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  • Débutant Demandé le 30 août 2018 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Je fais mienne la question fort pertinente de JennyW !

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  • Débutant Demandé le 30 août 2018 dans Conjugaison

    Où se trouvent les réponses ? Merci.

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  • Débutant Demandé le 28 août 2018 dans Général

    C’est la question de la présence éventuelle du trait d’union dans les mots composés avec le substantif maître, notamment suivi d’un nom de métier ou assimilé.

    1. il y a au moins cinq dictionnaires (deux de langue générale – a et b ci-dessous –  et trois des difficultés – c à e – qui donnent une « règle ». Ils vont dans le même sens : pas de trait d’union, sauf exceptions au nombre desquelles ne figure pas maître(-)savonnier

    a. Le Larousse en ligne :

    « Maître, joint à un nom de métier pour former un titre, s’écrit sans trait d’union maître coq, maître graveur, maître imprimeur, maître maçon, maître nageur, maître queux, maître tailleur ; maître à danser (= professeur de danse, autrefois) ; maître chanteur (traduction de l’allemand Meistersinger). → maître-à-dansermaître-assistantmaître-chanteurmaître-chienmaître-penseur. »

    b. Le Cordial :

    « Maître .Relié par un trait d’union dans les mots composés : « maître-à-danser », « maître-autel », « petit-maître », « quartier-maître », mais pas de trait d’union pour « maître d’oeuvre », « maître mot », « grand maître » et toutes les associations de « maître » avec un corps de métier (« maître maçon », « maître nageur », « maître chanteur ».

    c. J.-P. Colin :

    Les mots composés avec le substantif maître (sans préposition) ne prennent pas de trait d’union (ex. : maître carrier, maître chanteur*, maître nageur), sauf maître-autel, petit-maître (= jeune élégant), premier maître et quartier-mâitre, et maître-aspirant.
    * Ne pas confondre avec maître-chanteur :  » personne qui fait du chantage ».

    d. Péchoin et Dauphin  :

    : « joint à un nom des métier pour former un titre, s’écrit sans trait d’union : maître coq, maître graveur, maître imprimeur, maître maçon, maître nageur, maître queux, maître tailleur. » Exceptions : Maître-assistant, maître-chien. »

    e.Thomas :

    « Les composés de maître s’écrivent sans trait d’union : maître assistant, maître chanteur, maître couple, maître imprimeur, maître queux, etc. (Exceptions : maître-autel et petit-maître [jeune-élégant].) »

    2. Les trois grands dictionnaires actuels  ne donnent pas de règle mais vont dans le même sens que les cinq ouvrages dictionnairiques ci-dessus

    a. Dictionnaire de l’Académie française, 9e édit., article maître :

    « Artisan, ouvrier qui, après avoir été apprenti puis compagnon, est reçu dans un corps de métier. Maître tailleur. Maître horloger. […]

    Maître queux, chef des cuisiniers d’une grande maison. Maître coqchef des cuisines, notamment à bord d’un navire. […] Maître charpentier. Dans la Marine nationale, le mot Maître entre dans l’appellation du grade des officiers mariniers. Second maître, maître, premier maître, maître principal, dont le grade équivaut à celui de sergent, de sergent-chef, d’adjudant et d’adjudant-chef dans les autres armes. »

    b. Grand Robert de la langue française (201 7) art. maître  :

       » (1080 ;anciennt).Qui est le premier, le chefdes personnes qui exercent la même professiondansun corps demétier, une entreprise.➙ Chef,premier.—  (1835).Maître maçon(→ Forteresse,cit. 1).Maîtrecompagnon.Maître fondeur.Maîtrecalfat (→ Étude,cit. 52).—  (1846).Maître chanteur(trad.del’all.Meistersinger) :«  compositeurallemandreçudansune corporation à la suite d’épreuvespédantesques  » (L. Réau).Les MaîtresChanteurs, opéra deWagner(dansun autre sens ;➙ Chanteur).Maître sonneur : maîtredelacorporationdessonneursdecornemuse.Les Maîtres sonneurs, romandeGeorgeSand.

      REM. Cet emploidemaîtreconnaît, depuis 1960, un regain d’emploi pourfor*** s composés désignant des artisans qualifiés :maître-artisan,maître-fabricant,maître-rôtisseur,etc. (inP. Gilbert). »

    c. Trésor de la alngue française informatisé (TLFi)

    a) Personne qui dirige à titre de patron, d’employeur (v. aussi infraII B 1). Maître charpentier; maître menuisierIl n’y a pas de maîtresse lingère ou autre qui ne recommande à ses filles de boutique de parler au monde poliment(MUSSET, Mimi Pinson, 1845, p. 218). Les maîtres sont obligés d’envoyer deux heures par jour à l’école tous les enfants de douze à quinze ans qui travaillent dans leurs ateliers(TAINE, Notes Anglet., 1872, p.314). Il [un vieux maçonn’était employé par les maîtres maçons que dans les temps de grande presse, et on lui confiait volontiers le soin de gâcher le mortier ( BAZIN, Blé, 1907, p.192).

