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Bonsoir Juliano,
On ne dit pas chez la pègre. ==> Dans la pègre.
Pègre et mafia sont différentes.
Parfois, j’ai vu la canaille comme synonyme de la pègre.
Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 22 août 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir Brad,
Cette erreur s’appelle une anacoluthe . »
« L’anacoluthe (ou anacoluthon) est une rupture dans la construction syntaxique d’une phrase1. Il peut s’agir soit d’une maladresse de style soit d’une figure de style qui prend alors délibérément des libertés avec la logique et la syntaxe pour sortir des constructions habituelles du discours écrit ou parlé. Toute anacoluthe produit une perturbation de la compréhension immédiate. » Wikipédia
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Bonsoir Ingrid,Le nom particulière existe, mais son emploi est rare. Je déconseille de l’employer (sauf dans le style soutenu) car il est vieilli.
Cf., sur ces trois points, notamment Le grand Robert de la langue française, article Particulier, ière :
« N. (Rare au fém.).1 (1460). Vieilli ou style soutenu. Personne privée, simple citoyen.© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
[…]
« Au féminin :22 Il a parlé de plusieurs de ces dames (…) Il en est venu de lui-même à Mme Chauverel (…) « C’est une particulière, a expliqué le bonhomme, qui est entrée ici il n’y a pas longtemps. Moi je l’ai toujours trouvée un peu bizarre, et bien hardie. Ce n’est pas le genre de la maison. »J. Romains, le Besoin de voir clair, Carnet pers. Antonelli, xii.© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
(C’est moi qui ai graissé.)
Bien cordialement.
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Accord avec Christian F pour accorder en genre et en nombre fait maison.
Je voudrais étayer notre manière de voir.
1. Il n’est pas inintéressant de de constater que le code de consommation indique :
« Article L122-20 Un plat » fait maison » est élaboré sur place à partir de produits bruts.
Des produits, déterminés par voie réglementaire, peuvent entrer dans la composition des plats » faits maison « après avoir subi une transformation de leur état brut nécessaire à leur utilisation.
Les modalités de mise en œuvre de la mention » fait maison « , les conditions d’élaboration des plats » faits maison « , notamment les cas dans lesquels le lieu d’élaboration peut être différent du lieu de consommation ou de vente et celles permettant au consommateur d’identifier les plats » faits maison « et ceux qui ne le sont pas, sont précisées par décret.[…]
Article D 122-1
I.-Un produit brut, au sens de l’article L. 122-20, est un produit alimentaire cru ne contenant, notamment à l’occasion de son conditionnement ou du procédé utilisé pour sa conservation, aucun assemblage avec d’autre produit alimentaire excepté le sel.
II.-Peuvent entrer dans la composition des plats “ faits maison ” les produits suivants : […] »
2. Si aucun des grands dictionnaires actuels (GR, Ac., TLFi) ne traite de la question, le Wiktionnaire admet l’invariabilité et l’accord.
3. Surtout, selon Le français correct (Maurice Grevisse et Michèle Lenoble-Pinson, De Boeck supérieur, collection « Grevisse Langue française », p. 177), dans l’expression fait maison, fait varie. Et cet ouvrage illustre son propos par l’ex. suivant : Chocolats faits maison.Ma conclusion : a.Pour ma part, je pratique et recommande (notamment à mes étudiants, lorsque la question se pose) l’accord de fait, qui m’apparaît le plus logique et qui est conforme à l’excellent dictionnaire des difficultés précité. ==> cuisine [quand ce n’est pas une pièce !] faite maison, plats faits maison, tarte faite maison. Mais, bien sûr : la mention « fait maison » (cette mention n’est pas faite maison !). De même, comme cela a été écrit supra : C’est fait maison.
b. On peut dire (c’est écrit dans le code de la consommation et ailleurs) : chocolats maison, tarte maison…- 20771 vues
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Brad,
Ta phrase avec sa, non seulement laisse à désirer sur le plan stylistique, mais de surcroît elle contrevient aux deux principes rappelés par les éminents auteurs du Bon usage (M. Grevisse et A. Goosse) :
« En principe, on remplace le déterminant possessif par l’article défini quand le rapport d’appartenance est évident (on parle souvent aujourd’hui d’appartenance inaliénable ) »
« En principe, l’article suffit quand le rapport d’appartenance est exprimé par les relatifs dont, de qui, duquel … »
Bonne soirée.
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Bonsoir,1. Le Guide sur la féminisation des noms de métiers, etc. n’autorise nullement « la coach ».
