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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 30 août 2024 dans Conjugaison

    « Après que tu as mangé, rejoins-moi dans le salon »  n’est pas correct

    En effet il faut marquer le futur pour le premier verbe puisqu’il dépend d’un impératif (rejoins-moi): si le verbe est à l’impératif c’est que l’action de rejoindre n’a pas (encore) eu lieu.
    Après que tu auras mangé, rejoins-moi dans le salon
    et pour cela on emploie le futur antérieur, comme si le deuxième verbe était au futur : Après que tu auras mangé tu me rejoindrasdans le salon

    Si la phrase est au présent : Après que tu as mangé tu me rejoins dans le salon
    Si elle est au passé : Après que tu eus mangé tu me rejoignis dans le salon

    A chaque temps simple, correspond, pour marquer l’antériorité, un temps composé dont l’auxiliaire est au même temps.

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  • Grand maître Demandé le 30 août 2024 dans Accords

    C’est moroses qu’ils se préparèrent au combat.
    On a une phrase à tournure emphatique. La mise en relief est effectuée avec c’est…. que, qui encadre l’adjectif.
    La phrase, sans le présentatif est :
    Moroses, ils se préparèrent au combat
    Moroses est mis en apposition au pronom « ils » : accord.

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2024 dans Général

    Il faut bien reconnaître la complexité des emplois de « des » et de « de ».
    Il faut déjà noter que « des » et « de » n’ont chacun, pas toujours le même sens.
    On va essayer de clarifier :
    Le partitif
    Je mange des noix de ce panier : je mange une partie des noix de ce panier = de partitif + les
    Je mange du dessert qu’elle a apporté  = de partitif + le
    Je mange de la galette qu’elle a apporté  = de partitif + la
    —–
    L’indéfini
    Je mange des noix, comme tu vois.  des = article indéfini pluriel
    Je mange une noix, comme tu vois.  une = article indéfini singulier
    —-
    Certaines locutions se construisent toujours avec « de ».
    –   locutions adverbiales :
    Il y a beaucoup de noix dans le panier
    Il y a une grande quantité de noix dans le panier
    –   locutions verbales
    Le panier est plein de noix –  J’ai envie de noix – j’ai besoin de noix
    –   certains verbes quand « de » signifie « au sujet de » :
    regorger de – parler de, se soucier de, dépendre de, se souvenir de, se moquer de, s’occuper de, rêver de, se servir de.
    Je parle de pommes/ je parle d’une pomme

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2024 dans Conjugaison

    Puisque votre question est intitulée « conjugaison avoir ».
    On a là un passé composé passif.
    Autre exemple :
    Phrase active    – présent : Le vent secoue les branches                            passé composé : le vent a secoué les branches
    Phrase passive – présent : les branches sont secouées par le vent     passé composé : les branches ont été secouées par le vent

    A la voix passive, on utilise l’auxiliaire être + participe passé. C’est l’auxiliaire qui porte le temps.

    Présumez-vous qu’il a été assassiné ? phrase active : présumez-vous qu’on l’a assassiné ?
    —–

    Mais vous vous demandez peut-être si ce n’est pas le subjonctif qui conviendrait et s’il ne faudrait pas écrire : Présumez-vous qu’il ait été assassiné ?
    En effet, le subjonctif est possible et insiste sur l’éventualité du fait envisagé. L’indicatif pose le fait et le met en question. On a une différence d’optique, c’est tout.
    >>>> merci de formuler clairement votre question la prochaine fois. Nous en sommes réduits à essayer de vous deviner.

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  • Grand maître Demandé le 24 août 2024 dans Question de langue
    Charlène Robert (libraire Decitre Confluence)  écrit à propos des « Malheurs de Sophie » :Il est aujourd’hui difficile de ne pas connaître la capricieuse et petite peste de Sophie.

    Le qualificatif est courant. II n’est pas  insultant. Il n’est en aucun cas  vulgaire.

