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Oui Zully, « renaître sous une autre forme de vie » apparaît comme une expression tout à fait correcte et appropriée dans le domaine de la spiritualité (par exemple avec l’idée de réincarnation).
L’expression usuelle « renaître à la vie » est par ailleurs assez similaire, quoique différente bien sûr (« renaître à » ne signifie pas la même chose que « renaître sous »), sans être suspecte.
Le choix de « sous » plutôt que « en » dans l’expression « renaître sous une autre forme » (au lieu de « renaître en une autre forme ») est ici conditionné par le mot « forme » : cf. par exemple l’expression « apparaître sous la forme d’un nuage (…) » (on ne dirait a priori pas « apparaître en la forme d’un nuage »).
A fortiori, la phrase
« On parcourt vingt-deux étapes ; lors de la vingt-troisième, il y a un éclatement et une renaissance sous une autre forme de vie »
apparaît ainsi comme tout à fait recevable et appropriée (dans ce contexte).
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« Se précipiter » signifie en particulier (parmi d’autres sens) :
– « se jeter d’un lieu élevé »
– « s’élancer brusquement, avec impétuosité »
– « S’accélérer, se hâter, se presser; se faire dans la hâte »Par exemple : « les événements se précipitent ».
Au XVIe siècle, par exemple, on pouvait dire :
– « il se précipita de faire grand mal ».Mais aujourd’hui, cet usage semble a priori réservé à des emplois littéraires particulièrement soignés.
Vous pourriez éventuellement essayer d’envisager :
– « il s’empressa de donner ce qu’il ne possède pas » ;
– ou : « il se hâta de donner ce qu’il ne possède pas » ;
– voire, en langage courant : « il se dépêcha de donner ce qu’il ne possède pas ».- 11464 vues
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« Ledit » renvoie à une chose énoncée antérieurement dans le discours. « Ledit » désigne donc quelque chose comme le ferait l’expression « la chose mentionnée ci-dessus ».
On ne dirait donc pas « cette chose mentionnée ci-dessus ». De la même manière « cedit » serait malvenu.
Pour mieux saisir le sens de « ledit », on pourrait tenter de le développer :
– « ledit lieu » = le lieu « dit [c’està-dire mentionné] ci-dessus » ;
– « cedit lieu » = ce lieu « dit ci-dessus ». Le « ce » de « cedit » doublerait ce que dit déjà « ci-dessus » : « ce » + « ci ».
Cette analyse informelle ne doit cependant pas être confondue avec l’analyse de « ceci » ou de « cette chose-ci » qui permet à la fois de désigner et d’isoler un élément parmi plusieurs.
« Ledit » ne renvoie en effet qu’à une seule chose mentionnée antérieurement. On ne peut pas lister plusieurs lieux par exemple et dire ensuite « ledit lieu ».
« Cedit » ne permettrait pas non plus d’isoler un élément dans une liste.
Exemple : j’ai vu Paris, Narbonne et Poitiers ; (…)
« Ladite ville » ne serait pas utilisable et « cettedite* ville » non plus, car on ne saurait pas de quelle ville on parle.
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On pourrait préciser que « prévoir » se conjugue cependant presque comme « voir », sauf au futur et au conditionnel présent : je prévoirai /-ais (là ou « voir » conduit à « je verrai /-ais »).
On pourrait tenter des explications, mais ce n’est pas ici l’objet de la question de Fanny.
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Contrairement à ce qu’il est généralement convenu de considérer comme prudent pour des débats de ce type, où on laisse libre le choix de l’accord, il me semble qu’ici le choix ne soit pas si ouvert que cela.
La question ne porte en effet pas sur le fait d’exécuter quelque chose (c’est-à-dire « la majorité » ou bien « les ordres ») mais bien sur le fait que « ce qu’on exécute » est « lié à » ce type de méthode. Or ce n’est pas la « majorité » qui est liée à ce type de méthode.
L’expression se décompose grammaticalement et préférentiellement de la manière suivante (même si on peut tordre cette analyse sur un plan de pure logique formelle pour lui faire dire une chose étrangère à l’intention de la personne qui parle) :
L’analyse est la suivante :
– j’exécute la majorité des « ordres liés à ce type de méthode »,
plutôt que :
– j’exécute la « majorité [des ordres] » liée à ce type de méthode.
Ce n’est en effet pas la « majorité [des ordres] » qui est liée à ce type de méthode. Ce sont, au contraire, tous les « ordres de service » qui sont liés à ce type de méthode.
Il n’y a donc a priori pas lieu de se demander ici si la pensée privilégie la « majorité » ou « les ordres de services ». Il s’agit en effet, a priori, uniquement de la majorité des « ordres de service liés à cette méthode ».
Contrairement à ce que pourrait laisser entendre les différents éléments du débat, il semble donc bien ici qu’on n’ait guère le choix : il ne semble ainsi a priori guère sensé d’accorder « lier » avec « majorité ».