     Maître imprimeur. Chef d’une entreprise d’imprimerie. […]

     Maître(-)clerc. V. clerc C 1.
     Maître(-)coq. V. coq2 et maître-queux (s.v. queux).
    c) Spécialement
     Dans les métiers de l’arméeMaître ouvrier des corps de troupe. Ouvrier qualifié ayant grade de sous-officier, travaillant dans les corps de troupe sous le contrôle du service de l’Intendance et dirigeant un atelier. Maître bottier. C’était même une chose connue, qu’il avait quelque part, en ville, chez un ami, une complète tenue de fantaisie pour les jours de grandes permissions: un dolman de sous-officier (…), ainsi qu’un pantalon de cheval, retouché sur lui-même par le maître tailleur (COURTELINE, Train 8 h 47, 1888, I, 1, p. 11). […]

    MAR. NAT. Maître chargé ou, suivi du nom de la spécialité, maître de manoeuvre, maître canonnier, maître fusilier, maître électricien, maître fourrier, maître commis, etc. Officier marinier le plus gradé dans sa spécialité, chargé du matériel d’un service. Sur sa robe de vieux satin noir un grand col bleu de maître-timonier (A. DAUDET, Sapho, 1884, p. 168). […]

    Maître(-)assistant (fém. maître). Membre de l’enseignement supérieur situé hiérarchiquement entre l’assistant et le maître de conférences, chargé d’un service d’enseignement et de certains travaux de recherche. […]

    1. [Exprimant un degré de qualification professionnelle ou le statut qui y est attaché]
      1. [Dans le domaine des métiers]
      a) [Au Moy. Âge et jusqu’au XIXe s.] Celui qui, ayant accompli son apprentissage et réalisé le chef-d’oeuvre, avait obtenu les lettres de maîtrise et était reçu dans un corps de métier (ce qui lui conférait le droit d’avoir des compagnons et des apprentis). Passer maître; maître juré; maître charpentier, maître drapier, maître sonneurFils d’un maître coutelier [..]

    3. Les auteurs emploient plus fréquemment maître savonnier que maître-savonnier.

    Sauf erreur de ma part, cela ressort du graphique qu’il est loisible de réaliser à tout un chacun avec NGram Viewer.

    4. Conclusion

    Compte tenu de tout ce qui précède, je conseille d’écrire de préférence maître savonnier (sans trait d’union donc), sans condamner maître-savonnier, qui est défendable à certains égards.

    Rem. 1. Le label s’écrit sans trait d’union : Adhérez au label « Les Maîtres Savonniers » !

    1. On trouve aussi sur la Toile : Maître artisan savonnier.
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  • Débutant Demandé le 28 août 2018 dans Général

    Bonsoir,

    Il existe au moins deux dictionnaires qui donnent une « règle », et la même en l’occurrence.
    Etc.
    Je reviendrai sur la question demain sans doute…

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  • Débutant Demandé le 27 août 2018 dans Question de langue

    Bonsoir Fabien,

    Vous avez raison sur toute la ligne.

    En effet, il n’est pas possible de dire deux à trois personnes ou deux à trois chevaux, mais on peut dire deux à trois cuillères de sucre (pour la raison que vous indiquez).
    En revanche, on pourrait dire , bien évidemment, deux ou trois  personnes.

    Cordialement.

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  • Débutant Demandé le 27 août 2018 dans Accords

    Bonjour,

    Règle générale : le participe passé ou de l’adjectif employé seul s’accorde en  genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte. ==> prévues.

    Cordialement.

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  • Débutant Demandé le 27 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour,

    Jean Bordes a écrit :
     « S’ils » ne peut pas se construire avec un futur. »

    Je suis désolé : si.

