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  • Débutant Demandé le 11 septembre 2018 dans Accords

    Philippe,

    Il suffit que vous rappeler que le part. passé conjugué avec avoir ne s’accorde qu’avec un C.O.D. placé devant lui.

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  • Débutant Demandé le 11 septembre 2018 dans Accords

    Bonjour,

    Il convient de noter que si nombre de dictionnaires ont enregistré uniquement le pluriel…

    … 1. Certains dictionnaires donnent à coup de et à coups de. 
    C’est le cas du Grand Robert de la langue française :

    « ◆  À coup de…,  à coups deAttaquer, poursuivre qqn à coups de pierres, de cailloux. Lapider.Il été accueilli à grands coups d e poing dans le nez.On l’chassé  àgrands coups de pied dans le derrière, dans le cul, au cul. »

    © 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française

    PhL avait déjà noté le 14 septembre 2017 :

    « Alors que Larousse et le CNRTL proposent l’expression au pluriel (« à coups de »), Le singulier et le pluriel sont possibles pour le Robert, dans le sens de « à l’aide de », qui est le sens de votre exemple. »

    … 2. et que d’autres donnent  à coup de

    a. Le Wiktionnaire :

    « Locution prépositive 

    Invariable
    à coup de 
    \a ku də\

    à coup de \a ku də\

      1. Familier) À l’aide de.
          • C’est le dimanche du carnaval. […] ; les jeunes aspergent les femmes de parfum. Elles répondent à coup de petites boules en celluloïd. — (Albert LondresL’Homme qui s’évada, p. 163, Les Éditions de France, 1928)

        Cependant, au milieu de la chaussée, des nègres se poursuivaient à coup de boules de neige et parfois, une de ces boules, manquant son but, s’écrasait contre une devanture ; […].— (Francis CarcoBrumesÉditions Albin Michel, Paris, 1935, p. 51)Deux malabars me cognaient dessus et me laissaient sur le carreau pendant un certain temps puis me ranimaient à coup de seaux d’eau. — (Marius Lottaz, Le Bourlingueur, page 458, Éditions d’en bas, 1983)

       b. L’internaute 

    « à coup de , locution adverbiale

     

     

     

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  • Débutant Demandé le 9 septembre 2018 dans Question de langue

    Il faudrait déjà comprendre le sens de la phrase. Signifie-t-elle : « Quand être soi-même mène à sa perte, celui qui ne se connaît pas et est en quête de son identité étale sa palette de personnages… ?  Première incertitude.

    Seconde incertitude : que veut dire ici « et rend différente la vie d’autrui » ?

    Je prétends que faute des réponses à ces deux questions, il n’est pas possible de se prononcer, en toute connaissance de cause, sur la question de savoir s’il convient ou non d’encadrer en quête d’identité de virgules.

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  • Débutant Demandé le 9 septembre 2018 dans Conjugaison

    Je comprends  qu’il y a eu plusieurs atteintes, et que celles des genoux et des coudes sont les principales (= les plus graves, les plus importantes). = D’autres parties du corps ont été atteintes, mais celles-ci ne sont pas les principales = Les atteintes (lésions) les plus importantes dont la personne a été victime  concernent les coudes et les genoux.

    Si tel est bien le sens, il convient d’écrire : les atteintes les plus importantes concernent les coudes et les genoux.

    Ou :  avec atteinte principalement des coudes et des genoux. 

    Car atteinte(s) principale(s) des  (aux) coudes et des (aux) genoux n’est pas clair.

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  • Débutant Demandé le 9 septembre 2018 dans Général

    Chocolatine,

    Séquence :  passage au discours direct se terminant par des points de suspension + virgule ? + incise

    L’auteur de la Grammaire de Forator, dans  un  article intitulé « Les maladies du dialogue de roman (1) » indique :

    « En revanche, la séquence « …, » (points de suspension puis virgule) est correcte devrait toujours être employée lorsqu’une phrase mise au discours direct s’achève par des points de suspension et se voit immédiatement suivie de l’incise contenant le verbe introducteur. »

    Toutefois, comme cet auteur le reconnaît lui-même, l’omission de la virgule en pareil cas étant bien ancrée dans l’usage, il paraît difficile de la considérer comme fautive, ne lui en déplaise.

    Cf. le même article :
    « Quant au fait d’omettre la virgule après une série de points de suspension, à la charnière du discours direct et de l’incise indiquant l’identité du locuteur, c’est un choix typographique aujourd’hui bien ancré dans l’usage, même dans les rééditions de romans anciens, tels ceux d’Alexandre Dumas dans la collection Bouquins. Fort heureusement, les points de suspension sont rares dans les dialogues de Dumas, où ils servent simplement à indiquer une hésitation, un essoufflement, une interruption.

    J’ouvre n’importe quel roman pour collégiens, par exemple Oksa Pollock, tome 1, par Anne Plichota et Cendrine Wolf (édité à compte d’auteur en 2007, réédité par XO en 2010), et je tombe assez vite sur des cas de ce genre, parfois préservés de toute ambiguïté, comme ici, grâce à l’usage de l’inversion et à l’emploi du passé simple : « – Non, ça ne va pas très fort… avoua-t-elle » (p. 73) ; « – Je crois que j’ai compris… marmonna Oksa » (p. 135) ; « – Maman… gémit encore plus fort Oksa » (p. 201) ; « – Hum hum… dit-elle » (p. 272) ; « – Oui, ça va, ma vieille… répondit-il » (même page). »

    Ma conclusion : Il paraît possible de placer ou non une virgule à la charnière entre  le passage au discours direct qui se termine par des points de suspension et l’incise qui suit.  Cela dit, la présence de ce signe de ponctuation dans ce cas de figure a ma préférence.