En fait, coach est un anglicisme , qu’officiellement il est recommandé de ne pas employer et de remplacer par le néologisme officiel prévu pour le domaine concerné (sport, arts, etc.) : entraîneur, -euse, mentor, répétiteur, -trice, etc. (voyez, ci-dessous, la recommandation de l’ex-Commission générale de néologie et de terminologie , dénommée aujourd’hui Commission d’enrichissement de la langue française). Tous les néologismes officiels ont reçu l’aval de l’Académie française et ont été publiés au Journal officiel de la République française .
2. Je vous conseille de reprendre la résolution de la question A compte tenu de ce qui précède, ce qui d’ailleurs est relativement aisé à accomplir.3. En qualité d’ancien membre de la Commission de néologie et de terminologie, je me permets de vous conseiller également de lire la recommandation de la CGNT sur les termes français officiels créés pour se substituer à coach.
« Recommandation sur les équivalents français du mot coach
Emprunté à l’anglo-américain, le terme coach, qui dérive lui-même de coche, d’abord utilisé dans le monde du sport pour désigner un entraîneur, s’est progressivement étendu, ainsi que ses dérivés coaching et coacher, au domaine des entreprises pour la formation et le perfectionnement du personnel. Il envahit désormais la sphère privée et s’applique à de multiples sortes de formation et de conseil proposées aux individus et touchant au développement personnel (life coaching).
Véritable phénomène de mode, le coaching est une profession en pleine évolution et en pleine expansion. Il donne lieu à un diplôme d’université et touche depuis peu à l’administration, dans le cadre de la formation continue.
Des équivalents français sont déjà recommandés officiellement, notamment dans le domaine du sport : entraîneur, pour coach (JO du 22 septembre 2000), et dans celui de l’économie d’entreprise : mentor et mentorat (JO du 26 mars 2004). Dans les universités, les termes tuteur et tutorat ont reçu consécration, de même que moniteur de santé en médecine.
L’emploi du terme mentor et de son dérivé mentorat semble bienvenu et doit pouvoir être étendu à plusieurs domaines autres que celui de l’entreprise. En effet, quel que soit le secteur où s’exerce cette activité en vogue, il s’agit d’une prise en charge individuelle ou collective des personnes, suivant des techniques de conseil et d’accompagnement personnalisé, en vue d’améliorer des comportements, de surmonter des difficultés et d’atteindre des objectifs professionnels ou de trouver un épanouissement personnel.
Toutefois il convient de ne pas se priver de termes traditionnels parfaitement adaptés, comme entraîneur dans le domaine sportif ou répétiteur dans celui du spectacle ou de la musique, et se restreindre à une seule série lexicale, alors que ce champ sémantique est couvert par de nombreux verbes tels accompagner, aider, assister, conseiller, encadrer, entraîner, former, guider, soutenir, suivre…, qui peuvent parfaitement décrire l’activité du coach, de même qu’un seul verbe ne résume pas la fonction de maître ou de tuteur.
Au Canada, pays touché depuis longtemps par ce phénomène, coaching a pour équivalent assistance professionnelle ou accompagnement professionnel. Au Québec, le terme retenu pour coaching est accompagnement individuel, et accompagner pour coacher.
En conclusion, la Commission générale recommande d’utiliser les termes d’usage courant déjà implantés dans le domaine du vocabulaire considéré, ou bien si le domaine est général, les termes accompagnement et accompagner, et, dans les cas où le domaine est plus précis, les termes mentor et mentorat.
Journal officiel du 22 juillet 2005
Commission générale de terminologie et de néologie »Source : Site France Terme
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J’éviterais le double marqueur de possession ; j’écrirais donc : Il a dédommagé le monsieur dont il a brisé les vitres de la voiture.
Grammaticalement et stylistiquement, cette phrase est meilleure que celle qui comporte sa.
De plus, son sens est très clair, car la voiture est nécessairement celle du « monsieur ». En effet, dont ==> les vitres appartiennent au « monsieur » ; les vitres de la voiture ==> la voiture appartient au possesseur des vitres (de la voiture), donc au « monsieur » en question.
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Bonjour Brad,
1. Au jour d’aujourd’hui est doublement pléonastique, puisqu’il exprime trois fois l’idée de jour. Voir aussi le message de PhL.
On le trouve parfois dans la la littérature. Un ex. parmi quelques autres :
« Une riche plaine bien de chez nous, aussi belle qu’ au jour d’aujourd’hui » (MauriceCet ex. n’est pas à imiter.
