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Bonjour à toutes et tous ; et réfrénons, par pitié, nos colères et nos suffisances, au profit d’échanges sains et horizontaux ;
je n’aurais pas cru trouver tant de difficultés et de contradictions parmi des spécialistes grammairiens ; l’explication de « Maître Pie » me semble convaincante, même si je dois reconnaître, étant donné mon niveau d’étude, que c’est un peu à tâtons que je démêle ses explications ; serait-il possible d’en obtenir une confirmation ?
D’autre part, serait-ce trop demander que de bien vouloir proposer, afin de m’éclairer mieux, une (ou plusieurs) correction du poème, sans, bien sûr, tenir compte de la métrique ni de la rime ?
Par avance, merci.- 1095 vues
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Maître Pie, vous êtes – peut être – un excellent grammairien, mais vous manquez de la plus élémentaire pédagogie, et votre condescendance donne plus envie de s’enfuir que d’apprendre ; contrairement à ce que vous avancez, je cherche à comprendre , et je pensais trouver au « Projet Voltaire » des réponses qui ne se contredisent pas ; si je viens ici, c’est bien sur dans l’espoir que des gens, éventuellement aimables, mieux versés que moi dans les arcanes morphologiques, puissent éclairer ma lanterne ; veuillez entendre que vos explications, pour vraisemblables qu’elles me paraissent, puissent me rester confuses, mes études ayant été inexistantes ; et vu le caractère contradictoire – et violent – de la joute à laquelle je viens d’assister, j’aimerais beaucoup qu’une tierce personne, quelque docte polymathe, érudit ou magister compétant, vienne confirmer vos assertions, merci ? – Merci !
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Je vous suis très reconnaissant pour cette réponse ; et j’y entends qu’en l’occurrence, la tournure est grammaticalement cohérente, ce qui me ravi car la musicalité et les évocations de ce vers me sont chers…
L’usage et la lecture me tiennent lieu de bagage, et je doute souvent ; merci !- 1095 vues
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Les réponses se sont intercalées, je recommence :
Première phrase avec « si » + subjonctif imparfait :Grand merci, mais les réponses, pour ce qui concernent la première phrase, me semblent contradictoires ; comme j’ai oublié de vous donner le verbe principal, je me permets de reposer la question, en vous livrant l’intégralité du texte ; je souligne le vers concerné :
Jalousie
Petite, était-ce ton amant
Ce vieux chaman qui sait y faire ?
Embrassa-t-il, en son repaire
La lèvre qui ce soir me ment ?Si je n’ai su, je le déplore,
Pour mériter ton chatoiement,
Iriser d’eau ton con charmant
Comme rosée inonde flore,Et qu’au contact doux de mes mains
La tendresse que j’élabore
Pour cette fleur de l’hellébore
Ne l’émeuve, et me navre – au moins –Si de l’amour qui tout transporte
Nous fussions les féaux gamins,
Croyant toujours aux lendemains
Quitte à ne pas fermer de porte,S’il te découvre, en quelque ailleurs,
Ce sentiment qui réconforte
Et te fera, petite morte,
Languir soudain les yeux rieurs,Quoique attestant leurs déficiences
Et l’âpre sort de mes sueurs,
J’aurai pour l’or de tes flueurs
Tous les respects et les patiencesDus, avec mon admiration,
Pour l’aventure où tu te lances !
… Malgré les piques et les lances,
Ces risques vrais de la passion.- 1327 vues
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Oui, dès que ça dépasse d’un
Iota le « Maître » appelle : – Mère !
(Merci pour la triste lumière
D’un jugement inopportun)- 1203 vues
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Mais donc « Quand ton cœur s’ouvre en bienvenu « constitue bien une faute ?
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Grand merci ; je m’en doutais ;
Mais si je ne m’endettais,
Achetant tant de grammaires,
J’eusse été riche, ma mère !- 763 vues
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Merci du conseil, mais ce n’est pas net, et, croisant les dictionnaires et les auteurs, l’on rencontre de tout !
(je privilégie cette orthographe pour ne pas tirer l’entendement vers la « psychose », qui n’a rien à voir !)Exemple :
2. Il me semble que quelque chose qui m’intéresse, qui m’est même personnel, s’est passé, avant que je ne fusse né, ici. Vraiment, si je croyais aux métempsycoses, je pourrais m’imaginer que j’ai été, dans les existences antérieures, moine… Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 299.- 2062 vues
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Le poème est de moi
Et je vous remercie
D’avoir lu cette scie
Avec autant d’émoi !Ainsi donc, vous êtes formelle, l’imparfait sied au texte ? (j’hésitai sur, justement, des actions qui pourraient impliquer un doute quant au côté intemporel… mais « au feeling », c’est ainsi que je l’écrirais !
Merci !- 2062 vues
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Merci infiniment pour cette très logique réponse ; voici l’entier de ce texte, qui, si je vous suis bien, se verra garder « riez » au présent !
– Bonne lecture –In Phryné
Si je venais ce soir vous voir
Si je venais sur le trottoir
Petites qui vendez le charme
Où votre chair triste désarme
Le mythe – je ne saurais pas
Prendre et payer, trouble repas,
Puis fuir ; fi des amours affreuses !…
J’espère au moins que malheureuses
Ni plus ni moins vous en riez
Plus ou moins telles qu’ouvriers
Dans le noir d’un travail sans joie
Où le désir d’autres rougeoie
Le désir de ces astres brefs
Un désastre ! Injures, griefs…
Toi belle et garce supposée
Sous tes airs de menteuse osée
Je te sais lasse de ton corps
De tes grâces aux désaccords
Monnayés moins au fur qu’avance
La mesure avec l’âge rance
Sous tes airs menteurs délayés.
Souteneurs maquereaux rayés…
Vous me semblez toujours bien seules
Avec vos vieux clients bien veules
Toi maquée – autonome ? Enfin !
Sous la coupe d’un aigrefin
Comme amoureuse d’une borne
Vous êtes la capa qu’encorne
A l’arène un bœuf mugissant ;
Rubiconds acquéreurs hissant
Grâce à vos soins ces trompes sales
Pour leurs dernières bacchanales !
Si je crains fort tant de sueur
J’aime en vous cette humaine sœur…
Tandis qu’un sexe à vos images
Réveille en moi tous les feux d’âges
Passés – inapaisables ors
Artificiels de ces décors
Si brillants pour lesquels je bande !
Affamé soumis à ma glande
Hypophyse en réalité
Je voudrais mourir alité !
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