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  • Membre actif Demandé le 13 juin 2022 dans Conjugaison

    Bonjour à toutes et tous ; et réfrénons, par pitié, nos colères et nos suffisances, au profit d’échanges sains et horizontaux ;
    je n’aurais pas cru trouver tant de difficultés et de contradictions parmi des spécialistes grammairiens ;  l’explication de « Maître Pie »  me semble convaincante, même si je dois reconnaître, étant donné mon niveau d’étude, que c’est un peu à tâtons que je démêle ses explications ; serait-il possible d’en obtenir une confirmation ?
    D’autre part, serait-ce trop demander que de bien vouloir proposer, afin de m’éclairer mieux,  une (ou plusieurs) correction du poème, sans, bien sûr, tenir compte de la métrique ni de la rime ?
    Par avance, merci.

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  • Membre actif Demandé le 12 juin 2022 dans Conjugaison

    Maître Pie, vous êtes – peut être – un excellent grammairien, mais vous manquez de la plus élémentaire pédagogie, et votre condescendance donne plus envie de s’enfuir que d’apprendre ; contrairement à ce que vous avancez, je cherche à comprendre , et je pensais trouver au « Projet Voltaire » des réponses qui ne se contredisent pas ; si je viens ici, c’est bien sur dans l’espoir que des gens, éventuellement aimables, mieux versés que moi dans les arcanes morphologiques, puissent éclairer ma lanterne ; veuillez entendre que vos explications, pour vraisemblables qu’elles me paraissent, puissent me rester confuses, mes études ayant été inexistantes ; et vu le caractère contradictoire – et violent – de la joute à laquelle je viens d’assister, j’aimerais beaucoup qu’une tierce personne, quelque docte polymathe, érudit ou magister compétant, vienne confirmer vos assertions, merci ? – Merci !

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  • Membre actif Demandé le 6 juin 2022 dans Conjugaison

    Je vous suis très reconnaissant pour cette réponse ; et j’y entends qu’en l’occurrence, la tournure est grammaticalement cohérente, ce qui me ravi car la musicalité et les évocations de ce vers me sont chers…
    L’usage et la lecture me tiennent lieu de bagage, et je doute souvent ; merci !

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  • Membre actif Demandé le 5 juin 2022 dans Accords

    Les réponses se sont intercalées, je recommence :
    Première phrase avec « si » + subjonctif imparfait :

    Grand merci, mais les réponses, pour ce qui concernent la première phrase, me semblent contradictoires ; comme j’ai oublié de vous donner le verbe principal, je me permets de reposer la question, en vous livrant l’intégralité du texte ; je souligne le vers concerné :

    Jalousie

    Petite, était-ce ton amant
    Ce vieux chaman qui sait y faire ?
    Embrassa-t-il, en son repaire
    La lèvre qui ce soir me ment ?

    Si je n’ai su, je le déplore,
    Pour mériter ton chatoiement,
    Iriser d’eau ton con charmant
    Comme rosée inonde flore,

    Et qu’au contact doux de mes mains
    La tendresse que j’élabore
    Pour cette fleur de l’hellébore
    Ne l’émeuve, et me navre – au moins –

    Si de l’amour qui tout transporte
    Nous fussions les féaux gamins,
    Croyant toujours aux lendemains
    Quitte à ne pas fermer de porte,

    S’il te découvre, en quelque ailleurs,
    Ce sentiment qui réconforte
    Et te fera, petite morte,
    Languir soudain les yeux rieurs,

    Quoique attestant leurs déficiences
    Et l’âpre sort de mes sueurs,
    J’aurai pour l’or de tes flueurs
    Tous les respects et les patiences

    Dus, avec mon admiration,
    Pour l’aventure où tu te lances !
    … Malgré les piques et les lances,
    Ces risques vrais de la passion.

     

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  • Membre actif Demandé le 18 mai 2022 dans Accords

    Oui, dès que ça dépasse d’un
    Iota le « Maître » appelle :  – Mère !
    (Merci pour la triste lumière
    D’un jugement inopportun)

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  • Membre actif Demandé le 18 mai 2022 dans Accords

    Mais donc « Quand ton cœur s’ouvre en bienvenu « constitue bien une faute ?

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  • Membre actif Demandé le 18 juillet 2017 dans Conjugaison

    Merci du conseil, mais ce n’est pas net, et, croisant les dictionnaires et les auteurs, l’on rencontre de tout !
    (je privilégie cette orthographe pour ne pas tirer l’entendement vers la « psychose », qui n’a rien à voir !)

    Exemple :
    2. Il me semble que quelque chose qui m’intéresse, qui m’est même personnel, s’est passé, avant que je ne fusse né, ici. Vraiment, si je croyais aux métempsycoses, je pourrais m’imaginer que j’ai été, dans les existences antérieures, moine… Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 299.

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  • Membre actif Demandé le 15 juillet 2017 dans Conjugaison

    Le poème est de moi
    Et je vous remercie
    D’avoir lu cette scie
    Avec autant d’émoi !

    Ainsi donc, vous êtes formelle, l’imparfait sied au texte ?  (j’hésitai sur, justement, des actions qui pourraient impliquer un doute quant au côté intemporel… mais « au feeling », c’est ainsi que je l’écrirais !
    Merci !

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  • Membre actif Demandé le 18 janvier 2017 dans Conjugaison

    Merci infiniment pour cette très logique réponse ; voici l’entier de ce texte, qui, si je vous suis bien, se verra garder « riez » au présent !
    – Bonne lecture –

    In Phryné

    Si je venais ce soir vous voir

    Si je venais sur le trottoir

    Petites qui vendez le charme

    Où votre chair triste désarme

    Le mythe – je ne saurais pas

    Prendre et payer, trouble repas,

    Puis fuir ; fi des amours affreuses !…

    J’espère au moins que malheureuses

    Ni plus ni moins vous en riez

    Plus ou moins telles qu’ouvriers

    Dans le noir d’un travail sans joie

    Où le désir d’autres rougeoie

    Le désir de ces astres brefs

    Un désastre ! Injures, griefs…

    Toi belle et garce supposée

    Sous tes airs de menteuse osée

    Je te sais lasse de ton corps

    De tes grâces aux désaccords

    Monnayés moins au fur qu’avance

    La mesure avec l’âge rance

    Sous tes airs menteurs délayés.

    Souteneurs maquereaux rayés…

    Vous me semblez toujours bien seules

    Avec vos vieux clients bien veules

    Toi maquée – autonome ? Enfin !

    Sous la coupe d’un aigrefin

    Comme amoureuse d’une borne

    Vous êtes la capa qu’encorne

    A l’arène un bœuf mugissant ;

    Rubiconds acquéreurs hissant

    Grâce à vos soins ces trompes sales

    Pour leurs dernières bacchanales !

    Si je crains fort tant de sueur

    J’aime en vous cette humaine sœur…

    Tandis qu’un sexe à vos images

    Réveille en moi tous les feux d’âges

    Passés – inapaisables ors

    Artificiels de ces décors

    Si brillants pour lesquels je bande !

    Affamé soumis à ma glande

    Hypophyse en réalité

    Je voudrais mourir alité !

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