussi à l’écrit : « C’est des histoires ». Divers contextes sont favorables au singulier (voir la longue liste présentée dans le « Bon usage »), comme l’identité orale entre singulier et pluriel : « Ce n’était pas des confidences qu’elle murmurait » (M. Barrès).
    Au fond, c’est la question du figement qui est en jeu. Avec l’évolution de la langue, cette structure qui était libre au départ (on disait en ancien français « ce sui je, ce es tu », car « ce » est attribut du sujet postposé) se fige et le bloc « c’est » tend à être invariable en personne, même s’il varie encore, mais pas toujours, en temps. On peut considérer que ce bloc figé peut aussi expliquer la tendance à se passer là du « ne » négatif : « C’est pas moi, c’est ma sœur… ».

     

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2024 dans Accords

    Comment accorderiez-vous la phrase suivante : « Savezvous combien de brevets White Star a déposés lannée dernière ? »

    LE COD est « brevets » qui est au pluriel > accord avec le COD placé avant le verbe.

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2024 dans Conjugaison

    En découvrant leur union, le père avait sommé sa fille de renoncer à cet amour, sans quoi elle serait déshéritée/aurait été déshéritée sur-le-champ.
    Attention : deux notions s’enchevêtrent :
    1 S’il ne fait aucun doute que la sanction tombera on emploie le futur du passé (sa forme est celle du conditionnel présent) :
    Le père somma/sommait/a  sommé/ avait sommé sa fille de renoncer à cet amour, sans quoi elle serait déshéritée

    2 Si au contraire on insiste sur le fait que  la sanction est soumise à condition, on emploie le conditionnel passé
    Le père somma/sommait/a  sommé/ avait sommé sa fille de renoncer à cet amour, sans quoi elle aurait été déshéritée
    (Remarque : un temps de la principale au passé)

    Ces deux phrases donnent au système du présent :
    1 Le père somme sa fille de renoncer à cet amour, sans quoi elle sera déshéritée
    2 Le père somme sa fille de renoncer à cet amour, sans quoi elle serait déshéritée

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2024 dans Question de langue

    Il faut se mettre d’accord sur un projet qui permet de ? qui permette de ?
    Les deux modes sont possibles.

    Il faut se mettre d’accord sur un projet qui permet de … ce projet est considéré comme existant dans l’esprit de l’énonciateur.
    Il faut se mettre d’accord sur un projet qui permette de ... ce projet est (encore) virtuel dans l’esprit de l’énonciateur.

    On peut même avoir le conditionnel :
    Il faut de mettre d’accord sur un projet qui permettrait de... pour exprimer l’hypothèse qu’un tel projet existe.

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2024 dans Accords

    Voici ce que dit la BDL :
    L’expression de grandeurs ou de mesures peut […] être complément direct de verbes comme ajouter, calculer, couper, enlever, passer, prendre et supprimer. L’accord du participe passé se fait donc avec le complément s’il est placé avant.
    Les deux jours que nous avons passés à écrire ce rapport ont été longs.

    Il faut donc faire l’accord ici : Que d’heures n’a-t-il pas passées ? Heures est bien COD placé avant le verbe : l’accord se fait avec lui.

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Conjugaison

    Est-ce que cela vous surprend qu’il y a toujours des guerres quelque part ?
    Avec l’indicatif la question porte sur un fait qui est posé dès le départ : il y a toujours des guerres quelque part; est-ce un fait qui vous surprend ?
    Est-ce que cela vous surprend qu’il y ait toujours des guerres quelque part ?
    Cette fois-ci le fait est posé comme sujet de réflexion. Le propos est la question et le fait n’apparaît que comme le sujet de cette réflexion.

    On a là une nuance, certes, et la différence est plus sur la focalisation, la direction de la pensée, que sur le sens lui-même.

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Question de langue

    On a intérêt ici à reprendre le sujet, cela éviterait l’hiatus :  j’aime ses bras et_ adore > et J’adore

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  • Grand maître Demandé le 9 juillet 2024 dans Accords

    Untel était un fils et un frère indignes
    Je ne vois pas deux sujets. On a un seul sujet « Untel », et deux attributs du sujet « fils » et « frère ».
    Si l’adjectif qualifie les deux attributs, il se met au pluriel – Que ces deux noms (attributs) désigne une seule personne n’a pas d’incidence :

    Un adjectif se rapportant à deux noms coordonnés s’accorde au masculin pluriel ; ou au féminin pluriel si les deux noms sont féminins.
    Bescherelle

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