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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Accords

    C’est une locution adjectivale dont seul l’adjectif « haut » varie :
    haut/haute/hauts/hautes en couleur.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Accords

    – Cocojade, suivie par Joëlle, quitta la ville
    – Cocojade, puis Joëlle, quittèrent la ville

    On ne peut pas raisonner en parlant d’actions réalisées (successivement ou autre) car dans les deux cas, on a deux actions celle de Cocojade et celle de Joëlle.
    C’est l’angle de vue qui diffère.
    De quoi parle-t-on ?

    Phrase 1 : on parle de Cocojade : c’est le thème. « Suivie par Joëlle » et « quitta la ville » sont les propos, c’est à dire, ce qu’on en dit (du thème).
    Phrase 2 : on parle de Cocojade ET  de Joëlle : c’est le thème. « quittèrent la ville » est le propos : ce qu’on dit du thème.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 27 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Conjugaison

    Concernant le verbe parler, Je pense qu’il faut plutôt parler de verbe attributif et de verbe modalisateur. II peut être l’un ou l’autre.
    – Sembler attributif : il met en lien un nom et son qualifiant :
    Cet homme semble jeune
    Cette fleur semble fanée
    Le qualifiant peut être un adjectif ou un participe passé à valeur d’adjectif, comme ci-dessus. Il peut être aussi un nom ou un pronom :
    Cette personne semble quelqu’un de bien

    Sembler modalisateur : il modalise un verbe à l’infinitif comme d’autres modalisateurs :
    Cette fleur semble faner bien vite
    Cet homme semble rajeunir de jour en jour
    autres modalisateurs :
    Mon ami pense venir me voir demain
    Mon ami veut venir me voit demain
    Mon ami peut venir me voir demain
    Etc.

    L’enquête macabre semble oubliée/abandonnée/difficile/ éprouvante < sembler est attributif
    L’enquête macabre semble oublier l’essentiel <sembler est modalisateur u verbe oublier
    >> c’est le contexte qui peut nous éclairer.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Question de langue

    SI vous reprenez les deux noms par le pronom nous, alors, vous faites une insistance que vous percevrez sans doute mieux en changeant de sujet : .
    Mes parents se sont régalés /Mes parents, ils se sont régalés.
    Ma mère et moi nous sommes régalés/Ma mère et moi, nous nous sommes régalés.

    A vous de voir si vous voulez ou non insister sur le sujet.

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2024 dans Accords

    L’adjectif « criant » a le sens de : très manifeste évident, éclatant, flagrant : une injustice criante – une ressemblance criante – une erreur criante –
    un tableau criant de réalisme
    L’expression criant de indique une caractéristique forte du sujet.
    personnalité : le mot ne désigne une qualité que dans l’expression  « avoir de la personnalité », sinon, il doit être accompagné d’un qualifiant : il a une forte personnalité – remplacer par originalité, par exemple : criant d’originalité
    émotion ne convient pas non plus, cette fois-ci parce que l’émotion n’est pas une qualité du sujet, elle est provoquée par le sujet.
    énergie convient à peu près, bien que le terme soit assez vague;  on aimerait le qualifier : tout est criant d’énergie contenue, par exemple.

    Il serait sans doute préférable de changer la formulation. Par exemple :
    Tout indique une personnalité forte, dégage de une énergie considérable, provoque (+ citer quelles émotions).

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2024 dans Général

    Ah mais les deux !
    Mettez les deux phrases au présent :
    Il n’en fit rien > il n’en fait rien : verbe faire
    Il n’en fut rien > il n’en est rien = verbe être

    Les phrases disent deux choses différentes. Voyons d’un peu plus près.
    Il n’en fit rien – il n’en fait rien > il s’attendait à le voir pleurer mais il ne pleura pas
    On peut remplace le pronom « il » par un nom : Pierre n’en fit rien – on peut changer de pronom  : elle n’en fit rien/nous n’en fîmes rien etc.
    en = de cela : il ne fit rien de cela (= de ce qui était attendu)

    Il n’en fut rien – il n’en est rien = cela ne fut pas > il s’attendait à le voir pleurer mais cela ne fut pas
    On ne peut pas remplace « il » par un nom ni changer de pronom. Ce ‘il » est impersonnel
    en = ici aussi « de cela » : rien de cela (de ce qui était attendu) ne fut.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2024 dans Accords

    Si l’adjectif se rapporte à plusieurs noms, il se met au pluriel :
    Bonnes compressibilité et perméabilité des veines….