    Le TLF : Familier (Petite) peste. Enfant, jeune fille, jeune femme malicieuse, insupportable

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  • Grand maître Demandé le 22 août 2024 dans Accords

    A chaque fois que la question est posée,  je me trouve en désaccord avec l’idée généralement reçue que seul convient le subjonctif dans ce cas.
    Je suis donc allée consulter le Dictionnaire de l’Académie. Voici (je me suis permis de mettre en gras certains passages et en italiques les exemples, que personne ne s’en offusque)  :

    Dans la relative, le verbe est le plus souvent à l’indicatif. On peut néanmoins rencontrer le subjonctif dans certains cas, en particulier quand l’antécédent contient un superlatif relatif (le plus, le moins, le meilleur, etc.) ou un adjectif impliquant une idée superlative (seul, premier, dernier, principal, unique, un des rares, etc.). On écrira donc fréquemment, bien que l’indicatif ne soit pas impossible : Voici le meilleur vin que l’on puisse trouver dans la région, C’est l’unique personne, le seul qui ait accepté.
    L’utilisation du subjonctif dans ce type de phrase permet de mettre l’accent sur la virtualité de l’existence de la chose ou de la personne évoquée, tandis que l’indicatif insiste au contraire sur son existence réelle. On notera d’ailleurs qu’aux formes interrogative et négative, formes qui orientent naturellement la phrase vers la virtualité, le subjonctif est plus habituel, non seulement avec des antécédents exprimant une idée superlative mais également avec des antécédents à valeur indéfinie (Connaissez-vous un homme, connaissez-vous quelqu’un qui puisse m’aider ? Je ne connais personne qui puisse vous aider), alors que l’indicatif s’imposera naturellement à la forme affirmative (Je connais quelqu’un qui peut vous aider). L’indicatif est également de rigueur lorsque la phrase relève de la pure constatation : Ce soir, c’est le meilleur qui a gagné.
    Enfin, dans certains cas, on peut établir une différence de sens selon que l’on emploie l’un ou l’autre mode : comparons C’est le plus jeune conseiller qui a été élu maire (on constate que c’est le plus jeune qui a été élu) et C’est le plus jeune conseiller qui ait été élu maire (le locuteur souligne qu’on n’a jamais élu un conseiller plus jeune comme maire).
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  • Grand maître Demandé le 21 août 2024 dans Question de langue

    On a une comparaison .
    -entre les symptômes ressentis et les symptômes de la grippe
    C’est comme si j’avais la grippe signifie : si j’avais la grippe ce serait comme ça > cela ressemble a la grippe > c’est (mon état est) comme la grippe
    – entre ce que peut ressentir une tortue et ce que ressent la personne qui dit « je ».
    C’est comme si j’étais une tortue : si j’étais une tortue je me sentirais comme ça > je me sens comme une tortue

    Une comparaison entre deux éléments n’est pas une fusion des deux éléments : ils demeurent bien séparés. on en relève les points communs.

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  • Grand maître Demandé le 21 août 2024 dans Général

    1 C’est un bonheur de conduire cette voiture?
    2 C’est un bonheur que de conduire cette voiture?

    Dans ces deux phrases, l’infinitif est sujet réel > conduire cette voiture est un bonheur
    La phrase 1 est neutre.
    La phrase 2 est emphatique c’est à dire qu’elle  met l’accent sur l’infinitif « conduire », elle crée un effet d’insistance sur cet élément et le met en valeur avec la tournure emphatique C’est… que

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  • Grand maître Demandé le 21 août 2024 dans Question de langue

    Tu es comme mon soleil.
    = Tu es comme si tu étais mon soleil, c’est à dire : un soleil qui serait à moi.
    Cela ne signifie pas que l’énonciateur possède réellement un soleil. Il imagine un soleil personnel. Cela signifie que la personne désignée par « tu » est sa source de vie.
    Tu es comme le soleil  n’a pas la même valeur affective. Le sens diffère et évoque plutôt l’aspect rayonnant et charismatique de la personne désignée par « tu ».

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  • Grand maître Demandé le 20 août 2024 dans Conjugaison

    Quand  (bien même)je serais totalement libérée et que tout s’ouvrirait en moi, cette puissance serait extraordinaire.
    Formellement, c’est le conditionnel qui convient pour le deuxième verbe.
    En effet, que reprend la conjonction de départ (pour en éviter la répétition)
    Quand (bien même) je serais libérée et quand bien même tout s’ouvrirait en moi : la conjonction de coordination ne reprend que des éléments de même nature et de même fonction.

    Le conditionnel est nécessaire parce qu’il indique une éventualité. Et non une réalité.

    Pour le sens : quand (bien même) indique une opposition et donc ici une opposition entre les subordonnées conjonctives et la principale en gras. Une opposition qu’on perçoit mal hors contexte du moins.

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