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Voilà une question qui mérite quelques nuances.
Je ne traiterai ici que la question « des yeux grand(s) ouverts » car l’expression « des yeux grand(s) fermés » m’échappe quelque peu (il s’agirait en effet de « grands yeux » fermés et l’accord de « grands » avec « yeux » ne poserait a priori guère de difficulté).
Commençons par le plus simple.
Dans l’expression « des yeux grand(s) ouverts », ce ne sont bien sûr pas les yeux qui sont grands. Donc « grand » ne se rattache ici pas à « yeux ». « Grand » se rattache ici à « ouverts ». C’est l’ouverture des yeux qui est grande.
« Grand » détient ici une valeur adverbiale. L’accord « des yeux grand ouverts » se justifie ainsi pleinement.
Mais l’histoire est complexe, car la valeur adverbiale de ce mot a souvent été oubliée et l’accord s’est répandu dans bien des cas.
Si vous pouvez défendre cette position, alors n’hésitez pas : dites « des yeux grand ouverts ».
Si vous n’avez pas le temps et que vous sentez que ça devient socialement compliqué d’expliquer tout ça, baissez le regard et dites « des yeux grands ouverts ».
Cette réponse a été acceptée par patrickjean. le 6 janvier 2017 Vous avez gagné 15 points.
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On voit bien ici que tout cela est en grande partie affaire de contexte.
Si la tendance dominante du milieu dans lequel vous oeuvrez exige de dire « la voiture de Will », soit vous vous soumettez, soit vous résistez en disant « c’est la voiture à Will ».
Tous les exemples et raisonnements présentés dans les messages précédents deviennent alors très précieux pour tenter une défense.
Vos interlocuteurs ne sont en général, hélas, guère enclins au débat sur la langue. Ce qu’ils veulent, c’est vous voir [vous entendre] parler comme eux, pour des raisons de conformité et de preuve sociales.
Langue et grammaire sont des outils de sélection sociale à l’usage des uns ou des autres.
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »- 68018 vues
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Si on se limite à l’exemple de Marjo76, il semble possible d’orienter l’accord en examinant le sens de la phrase.
Ce sont en effet les « ordres de service » [j’utiliserais pour ma part ici le singulier « service » plutôt que le pluriel « services »] qui sont exécutés, et non la « majorité ».
L’accord suivant pourrait à cet égard s’avérer plus judicieux : « J’exécute la majorité des ordres de service liés à ce type de méthode ».
La phrase « j’exécute la majorité liée à ce type de méthode » semble en effet difficile à saisir.
A contrario, la phrase « la majorité [des députés] a voté la loi » se comprend très bien.
Dans l’exemple de Marjo76, je plaiderais donc ici en faveur d’un accord avec « ordres de service » plutôt qu’avec « majorité ».
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Bonjour,
Pour les titres et sous-titres, les règles typographiques applicables dépendent en grande partie de l’usage et de la destination du titre (titre de monographie, titre courant, titre de chapitre, titre de paragraphe, citation, bibliographie,…) et du contexte (typographie en accord avec une charte éditoriale spécifique, normes universitaires, normes institutionnelles, catalogage selon les normes en vigueur dans les bibliothèques françaises, normes internationales, etc.).
Pour les titres de monographies cités in extenso, on peut dans un premier temps, sans entrer dans la complexité du sujet, appliquer en toute sécurité les principes suivants :
1) De façon générale, pour les titres ne commençant pas par un article (comme c’est le cas dans le titre Devenir intelligent en sept mois grâce à l’ordinateur), le mot initial prend seul la majuscule et les adjectifs et substantifs à l’intérieur du titre ne prennent pas la majuscule : ex., À la recherche du temps perdu, De l’esprit des lois, Mes aventures nordiques.
Les difficultés apparaissent avec les articles en début de titre et avec les noms propres :
2) Dans la plupart des cas, on met une majuscule à l’article initial uniquement : ex., Le roi s’amuse (titre formant phrase), La guerre de Troie n’aura pas lieu (titre formant phrase), La naissance de la philosophie (titre d’ouvrage spécialisé), La question de la ponctuation dans les mémoires universitaires (titre d’ouvrage technique), Le métier de juriste (titre d’article de revue).
3) Toutefois, pour les titres avec un article initial, on met une majuscule à chaque terme en opposition ou en parallèle dès lors que l’un d’eux exige la majuscule : ex., La Belle et la Bête, Dom Juan ou le Festin de pierre.
4) Pour les autres titres commençant par un article, on met une majuscule au premier substantif ainsi qu’aux adjectifs et aux adverbes qui peuvent le précéder : ex., Les Très Riches Heures du duc de Berry, Les Liaisons dangereuses, Le Dernier Jour de sa gloire, La Nouvelle Revue française, Le Petit Chaperon rouge.
5) Pour les titres doubles, on cumule les règles : Knock ou le Triomphe de la médecine, Le Mariage de Figaro ou la Folle Journée, Emile ou De l’éducation.
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