    à moins que « bonne » ne se rapporte qu’a « compressibilité »  mais une perméabilité peut aussi être, elle aussi,  plus ou moins bonne.

    Dans ces cas, si vous hésitez, c’est que le sens vous échappe (en partie). Seule la personne compétente peut lever votre doute, les cas étant, j’imagine, multiples et variés.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2024 dans Accords

    Quelques bulles d’emphisème centro-lobulaire.
    L’emphisème l’emphysème peut être dit “centrolobulaire” :  c’est bien lui et non les bulles qui est qualifié.
    Sinon on aurait : Quelques bulles centro-lobulaires d’emphisème .

    quelques bulles emphysémateuses centro-lobulaires : ici ce sont les bulles qui sont qualifiées de deux adjectifs.

    Collection abcédée au niveau hypogastrique latéralisée droit et inguinal droit
    Ce ne peut être le niveau qui est latéralisé mais bien la collection abcédée et « droit et inguinal droit » tiennent lieu de locutions adverbiale signifiant « à droite et à droite de l’aine » et restent invariables .

    Il est impossible de vous donner quelque moyen mnémotechnique que ce soit. C’est le sens et seulement le sens qui peut trancher.
    J’ai dû consulter des définitions pour vous répondre.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2024 dans Accords

    Votre question est pertinente.
    Le subjonctif ne marque que très peu le temps. Il n’existe d’ailleurs pas de subjonctif futur.
    Le temps est essentiellement rendu par le verbe de la principale.
    Ce qui est important de comprendre, c’est qu’il n’est jamais pertinent d’appliquer une règle les yeux fermés. C’est bien ce que vous soulignez ici. Dire qu’après « bien que » on a toujours le subjonctif, c’est méconnaître les faits de langue.
    Il faut prendre ici le temps de l’analyse.
    Nous allons remplacer préférer par vouloir pour éviter les homophonies

    Dans cette phrase en fait que voulez-vous dire exactement ?
    Je devrai marcher seule : le verbe devoir est au futur : l’exigence porte sur le futur
    bien que je  (préférer/vouloir)  être accompagné : le fait de préférer/vouloir, où se situe-t-il sur l’échelle du temps ?

    – dans le présent de l’énonciateur ? => bien que je préfère/veuille (subjonctif présent)

    – dans le passé de l’énonciateur ? illogique ici. Il faut alors avoir un passé en principale. Ce qui donne :
    Je devais marcher seule : l’exigence a eu lieu dans le passé.
    bien que  je préférasse/voulusse être accompagnée -comme l’imparfait du subjonctif est plus ou moins obsolète, je doute de son emploi.

    – dans le futur de l’énonciateur ?
    Je devrai marcher seule
    Bien que je préfèrerai /voudrai être accompagnée : Si on veut vraiment marquer le futur pour le deuxième verbe, on ne peut ici qu’employer le futur de l’indicatif
    —–
    Mais attention ! on peut choisir d’exprimer l’irréel dans la subordonnée : cette fois-ci on abandonne le subjonctif pour le conditionnel
    -Dans une phrase au présent :
    Je devrai marcher seule
    bien que je préfèrerais être accompagnée : le conditionnel est de politesse (moins direct que le présent)
    ou
    Je devrai marcher seule
    bien que j’aurais préféré/j’aurais voulu* : conditionnel passé avec antériorité = regret

    – Dans une phrase au passé
    Je devais marcher seule
    bien que j’aurais préféré/j’aurais voulu* être accompagnée : conditionnel passé = regret

    *pour encore complexifier les choses : on peut ici employer le conditionnel passé  2e forme : j’eusse préféré/voulu :  de même sens
    —-
    N’hésitez pas à nous demander des compléments d’information ou des explications. Nous ferons de notre mieux pour vous répondre.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2024 dans Conjugaison

    Je t’ai perdue.
    L’auxiliaire est avoir
    Le COD est « te » (t’) – féminin singulier
    Ce COD est placé avant le verbe

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