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Le raisonnement concerne ici surtout la locution « tout + de + nom de couleur ».
On peut ainsi se dégager temporairement du raisonnement portant exclusivement sur « tout + adjectif ».
NB : on trouvera du reste toujours des exemples pour appuyer l’une ou l’autre analyse.
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« Tout de blanc » est différent de « tout blanc / toute blanche ».
On pourra noter que « blanc » est, dans la locution « de blanc », un substantif et non un adjectif.Examinons cela librement, c’est-à-dire sans excès de formalisme.
1) « la reine est vêtue de blanc » : l’attention semble ici davantage portée sur le vêtement ; « blanc » est ici également un substantif ;
2) « la reine est vêtue en blanc » ; l’attention semble ici davantage portée sur la couleur ; « blanc » est ici également un substantif.
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Revenons à présent à l’expression « tout de blanc vêtue« . La reine est ici habillée avec des vêtements de couleur blanche. L’attention est portée ici sur le vêtement, certes blanc, plutôt que sur la seule couleur.
On ne saurait en effet être vêtue d’une simple couleur (sauf si le corps est peint : ce cas spécifique resterait donc encore à examiner) . On porte en général des vêtements qui, eux, sont caractérisés par leur(s) couleur(s).
« Tout de blanc vêtue » signifie donc que la reine porte des vêtements de couleur blanche, exclusivement. Elle porte des vêtements entièrement constitués de tissus de couleur blanche.
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L’expression « tout de blanc vêtue » peut s’analyser de deux manières :
– tout « de blanc vêtue »
– « tout de blanc » vêtue« Tout de blanc » tout seul ne semble pas attesté (« toute de blanc » non plus).
En revanche, « de blanc vêtue » ne soulève pas de difficulté.Exemple : « La reine, de blanc vêtue, avançait majestueusement ».
« De blanc vêtue » peut être renforcé sous la forme « tout de blanc vêtue ». « Tout de blanc (vêtue) » renforce ici l’omniprésence du tissu blanc (cf. « elle est vêtue de blanc »).
Cela s’analyse ainsi sous la forme « tout de blanc » + vêtue. ‘Tout » se rattache à « de blanc ».
À aucun moment il n’a été ici nécessaire de rattacher « tout » à « reine ».
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Sur la base des éléments exposés ci-dessus, je plaiderais donc pour ma part largement en faveur de la non pertinence d’un accord de « tout » avec « reine ».
Il en découlerait ainsi légitimement la forme suivante, sans l’accord de « tout » avec « reine » :
– « La reine, tout de blanc vêtue, avançait majestueusement ».
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Voilà une question plaisante.
J’aurais tant aimé pouvoir trouver une belle explication. S’agissant toutefois d’un livre écrit dans une langue assez standard, il eût été étonnant d’y trouver un emploi aussi rare de « pouvoir ».
En l’occurence, l’extrait authentique du livre ne correspond pas du tout à la phrase citée :
« Mettez-le entre les mains d’un petit garçon de quatre ans un jour de pluie ou de vent cet été, il ne va pas rêver très longtemps ».
Disons, pour simplifier, que l’emploi de « il pourrait de » dans « il pourrait de ne pas rêver très longtemps » est simplement une coquille.
Ainsi, l’existence du verbe « pouvoir » associé à « de » pour donner la locution « pouvoir de » — comme dans la phrase « je peux de ne pas faire quelque chose » — serait vraiment une grande révélation, pour ne pas dire révolution, si quelqu’un pouvait, bien sûr, trouver trace, en quelque endroit, dans l’histoire de la langue française, d’un tel emploi (avéré), à l’écrit ou à l’oral.
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Au-delà de la question de l’accord au pluriel de « leur(s) famille(s) », on pourrait sans doute encore nuancer le propos en précisant que l’expression « le monde des bébés et de leur(s) famille(s) » est particulièrement ambiguë et discutable.
Cette expression comporte en effet deux notions qui se conjuguent difficilement.
1) 1ere notion : « le monde des bébés »
C’est un monde à part, chaque bébé est isolé des autres (je dis ici cela pour simplifier l’analyse) et perçoit le monde à sa manière. Le milieu des bébés n’existe pas.
On pourrait ainsi proposer une étude des bébés dans leur milieu, mais plus difficilement une étude de la « communauté des bébés ».
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2) 2e notion : « le monde des familles des bébés »
L’expression reste maladroite. « Le monde des familles (des bébés) » est en effet une notion peu claire. De quoi parle-t-on réellement ? Des familles ayant des bébés ? Alors autant le dire simplement : « les familles des bébés » ou « les familles ayant des bébés » ou « l’ensemble des familles ayant des bébés », en renonçant à la locution « le monde de ».
