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  • Débutant Demandé le 8 avril 2022 dans Accords

    Le mot « public » est mis pour « le secteur public », et le mot « privé » est mis pour « le secteur privé ».
    Un « partenariat public-privé » s’écrit avec un trait d’union et signifie par exemple un « partenariat entre une collectivité publique et une entreprise privée ».
    On voit que les mots « public » et « privé » ne sont pas ici des adjectifs, et ils n’ont donc pas de raison particulière de s’accorder avec le nom qu’ils complètent. On écrit ainsi même au pluriel : des « partenariats public-privé ».
    Un « contrat de partenariat » est un type de contrat. Là non plus le nombre du complément du nom ne dépend pas du nombre du nom qu’il complète, comme dans « des robes de mariée », « des contrats de location », « des points d’interrogation »… Bien sûr on va venir vous expliquer que ça dépend s’il y a plusieurs interrogations, mais n’en tenez pas compte.
    Écrivez donc « Les contrats de partenariat public-privé semblent être… ».

    Le nom commun « stupéfiants » s’utilise au pluriel quand il ne s’agit pas d’en désigner un type en particulier.

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  • Débutant Demandé le 8 avril 2022 dans Général

    On ne dit pas que « cela » « a été » « sans réaction ». Vous pensez que « sans réaction » est attribut du sujet « cela » par le biais du verbe d’état « être » ? « Cela est quoi ? cela est sans réaction. » Cette phrase n’a pas de sens. Il est donc inutile d’en chercher l’orthographe.

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  • Débutant Demandé le 8 avril 2022 dans Conjugaison

    Oui, les rectifications orthographiques de 1990 donnent effectivement l’orthographe « il se renouvèle ».
    Le site « Wiktionnaire » a l’avantage de présenter systématiquement les deux façons possibles de conjuguer, avec deux onglets en haut de la page :
    — « Conjugaison traditionnelle (finale -elle) »
    — « Conjugaison de 1990 (finale -èle) »
    https://fr.wiktionary.org/wiki/Conjugaison:fran%C3%A7ais/renouveler
    Vous pouvez donc choisir. Mon avis est que si vous êtes jeune et que vous n’avez pas d’opposition de principe à ces recommandations orthographiques, le mieux est de les appliquer systématiquement, pour obtenir des textes cohérents et harmonisés.

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  • Débutant Demandé le 6 avril 2022 dans Général

    Tout d’abord, il faut bien dire que votre phrase « Il a fallu que le peu de liens lui restant, ne disparaisse(nt) » n’a rigoureusement aucun sens, et je trouve admirable qu’on ait pu répondre à votre question consistant à l’orthographier. Par ailleurs, on n’accorde pas des verbes, mais on les conjugue.

    Je pense que vous mélangez deux choses.

    * D’une part, votre « il a fallu » et surtout la présence du mot « ne » avant le second verbe suggèrent que vous vouliez écrire une phrase du type :
    — il s’en est fallu de peu que ces liens ne disparaissent
    Le mot « ne » est possible dans cette phrase, par tradition, mais comme il ne représente pas une négation et n’a aucun sens, il est pratique de s’en débarrasser :
    — il s’en est fallu de peu que ces liens disparaissent

    * D’autre part, vous vous demandez si « le peu de liens » a un sens singulier ou pluriel.
    Ce sont le sens de la phrase globalement et l’intention de l’auteur qui en décident :
    — une quantité petite mais en insistant sur leur réalité : le peu de liens qui lui restaient disparurent lentement…
    — une quantité trop petite, et c’est la trop faible quantité, le petit nombre, qui est le sujet de la phrase : le peu de liens qu’il avait a facilité son départ (ce n’est pas pas les liens, mais le fait que les liens soient peu nombreux, qui a facilité son départ)
    Dans votre phrase, quand vous l’aurez réécrite, c’est forcément le pluriel qui conviendra, car « peu de liens » peuvent disparaître, mais « le trop peu de lien » ne peut pas disparaître.

    En démélangeant, on aura deux fois le mot « peu », dans une phrase malgré tout correcte :
    — Il s’en est fallu de peu que le peu de liens qu’il conservait encore disparaisse
    C’est à vous de la réécrire pour dire ce que vous souhaitez dire, au plus près de votre pensée, de préférence sans répétition d’un mot, mais la répétition est possible.
    De façon générale, la langue, l’orthographe et la grammaire sont au service d’une expression fidèle à la pensée. Il ne devrait jamais être question d’écrire une phrase, puis de se demander si elle décrit une réalité au singulier ou au pluriel. Inversement, il faut, dans l’ordre, décider du nombre du sujet de la phrase, puis ensuite seulement l’écrire.

