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Est-ce-que le rédacteur s’inclue ou non, c’est la seule question.
1. Personnellement ce n’est pas mon cas, mais certains d’entre nous recherchent…
2. Personnellement ce n’est pas mon cas, mais beaucoup d’entre nous recherchent…
3. Contrairement à la majorité de nos membres, certains d’entre nous recherchons…
4. Notre collectif dénonce la position de notre direction, car beaucoup d’entre nous recherchons…
Pour les phrases 1 et 2, il n’y a pas le choix. Pour les phrases 3 et 4, on a le le choix, parce qu’il n’est pas clair si le rédacteur assume (première personne) ou commente (troisième personne) la position de la fraction du groupe dont il parle.
Ne cherchez pas d’effet d’insistance, mais une question avec une réponse binaire. Oui ou non assumez-vous d’en être ?Cette réponse a été acceptée par Naya. le 16 juin 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Je résume vos questions floues en une question plus rigoureuse : de quoi le pronom « que », mis pour « les copies », est-il le COD ? de « donner » ou de « corriger » ?
Si c’est de « donner », on accorde. Si c’est de « corriger », on n’accorde pas « donné ».
Les deux interprétations sont logiquement possibles.D’après le Grevisse.
Avec « avoir » :
« Les copies que j’ai eu à corriger » est le plus courant
« Les copies que j’ai eues à corriger » est possible
Avec « donner » :
« Les copies qu’on ma données à corriger » est le plus courant
« Les copies qu’on ma donné à corriger » est possibleApproche sémantique.
La copie qu’on ma donnée à corriger = La copie qu’on m’a donnée pour que je la corrige.
-> copie est évidemment COD de donner
La synthèse qu’on ma donné à rédiger = On ne m’a pas donné une synthèse pour que je la rédige ; si on m’avait donné une synthèse, je n’aurais plus à la rédiger…
-> synthèse n’est évidemment pas COD de donner
On est dans un cas où il est vain de chercher selon le sens, car même dans le cas de la synthèse, le Grevisse ne condamne pas l’accord, au contraire.
Si vous raisonniez selon le sens, vous pourriez nous dire qu’on vous a mis un paquet de copies entre les mains, qu’on vous les a données, et alors vous accordez ; vous pourriez aussi nous dire que vous aviez déjà cent copies chez vous, et qu’on vous a demandé d’en corriger trente en urgence, alors on ne vous les pas données, vous n’accordez pas. Cette distinction peut sembler simple, mais est parfois difficile à établir formellement.
J’ai longtemps cru qu’il fallait raisonner ainsi, mais depuis que j’ai lu quelques textes sur le sujet, je conçois l’utilité d’une règle générale. Avec « donner à », le plus simple est d’accorder comme si le « que » est COD de « donner » et non de l’infinitif qui suit, même quand c’est sémantiquement le cas. C’est-à-dire qu’il vous faut accepter la tournure « donner-à-faire » comme spécifique, avec sa règle propre, privilégiant « donner » sur « faire » dans la recherche d’un COD.Si vous étudiez la grammaire, continuez à réfléchir sur le sujet. Si vous travaillez dans un autre domaine, choisissez la règle systématique qui semble s’imposer, à savoir « donner à faire » est une locution qui s’accorde comme « donner tout court ».
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« Si cette marque ne change pas cette année sa collection (de) Noël, je ne l’achèterai pas parce que je l’aurais déjà. »
Hésiter entre un indicatif présent, futur ou passé, dans la subordonnée circonstancielle de cause, je peux comprendre.
S’il pleut demain je ne sortirai pas, parce que je ne suis pas courageux.
S’il pleut demain je ne sortirai pas, parce que le match sera annulé.
S’il pleut demain je ne sortirai pas, parce que ma mère me l’a demandé.
Mais, dans un construction présent/futur, exprimer une cause par un conditionnel, c’est cela que je comprends pas.
Ces arguments : le changement de personne qui ferait apparaître à l’oreille le conditionnel, le mode de l’irréel qui se justifie parce qu’il renvoie à une condition… comment y croire ? Et plus précisément, de quel livre ça sort ?- 1350 vues
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C’est moins une question de grammaire ou de concordance des temps que de style, de convenances, de registre de langage… Tout dépend de qui vous êtes, d’à qui vous parlez, dans quelles circonstances… Le même mot peut vouloir dire une chose et son contraire.
1/
Pour une question objective (pour savoir si oui ou non c’est possible), vous pouvez la poser au présent ou au futur de l’indicatif.
– est ce que tu peux revenir la semaine prochaine ?
– est ce que tu pourras revenir la semaine prochaine ?
