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Lorsque un nom sans expansion ni qualification se trouve en situation d’attribut ou d’apposition, il ne prend pas de déterminant. On opposera ainsi : « Jacques est médecin.
- « Jacques est médecin. » (« médecin » est attribut) / « Jacques est un excellent médecin. », » le médecin de famille »…
- « Jacques, médecin, sut réagir face à l’urgence. » (« médecin » est en apposition) / « Jacques, le médecin de garde, donna les premiers soins. »
Grammaire 13/56 : L’absence de déterminant du nom –Université Numérique des Humanités
https://uoh.fr › document › 03_03_attribut_et_apposition
—–Cette plante est poison/ cette plante est un puissant poison est correct.
——
Autres exemples : ce nom est tabou – mon métier est charpentier –
Remarque : le cas est plus fréquent lorsque le nom désigne un humain,plus rare lorsqu’il s’agit d’une chose, mais toujours correct.
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Je ne peux que reformuler ce que Joëlle a dit.
C’est à vous de savoir si vous parlez du mystère, ou de mystères.Des temples pleins de beauté : la beauté en général
Des temples pleins de beautés : plusieurs objets ou élément beaux.Une journée pleine de joie = ambiance > de la joie
Une journée pleine de joies = événements joyeux > de grandes et de petites joies.- 103 vues
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Et si on découvrait comment ensemble ?
Je vais essayer de répondre à la question sous-entendue qui est, si je ne me trompe pas, est-ce que « si » introduit toujours une interrogation indirecte.
– il y a des cas où « si » introduit des paroles rapportées indirectement
Je lui demande si demain il fera beau.
Ici, les paroles rapportées le sont indirectement et on n’utilise pas de point d’interrogation
les paroles rapportées directement seraient : je lui demande : « fera-t-il beau demain ? » > signes : deux points entre la proposition introductrice et les paroles – guillemets pour les paroles – point d’interrogation– il y a des cas où « si » n’introduit pas de paroles mais exprime une condition :
Nous ferons une randonnée si la journée est belle.
En ce cas, évidemment il n’est pas question de paroles
Votre phrase est dans ce cas. ce qui vous trouble, peut-être, c’est que la proposition principale est sous-entendue.
Et si on découvrait comment ensemble, peut-être y arriverait-on. : phrase avec condition mais sans interrogation
Et si on découvrait comment ensemble, qu’en dis-tu ? : cette fois-ci la phrase est interrogative et porte bien-sûr un point d’interrogation.- 95 vues
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[…]
Les pronoms me et te (qui se substituent à moi et toi) s’élident phonétiquement et graphiquement devant les pronoms en et y. Cependant, à l’oral, l’usage populaire a tendance à recourir, à tort, aux pronoms toi et moi et à faire une liaison injustifiée avec le son [z] entre ces pronoms et les pronoms en et y.
- Vous avez de belles pommes. Donnez-m’en un kilo. (et non : donnez-moi-z-en; donnez-moi-z’en)
- Je ne veux pas oublier de rendre mes livres à la bibliothèque. Fais-m’y penser. (et non : fais-moi-z-y; fais-moi-z’y)
- Je n’ai pas le temps de faire les courses. Occupe-t’en. (et non : occupe-toi-z-en; occupe-toi-z’en)
BDL
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Il m’arrive la même chose. Ne vous inquiétez pas. Mes points baissent continuellement depuis quelque temps.
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Oui, l’explication que donne Chambaron semble convenir au premier abord : « se servir » étant pronominal, le pronom réfléchi ne peut être qu’accordé à la personne du verbe.
Cependant, avec « sers-le/sers-nous », etc. « servir » n’est pas pronominal et est correct. Servez-nous est correct alors que servons-vous ne l’est pas
Il faut bien aller chercher ailleurs l’explication et c’est peut-être dans la situation de communication comme le fait Marcel (bien que je ne sois pas entièrement convaincue par les détails de son explication).
J’avoue échouer à comprendre pourquoi « servez-nous » est possible mais « servons-vous » ne l’est pas.
Peut-être y a-t-il hésitation entre « se servir » (pronominal) et « servir » non pronominal ?- 186 vues
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C’est vrai qu’il n’y a pas grand intérêt à isoler « que » dans cette expression
Néanmoins, en procédant à des substitutions, on voit qu’il est très possible d’analyser ce « que » :
1J’attendrai le temps qu’il faudra/ que vous voudrez
2J’attendrai le nombre de jours qu’il faudra / que vous voudrez
3J’attendrai le temps dont vous aurez besoin
4J’attendrai le nombre de jours dont vous déciderez4 : dont est pronom relatif COI du verbe décider
3 : même chose
2 : que est pronom relatif COD des verbes falloir ou vouloir
1 : que est pronom relatif COD du verbe falloir ou vouloir- 91 vues
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La répétition de la préposition n’est pas toujours obligatoire (hormis celle de « à et de « de » qui l’est la plupart du temps).
Dans le cas d’une coordination, comme ici, on peut ne pas la répéter, à condition de veiller à la clarté.
Mais dans : Merci encore à tous les deux pour cet apéro gargantuesque et le taxi jusqu’à la maison, on ressent une « gêne » qui est due au changement de déterminant.
Utiliser le même déterminant souligne le parallélisme et rend l’énoncé plus clair :Merci encore à tous les deux pour cet apéro gargantuesque et ce taxi jusqu’à la maison ou Merci encore à tous les deux pour l’apéro gargantuesque et le taxi jusqu’à la maison.- 91 vues
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D’abord, bien poser ceci :
– Le futur du (système) passé n’a pas la valeur d’irréel qu’a le conditionnel, même si la forme est la même. Il ne faut pas l’appeler « conditionnel » sous peine d’embrouiller les choses.
– Dans la phrase : Est-ce que tu as décidé ce qu’on mangerait ce soir ? le verbe manger n’est pas au mode conditionnel. Il est au mode indicatif : c’est le futur du passé et a valeur est la même que celle du futur.
En effet, la phrase au présent serait : Est-ce que tu décides ce qu’on mangera ce soir ? où on voit apparaître le futur du système présentEnsuite :
Dans la phrase : Est-ce que tu as décidé ce qu’on mangerait ce soir ? le premier verbe, qui introduit la proposition soulignée est au passé qui est le point d’ancrage de la phrase ; « manger » doit être exprimé au futur du passé, même si la réalisation de ce fait se situe aussi dans le présent de celui qui énonce cette phraseEnfin :
Le raisonnement est le même pour le futur immédiat du passé.- 103 vues
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En changeant de personne, on lève l’homophonie :
1 Que deviendra-t-il, s’il abandonne son métier ?
Le conditionnel n’est possible que si le verbe de la proposition subordonnée est mis à l’imparfait. Un imparfait qui n’a pas de valeur temporelle mais une valeur hypothétique :
2 Que deviendrait-il s’il abandonnait son métier ?La phrase 1 exprime l’éventualité; la phrase 2 exprime la potentialité : deux degrés de l’hypothèse
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