Une étude sociologique (ou autre) des familles est ici tout à fait pertinente. Les familles ayant un bébé ou des bébés sont en effet bien souvent confrontées aux mêmes problématiques et aux mêmes difficultés.
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Il y aurait donc là deux notions distinctes et la locution « le monde de » n’a pas le même sens selon qu’il s’agisse des bébés ou des familles.
Il est à cet égard grammaticalement délicat de fondre les deux notions dans un seul et même terme (« le monde »).
La proposition « le monde des bébés et de leur(s) familles(s) » pourrait ainsi éventuellement être reformulée sous la forme « Les mondes des bébés et de leur(s) familles ». Mais dans ce cas, il semble qu’on songerait alors davantage au monde des familles en tant qu’« univers de perception », comme peut l’être monde perçu par les bébés.
Donc l’ambiguïté demeure et la difficulté de fondre les deux notions en une seule reste présente.
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Il conviendrait sans doute d’envisager de formuler plus précisément les choses, histoire de faire émerger l’idée maîtresse du propos.
Par exemple, en distinguant les choses :
– le monde des bébés : univers de perception des bébés, ou étude sur les bébés
– l’univers des familles : c’est-à-dire le cadre d’existence des familles
– les familles : c’est-à-dire l’ensemble des familles (d’une commune, de France, d’Europe,…)
– etc.Être concis est bien sûr une bonne chose, à condition que cela ne se fasse pas au détriment du sens et de la clarté du propos. Sauf si l’intention est, précisément, d’égarer le lecteur.
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En complément des règles rappelées ci-dessus, on pourrait éventuellement tenter ici une ouverture. Mon propos n’est cependant pas ici d’établir une quelconque règle ni d’examiner au fond les questions de concordance des temps.
Pour faciliter l’analyse et l’écoute, il peut s’avérer utile de conjuguer les choses à une autre personne. L’oreille peut ainsi parfois venir confirmer ou infirmer telle ou telle hypothèse. Ce n’est pas formel, je vous l’accorde, mais l’intérêt d’un examen « à l’oreille » n’est pas pour autant à négliger.
Je présente ici des exemples afin d’illustrer simplement le propos, sans tenter de théoriser les choses ni viser une quelconque exhaustivité, et encore moins une quelconque vérité.
Par exemple, dans un discours au présent avec une pensée tournée vers l’avenir :
1) « Il se dit alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il partira, qu’il prendra son destin en main. »
Il s’agit là d’une certitude absolue. L’homme est certain de partir un jour.
2) « Il se dit alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il pourrait partir, qu’il pourrait prendre son destin en main. »
Il s’agit là d’une éventualité absolue et non d’une certitude.
3) « Il se dit alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il partirait volontiers, qu’il prendrait alors son destin en main. »
Il s’agirait là plutôt d’une aspiration, d’un désir avéré de réalisation.
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Et, dans un discours au passé avec une pensée tournée vers l’avenir :
4) « Nous nous disions alors, en entendant ces mots, qu’un jour nous aussi, nous partirions, que nous prendrions notre destin en main. »
Il s’agit là d’une quasi-certitude.
5) « Nous nous disions alors, en entendant ces mots, qu’un jour nous aussi, nous pourrions partir, que nous pourrions prendre notre destin en main. »
Il s’agit là d’une possibilité.
6) « Nous nous disions alors, en entendant ces mots, qu’un jour nous aussi, nous partirions volontiers, que nous prendrions alors notre destin en main. »
Il s’agirait là plutôt d’un désir avéré de réalisation.
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Par exemple, dans un discours au présent avec une pensée tournée vers le passé :
1) « Il se dit alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il dut (/ a dû) partir, qu’il dut (/ a dû) prendre son destin en main. »
Il s’agit là d’une certitude absolue. L’homme affirme qu’il a dû partir un jour.
2) « Il se dit alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il aurait dû partir, qu’il aurait dû prendre son destin en main. »
Il s’agit là d’un regret absolu.
3) « Il se dit alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il serait volontiers parti, qu’il aurait alors pu prendre son destin en main. »
Il s’agirait là plutôt d’un désir passé qui n’a pu s’accomplir.
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Par exemple, dans un discours au passé avec une pensée tournée vers le passé :
1) « Il songea alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il partit (/ est parti), qu’il prit (/ a pris) son destin en main. »
Il s’agit là d’une réalité passée.