    Par ex. , le Bon usage (version électronique actuelle, § 1156) cite des cas où si, s’il, s’ils peuvent être suivis du futur de l’indicatif et illustre ces cas par des ex. littéraires (si vous excluiez implicitement ces cas, en dépit de votre généralisation, il aurait fallu le dire expressément ; loin de moi la volonté de vous donner une leçon de français  : je souhaite seulement éviter que ceux qui vous auraient lu ne  soient induits en erreur, d’autant que les deux autres intervenants sont d’accord avec vous) :

    « § 1156 Le futur et le conditionnel après si .

    a) Dans l’interrogation indirecte (que nous mentionnons ici pour mémoire) :

    Dites-moi si vous viendrez Je ne sais pas s’il partira.

    b)  Après (C’est à peine, (C’est tout au plus, (C’est tout juste, Du diable , car nous n’avons plus affaire à une véritable proposition conditionnelle :

    C’est à peine […] si je regretterai que […] (Brunetièrecit.Sandfeld, t. II, § 219). […] Ce que tu es, du diable si je le saurai jamais (FranceLys rouge, p. 302).

    c) Dans des cas où un présent ou un passé n’exprimeraient pas la nuance adéquate, notamment celle d’un futur. On explique cela en disant que la supposition porte sur un verbe sous-jacent (s’il est vrai que, si on estime que , etc.)

    Ex. du futur : Qui donc attendons-nous s’ils ne reviendront pas ? (HugoContempl., VI, 8.) — Pardon […] si je ne puis t’aimer, si je ne t’aimerai jamais ! (R. RollandJean-Chr., t. III, p. 15.)  S’il faudra le chevalier de Méré pour affiner Pascal, leurs paroles [des magistrats de l’ancienne France] , à l’occasion, s’élèvent tout aisément à la grandeur (BarrèsMaîtres, p. 75) S’il [= Maupassant] ne la dépassera pas [la nouvelle Boule de suif , c’est qu’on ne dépasse pas la perfection (ThibaudetHist. de la litt. fr. de 1789 à nos jours, p. 376)— Fais ce que tu veux si tu pourras le supporter indéfiniment (ValéryTel quelPl., p. 575)— Une remise en état, en ordre, est indispensable, même si elle prendra du temps (dans le Monde, 31 août 2012, p. 16)[Cela est considéré comme inéluctable.] »

    Bien cordialement.

     

     

     

     

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  • Débutant Demandé le 26 août 2018 dans Accords

    Bonjour Fabien,

    1. Ta question porte sur cette phrase
    « Sa Majesté, généreux donateur, n’a-t-elle pas offert cent mille euros aux associations caritatives ? »
    et tu veux savoir si l’accord doit se faire avec Majesté ou donateur.

    Pour répondre à ta question, il faut savoir tout d’abord que l’apposition détachée généreux donateur n’a aucune conséquence sur l’accord. 

    Il convient donc  de réaliser l’accord du pronom personnel avec  le nom Majesté, qui est féminin singulier ==>  Sa Majesté, généreux donateur, n’a-t-elle pas offert cent mille euros aux associations caritatives ?

    Comme si le titre honorifique était « seul » (= non suivi de l’apposition « généreux donateur » ?).  Oui, mais encore faut-il le dire.  En effet, cela ne va pas de soi, puisque tu « aurais eu tendance à accorder avec donateur ». 

    2.  L’accord avec le second élément (« nom de la fonction complétant le titre » honorifique) constitue l’usage dominant. Toutefois, comme l’indique le Bon usage (version électronique actuelle, § 342, b), « l’usage est, sur ce point, moins rigide que ne le disent certains grammairiens. »

    Et cette remarquable grammaire illustre la seconde affirmation par ces exemples , dans lesquels l’accord se fait avec le premier élément : 

    « Sa Majesté l’empereur est décidéà faire des exemples (ZolaS. Exc. Eug. Rougonix )— Sa Sainteté Jean XXIII pouvait-elle tirer son autorité d’une autre source que de sa qualité de vicaire de Jésus-Christ ? (dans Dupré, p. 918.) . »

    Bien cordialement.
     

     

     

     

     

     

    Cette réponse a été acceptée par Fabien_B. le 26 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 24 août 2018 dans Général

    Bonjour Electra,

    Christian F dit vrai, mais je préfère, pour ma part,  me référer au plus grand dictionnaire français contemporain*, d’autant qu’il comporte l’exemple le petit Franco-Belge :

    Trésor de la langue française informatisé (TLFi),  article franco :

    « b)  Adj. et subst. 
    Celui, celle) qui est d’origine française et étrangère, qui a deux nationalités :

    franco-belge. Nous attendons le petit Franco-Belge à époque fixe (HugoCorresp.,1855, p. 206).

    * La Banque de dépannage linguistique (BDL) est souvent utile  ; toutefois, elle concerne la langue parlée et écrite au Québec, qui comporte des différences avec le français de France. 

     

    Cordialement. 

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  • Débutant Demandé le 23 août 2018 dans Question de langue

    Brad a écrit :

    « Cela me paraît irréprochable. Aucune faute dans la partie soulignée. »

    Et la partie soulignée est ainsi rédigée :

     « Qu’eux non plus n’ont pas réussi d’avoir la vie qu’ils souhaitaient ? »

    Brad, réussir de est fautif.
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