Le présent et le futur ont un seul conditionnel, commun aux deux, le conditionnel présent.
– est ce que tu pourrais revenir la semaine prochaine ?
qui est
* soit un refus poli de recevoir la personne (je préfère que tu reviennes un autre jour)
* soit un souhait enthousiaste de revoir la personne (j’aimerais que tu reviennes encore)
2/
– on adore ta robe, où pourrait-on la trouver
– on adore ta robe où pourra-on la trouver
Aucun des deux. L’indicatif présent suffit : où peut-on la trouver
Il n’y a aucune raison d’utiliser un futur ou un conditionnel de politesse pour demander un renseignement : où se trouvera la mairie s’il vous plaît ? où se trouverait la mairie s’il vous plaît ?- 36243 vues
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(Désolé, je ne peux pas commenter.)
En fait, Jean, je n’en sais rien, attendez d’autres avis. Il doit exister des règles grammaticales, ou des usages, ou du bon style… Ce matin encore je ne me posais pas la question. J’ai simplement été étonné par la réponse de Tara, parce que je pensais qu’on avait plus ou moins le choix, puis j’ai trouvé le paragraphe CNRTL (onglet pronom) qu’elle cite.
Ce paragraphe dit si je le comprends que « en » pourrait être actuellement réservé à des choses, mais en fait pas forcément. Il n’est pas d’une clarté exceptionnelle. J’ai juste voulu attirer votre attention sur une possible mauvaise interprétation, mais je n’ai pas de réponse.- 9863 vues
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Ce que vous appelez « la règle de l’accord du participe passé quand il est suivi d’une préposition à ou de et d’un infinitif » n’est pas une exception, ce n’est pas une règle spécifique, mais une série de trucs pour vérifier qu’on ne s’est pas trompé de COD. Qu’un participe passé soit ou non suivi d’un infinitif, introduit ou non par une préposition, on accorde ce participe passé avec son COD s’il est placé avant.
Ici, vous avez bien repéré le COD, et si vous faites l’effort de toujours dire COD de quel verbe (le pronom nous est COD du verbe décourager construit avec l’auxiliaire avoir, et placé avant, donc on accorde), alors on applique sans ambiguïté la règle générale.
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Cas particuliers qui ne sont finalement pas particuliers.On trouve parfois une apparente exception quand le COD qu’on pense avoir identifié est en fait le COD de l’infinitif. Ce n’est pas le cas ici. De toute façon, dans votre exemple, le verbe sortir est un verbe intransitif, qui ne risque pas d’avoir un COD.
Mais, d’un autre côté, le verbe sortir peut avoir un COD (nous sortons la chienne). C’est une autre construction, transitive directe, pratiquement un autre sens.
Alors, comme il y a deux verbes transitifs directs dans la phrase, il faut trouver quel nom ou pronom est COD de quel verbe.* La chienne que la pluie nous a empêchés de sortir –> la chienne est COD de sortir, nous est COD de empêcher.
* La chienne que nous avons voulu sortir –> la chienne est COD de sortir et non de vouloir.
* Si on ne précise pas qui a été empêché de sortir la chienne :
La chienne que la pluie a empêché de sortir (dans le sens : la chienne que la pluie a empêché qu’on sorte) –> la chienne est COD de sortir.* Si la chienne sort toute seule (sens intransitif de sortir) :
La chienne que la pluie a empêchée de sortir –> la chienne est COD de empêcher.Donc, quand on entend « la chienne que la pluie a empêché(e) de sortir », on ne sait pas si la chienne est COD du verbe empêcher ou du verbe sortir.
C’est dans ce genre de cas qu’on peut faire appel à des trucs (renverser la phrase, intercaler le COD, chercher le sujet de chaque verbe, ou autres astuces…) pour être certain de ne pas se tromper sur le COD. Mais si c’est nous qui avons écrit la phrase, on connaît parfaitement le sujet et le COD de chaque verbe, puisqu’on sait très bien ce qu’on veut dire. Et on n’a pas de problème d’accord. Il n’y a en fait qu’une règle unique et sans exception sur l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir.- 6050 vues
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Tara, il fallait sans doute lire « en peut (parfois) s’employer avec… »
On peut dire : je me plains d’elle, j’ai pitié d’elle, je m’éprends d’elle, je suis amoureux d’elle, je m’éloigne d’elle, je suis loin d’elle, je parle d’elle, je m’occupe d’elle, je me souviens d’elle.
Il y a plus de délicatesse que dans : je m’en éprends, quand j’en suis loin, je vais m’en occuper…
Et en conclusion, vous utilisez à la fois « de » et « en », c’est voulu ?- 9863 vues
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