2) « Il se disait alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il était parti, qu’il avait pris son destin en main. »
Il s’agit là d’une réalité passée.
3) « Il songea alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il aurait dû partir, qu’il aurait dû prendre son destin en main. »
Il s’agit là d’un regret absolu.
4) « Il songea alors, en entendant ces mots, qu’un jour, lui aussi, il serait volontiers parti, qu’il aurait alors pu prendre son destin en main. »
Il s’agirait là plutôt d’un désir passé qui n’a pu s’accomplir.
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Le sujet est, certes, loin d’être clos, et on pourrait encore amplement décliner et affiner les choses à travers différentes formes du passé et du futur, et avec différentes intentions.
Un débat sur la concordance des temps serait bien sûr ici à engager de façon approfondie, mais cela dépasserait le strict cadre de la présente question.
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Indépendamment des notions de COD et d’auxiliaire, il reste sans doute possible d’analyser la phrase de façon informelle.
Tentons l’expérience.
On supposera ici que « les » renvoie à « des femmes ».1) « Je les ai laissé « punir cette personne » » : c’est-à-dire « j’ai laissé ces femmes » « punir cette personne ».
Cette analyse est cependant trompeuse, car « laisser » détient en réalité plusieurs sens associés à des logiques différentes :
a) laisser quelque chose : « la pomme que j’ai laissée par terre ;
b) laisser quelqu’un (sur le bord de la route) : la personne que j’ai laissée sur le bord de la route ;
c) laisser quelqu’un faire quelque chose : dans ce cas, il s’agit de l’entité « laisser (quelqu’un) faire » : « laisser » se rattache ici à « faire » et non à « quelqu’un » ;
d) laisser + infinitif sans complément : exemple, « laisser agir » : « il les a laissé agir (au mieux) » et non « Il les a laissées [les femmes] « agir (au mieux) ». Ici encore « laisser » se rapporte au verbe « agir » et non au complément « les femmes ».
Donc, l’analyse 1) se rattache sans ambiguïté au cas c) et il n’y a pas d’accord.
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2) « Je les ai « laissé punir » » : la phrase ainsi rédigée sans complément s’avère, pour le moins, ambiguë. « Punir » ne se prête a priori guère à un usage absolu (c’est-à-dire sans complément). Mais « être puni » se prête en revanche tout à fait à un usage absolu.
La phrase « Je les ai laissé punir » pourrait, éventuellement, s’analyser de la façon suivante :
i) « Je les ai laissé être punies »
ii) ou « Je les ai laissé se faire punir ».On n’imaginerait pas aisément ici la possibilité de revenir au cas 1) ci-dessus, c’est-à-dire « Je les ai laissé « punir cette personne » ».
Cas i) : il n’y aurait a priori pas d’accord non plus puisque « laissé » serait ici associé à l’entité verbale « être punies » qui la suit sans pouvoir être rattaché à un complément. C’est donc ici « être punies » qui prendrait l’accord et non « laissé ».
Cas ii) : ce cas relève du même raisonnement que le cas i) ci-dessus. Il n’y aurait ainsi pas d’accord non plus. Dans « Je les ai laissé se faire punir », « laissé » est pleinement associé à l’entité verbale qui le suit, c’est-à-dire à « se faire punir », sans pouvoir être rattaché à un complément.
L’analyse « J’ai laissé ces femmes se faire punir » prête à cet égard à confusion. On ne saurait en effet ici concevoir la phrase sous la forme « j’ai laissé ces femmes (se faire punir) » comme on conçoit « j’ai laissé ces personnes sur le bord de la route ». L’entité verbale de référence reste bien ici « laisser se faire punir » et non « laisser ».
Ce raisonnement est appuyé sur les rapports de sens et de subordination entre les termes de la phrases. Il ne s’agit donc pas d’un raisonnement développé à partir de notions grammaticales, parfois inadaptée ou trop strictes qui, on le sait, peuvent, le cas échéant, conduire à des contresens.
* BILAN : sur la base du raisonnement ci-dessus exposé, l’accord de « laissé » ne semble a priori guère approprié pour les phrases suivantes :
– « Je les ai laissé punir cette personne » ;
– « Je les ai laissé punir » : en précisant ici que cette phrase, en raison, d’une part, de l’emploi absolu de « punir » et, d’autre part, de son ambiguïté intrinsèque, ne me semble pas des plus judicieuses ;
– « Je les ai laissé être punies » ;
– « Je les ai laissé se faire punir »
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Pour simplifier les choses, il est possible de clarifier le propos en se posant la (simple) question suivante :
– Question : « Qu’est-ce qui « est répété » ?