    Idem avec des guillemets.

    Cette réponse a été acceptée par Chocolatine. le 24 novembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 9 septembre 2018 dans Général

    Je fais miennes les indications données par Joëlle. Dans une première vie, j’ai travaillé de nombreuses années dans l’administration,  et j’y ai constaté que le mot nonobstant est peu compris et d’emploi rare (il faut dire que les personnes chargées du visa ou de la signature des projets de textes, lettres ou notes ne le laissent plus « passer ».

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  • Débutant Demandé le 7 septembre 2018 dans Question de langue

    En l’espèce, la « meilleure réponse » n’est pas, à mon sens, la  réponse correcte. En effet, elle n’est pas conforme  aux ouvrages spécialisés consultés, à savoir : 
    – le traité de la ponctuation que j’ai cité (qui consacre plusieurs pages à la distinction entre déterminatives et explicatives ;
    –  le guide ad hoc de Jean-Pierre Colignon : Un pont c’est tout ! La ponctuation efficace  (cf. notamment  Propositions relatives et virgule, p. 21 et 22)  ;
    l’ouvrage de Raymond Jacquenod intitulé La ponctuation maîtrisée (v. en particulier Emploi de la relative, p. 146 et 147 + Distinction entre complément déterminatif et complément explicatif, p. 140 et 141).

    Ne pouvant reprendre ici  in extenso toutes les indications données par ces livres, me bornerai à constater que dans la phrase  :

    Bafouant le monde de la publicité, cette comédie caustique dénigre la société de consommation(,) qui enseigne fièrement que « le client est roi »,

    qui enseigne fièrement que « le client est roi » explique pourquoi  cette comédie caustique dénigre la société de consommation :  c’est parce que cette dernière enseigne cela à tort que la pièce en question la dénigre. Bref, la comédie en question dénigre la société de consommation parce que celle-ci fait croire aux consommateurs qu’il est roi.  Dès lors, on est en présence d’une incidente explicative, qui demande une virgule devant le pronom qui.

    Je précise à cet égard  que la virgule peut être de mise  même si son absence ne provoque pas d’ambiguïté.

    Bonne soirée.

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 8 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 7 septembre 2018 dans Accords

    Bonjour à tous,

    1.  Oui, une durée renouvelable et une période renouvelable sont des métonymies.  Il n’en reste pas moins que la phrase suivante, que j’ai proposée, est correcte :
    L’allocation est accordée pour une durée [ou période] de deux ans renouvelable. Au demeurant, le passage du CNRTL auquel  Joëlle se réfère cite ces deux phrases :

    « P. méton., en parlant d’une durée] Deux lecteurs (…) élus par l’assemblée de l’église pour une durée de trois ans, en principe non renouvelable (Philos., Relig., 1957, p. 44-15). Ces attachés sont désignés par le préfet, sans concours, pour une période de un an renouvelable (Réforme hospit., 1959, p. 20). »
    (C’est moi qui ai graissé.)

    2. Je suis d’accord avec Joëlle en ce qui concerne suite à.
    Je précise que cette locution s’emploie, dans la langue commerciale, au début d’une  correspondance (lettre, courrier, etc.) au lieu de Comme suite à, en réponse à ( Suite à votre  lettre du, Suite à votre commande) : cf. le Grand Robert, le TLFi, etc. ;  elle ne signifie donc pas « à cause de », « à la suite de ».  C’est pourquoi on ne peut pas écrire Je dépose plainte suite à l’agression dont j’ai été victime il y a un an. Et encore même dans cette langue suite à est critiqué par le s puristes. 

     
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  • Débutant Demandé le 6 septembre 2018 dans Question de langue
    1. Une médecin est admis par le guide que j’ai cité : 

      « L’adjonction du -e est facultative pour les mots dont le féminin est attesté : une camelot(e), une mannequin(e),
      une marin(e), une matelot(e), une médecin(e). » = ce qui atteste la possibilité de dire  une médecin.  C’est pourquoi je n’ai pas rejeté  l’emploi de médecin  précédé de l’article une, même après avoir consulté certains dictionnaires. 

      2. Médecine n’est pas qu’une science : voir mon message précédent et le 1 ci-dessus. 

                    3.  Médecine traitante ne peut prêter à confusion, compte  tenu du contexte. Ex. : J’ai rendez-vous à 17 h avec ma                                    ma médecine traitante = « J’ai rendez-vous avec ma  « science qui permet le rétablissement de la santé » ou avec ma « profession de médecin » !                             

                      Cela dit, comme je l’ai indiqué, médecine (traitante)  est facultatif. De surcroît, il n’est guère entré dans les moeurs langagières. 

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  • Débutant Demandé le 6 septembre 2018 dans Question de langue

    Juliano, tu ne sembles pas avoir lu ma réponse !  Dans ton cas de figure, la virgule est obligatoire devant qui.  Tu devrais te procurer le traité que je cite, qui fait bien la distinction entre les relatives explicatives et déterminatives. En plus, tu y trouveras les 137 emplois de la virgule.

    Bien cordialement. 

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