2. Pour répondre précisément à votre question, je vous précise que « au jour d’aujourd’hui » est considéré comme familier par le Grand Robert et comme un pléonasme populaire par Littré.
Le grand Robert de la langue française, 2017, article aujourd’hui :
« ◆ Fam. Le jour d’aujourd’hui.Au jour d’aujourd’hui. » (C’est moi qui ai graissé.)2 (suite) et 3. Tout en constatant que Le jour d’aujourd’hui est un « pléonasme populaire et fort peu recommandable », Emile Littré estime qu’il n‘a pas été mal employé dans ce vers de Lamartine :« L’univers est à lui (Dieu),
Et nous n‘avons à nous que le jour d’aujourd’hui ! »Cela se défend très bien.
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Bonsoir Zully !
Le pluriel de vendetta est vendettas. Cf. Le grand Robert électronique, art. Vendetta.
Il te faut donc écrire : des vendettas villageoises.
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 20 août 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
1. C’est le subjonctif qui est habituellement employé dans les propositions concessives.
a. Cf. Le Bon usage , version électronique actuelle, § 1150 (en gras dans le texte) :
« a) Tout … que … mis à part (cf. § 1151) , le subjonctif est le mode habituel des propositions concessives, même s’il s’agit d’un fait réel. » Suivent de nombreux ex.b. Voir aussi Le Grevisse de l’étudiant. Capes et agrégation lettres, De Boeck supérieur, 2018, p. 622 :
« Le plus souvent le verbe de ces relatives [il s’agit des relatives « servant à l’expression de la concession »] est au subjonctif ; il marque que le procès n’est pas actualisé et demeure virtuel. » (Les grasses sont de moi.)
Cette grammaire illustre cette assertion par cet ex. concernant le marqueur de concession qui nous occupe (aussi … que) : aussi gentil qu’il soit.
2. Compte tenu de ce qui précède, il semblerait qu’occasionnellement (cf. habituel let le plus souvent), on puisse utiliser l’indicatif dans les propositions de concession.
Et de fait, le Bon usage indique qu’on on constate que « l’indicatif (y compris le conditionnel) est fréquent dans la langue parlée [et [qu’il] Il n’est pas si rare dans la langue écrite ». Il cite alors de nombreux ex. littéraires comportant l’emploi de l’indicatif et de différents marqueurs concessifs.
3. Toutefois, des indications que donnent les deux excellentes grammaires citées ci-dessus introduisent la confusion.
a. En effet, d’une part, le Bon usage, toujours à propos des concessives, précise : Si le subjonctif est le mode régulier*, on constate que l’indicatif … (Mis en gras par moi.)
Or, on sait que dans cette grammaire, régulier signifie « correct » (cf. le symbole ° qui veut dire « tour qui n’appartient pas au français régulier », apposé devant des tours (phrases ou autres) qui sont manifestement incorrects.°…
b. D’autre part, le Grevisse de l’étudiant (p. 628), dans un § concernant « le subjonctif dans les relatives construisant des expressions concessives », indique : Le subjonctif est le mode obligatoire » dans ces relatives (sauf après tout + adjectif + que), ce qui exclut la possibilité d’employer l’indicatif occasionnellement (cf. point 2 supra).
4. Ma conclusion pratique générale
Compte tenu de ce qui précède, je vous recommande (comme à mes étudiants) :
– d’employer le subjonctif afin d’éviter de prêter fortement le flanc à la critique ;
– de ne pas condamner catégoriquement l’emploi de l’indicatif.5. Mon point de vue sur la phrase soumise
Tu ne m’impressionnes pas aussi grand que tu es »
OU
«Tu m’impressionnes pas aussi grand que tu sois » ?Normalement, l’on doit choisir la seconde phrase, en application des considérations qui précèdent.
Toutefois, le premier énoncé m’apparaît défendable en théorie.
En effet, on peut, à mon sens, faire la distinction suivante :
– soit l’énonciateur connaît la taille de l’homme auquel il s’adresse : il sait, avec certitude, qu’il est grand, voire très grand. Dans ce cas, l’indicatif (es) est soutenable ;
– dans le cas contraire (par ex., son interlocuteur lui a dit : Fais attention à toi, je suis grand et fort). Il n’a ici aucune certitude sur la grandeur de son interlocuteur, le subjonctif (sois) est de rigueur.
Cordialement.Cette réponse a été acceptée par Marino. le 20 août 2018 Vous avez gagné 15 points.
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