– Réponse : « Cette récitation ».
(et non « me », c’est-à-dire ici le « moi » correspondant à la personne qui parle)Ainsi, comme c’est bien la récitation qui est répétée, on accorde simplement « répétée » avec « récitation ».
Quant à savoir ce qu’est un COD ou un COI, c’est une question qu’on peut tenter de trancher de façon informelle en analysant les liens et les rapports entre les mots, et ce sans nécessairement utiliser la nomenclature « COD » ou « COI ».
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Il semble qu’ici le choix ne soit pas si ouvert qu’il y paraît.
La phrase peut en effet s’analyser de deux manières :
1) « Le monde des « bébés et de leur famille » » : il s’agit là du monde rassemblant « les bébés avec leur [unique] famille » ;
2) « Le monde « des bébés » et de « leurs familles » » : il s’agit là du monde rassemblant, d’une part, « les bébés » et, d’autre part, « les familles desdits bébés » ; cette séparation entre les deux mondes semble pour le moins étonnante, comme si les bébés étaient détachés de leur famille ; ce n’est cependant, apparamment, pas ici le propos que de dissocier ces deux mondes ; on ne conçoit par ailleurs pas ici que chaque bébé puisse avoir plusieurs familles (c’est-à-dire plus d’une).
Dans les deux cas de figure, le nombre total de bébés et de familles est le même. L’analyse n°2 semble cependant particulièrement étrangère au sens commun.
Chaque bébé n’ayant qu’une seule famille (qui peut, certes, être étendue), j’opterais ici volontiers pour la version n°1 en écartant résolument la version n°2, bien trop décalée :
Ainsi, à mes yeux, la version la plus judicieuse, pour ne pas dire la seule pertinente dans ce contexte, serait :
« Le monde des bébés et de leur famille »
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Voire, éventuellement, en une simple phrase :
« On lui avait trouvé une compagne, de deux ans sa cadette, fille d’une cuisinière protestante. »
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Dès lors qu’une convention est susceptible d’entrer en conflit avec la bonne compréhension du texte, il convient de faire preuve de sagacité.
Il faut en effet toujours garder à l’esprit que l’application des règles typographiques doit toujours faciliter la lecture et la compréhension du texte, et non les entraver.
Avec Marc MAURICE, par exemple, on évitera absolument d’utiliser l’abréviation « M. » pour « Monsieur » qui conduirait à « M. M. MAURICE » pour « Monsieur M. MAURICE ».
On pourrait donc adapter sans crainte le (prétendu) usage de la manière suivante : « Mr M. MAURICE », ce qui clarifierait grandement les choses, avec ou sans exposant pour le « r ».
Il va de soi que le plus élégant serait de mentionner le nom complet de la personne visée : « Mr Marc MAURICE ».
À noter que j’écris ici le prénom avec une majuscule à l’initiale, et le reste en minuscule, et le nom entièrement en lettres capitales — et ce afin d’éviter toute confusion éventuelle entre le nom et le prénom, comme cela peut parfois être le cas.
La prétendue confusion avec l’anglais « Mr » (pour « Mister ») ne pose en réalité aucune difficulté. « Mr » est une abréviation française parfaitement cohérente avec « Monsieur » (avec le « M » initial et le « r » final).
L’abréviation américaine « Mr. » (avec un point après le « r ») est, quant à elle, particulièrement contraire à la manière d’abréger en français : le point n’a en effet, en français, aucune raison d’être placé après le « r ».
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S’agissant de typographie, la question du contexte est bien sûr ici déterminante.
En matière de typographie, voire d’orthotypographie, il n’y a, tant s’en faut, pas de vérité absolue et la notion de « texte correctement orthotypographié » est, pour le moins, délicate à manier.
Il y a en réalité surtout des codes, des usages et des normes qui régissent et structurent les textes en fonction du contexte et du milieu auxquels lesdits textes se destinent en priorité.
Chaque éditeur peut ainsi décider librement de la charte orthotypographique la plus appropriée à son projet.
Le reste n’est, pour l’esssentiel, qu’une question d’opinion, de posture, d’usage et de conformité sociale, chacun restant libre de discerner les règles les plus pertinentes qu’il conviendrait d’appliquer.
Dans chaque cas, la question doit donc être reformulée en précisant exactement le contexte dans lequel doit s’inscrire le référentiel orthotypographique.
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