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  • Débutant Demandé le 6 avril 2022 dans Question de langue

    Réponse au commentaire de Tara à ma réponse (désolé de déranger 90umut).
    * Non, la polysémie n’entraîne pas l’utilisation d’une préposition pour un sens particulier, c’est totalement faux. Quelle est votre source ? Je peux vous citer cent verbes polysémiques qui s’utilisent sans préposition dans leurs différents sens.
    * Vous parlez maintenant d’une préposition tandis que dans votre autre réponse vous considériez que « de » « ne pourrait être ici que l’article partitif » (et que donc « de » ne pourrait pas être une préposition), ce n’est pas cohérent. Il faut dire clairement si vous parlez de « verbe + COI » ou de « verbe + COD avec article partitif ». Si vous parlez des deux, il faut faire au moins deux phrases : vous ne pouvez pas mélanger tout ça en quelques mots et vous en aller.
    * Dans « faire le pitre », « le pitre » est un attribut, il n’y a aucun COD à chercher là, ni aucun COI, ni aucun partitif ; comprenez-vous alors pourquoi il n’y a pas le mot « de » ?
    * Non « faire + de + complément » est très loin de signifier automatiquement « pratiquer », vous continuez à tout mélanger car le plus souvent, le mot « de » fait partie intégrante du complément, et différents sens du mot faire restent possibles : faire de la mayonnaise, faire de la prison, faire de la politique…

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  • Débutant Demandé le 6 avril 2022 dans Question de langue

    C’est assez étonnant, on fait du tennis, des maths, de l’informatique, mais on pratique le tennis, on aime les maths, on enseigne l’informatique… Donc sauf après le verbe faire, c’est généralement l’article défini qui introduit les disciplines. Vous le saviez probablement.
    Écrivez donc simplement, presque comme vous vous exprimeriez à l’oral, il faut surtout que ce soit clair. Vous ne diriez jamais à personne « je pratique l’informatique », parce que ça ne veut plus rien dire dans un monde où tous les jeunes utilisent des ordinateurs, c’est un peu comme s’il y a quarante ans un lycéen avait écrit « je pratique l’écriture ». Si vous devez parler d’informatique, exposez clairement ce que vous connaissez ou que vous souhaitez connaître (programmation, calcul scientifique, gestion, conception de contenus numériques… ?), et si vous vous apercevez que finalement vous n’avez rien à dire de l’informatique, n’en parlez pas.

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  • Débutant Demandé le 5 avril 2022 dans Question de langue

    Il est exact que quand on aligne plusieurs phrases construites de la même manière, avec plus ou moins les même mots, c’est une bonne pratique que d’ajouter un ‘également’ dans la deuxième formule :
    — J’ai visité Paris. C’était bien. J’ai également visité Londres.
    Ce mot ‘également’ porte peu de sens, on l’utilise par convention, pour structurer.

    Est-il moins adroit de le faire quand ce n’est pas un verbe qu’on répète, mais un adverbe ou un adjectif ?
    — Paris, toujours accueillante… Londres, également toujours accueillante…
    Oui, c’est certainement moins adroit. Et si vous considérez le groupe isolé ‘également ci-joint’, c’est peu correct :
    — Ci joint ma facture. Également ci-joint mon RIB.

    Mais dans votre phrase, le ‘également’ passe parfaitement car il s’applique à la répétition du verbe ‘trouver’, ou de l’expression verbale ‘trouver ci-joint’.
    — Vous trouverez ci-joint la facture pour les travaux effectués en 2021 et un RIB afin de procéder au règlement.
    — Vous trouverez ci-joint la facture pour les travaux effectués en 2021. Elle a été modifiée selon votre demande. Vous trouverez également ci-joint un RIB afin de procéder au règlement.

    Les deux réponses avant la mienne concernent l’accord de ‘ci-joint’ (adverbe invariable ou adjectif qui s’accorde), mais ce n’est pas votre question, surtout pas avec comme exemple un mot masculin singulier. Quant à la phrase mal construite ‘Vous lirez également ci-jointe la lettre’, prétendument validée par Adolphe V. Thomas, ce n’est qu’une invention de faussaire.

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  • Débutant Demandé le 4 avril 2022 dans Général

    Diminuer la durée d’un événement, c’est l’écourter.

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  • Débutant Demandé le 2 avril 2022 dans Général

    Pour une interrogation indirecte, le plus simple est de juste reprendre l’interrogation avec le mot interrogatif. Vous ne devriez pas considérer qu’il y a là un pronom relatif. Il y a juste un pronom interrogatif introduisant une proposition complétive interrogative indirecte.
    Quand partez-vous ? Je lui demande quand il part. Pouvez-vous me dire quand il part ? J’aimerais savoir quand il part.
    De quoi parlez-vous ? Je lui demande de quoi il parle. Pouvez-vous me dire de quoi il parle ? J’aimerais savoir de quoi il parle.
    De quoi s’agit-il ? Je lui demande de quoi il s’agit. Pouvez-vous me dire de quoi il s’agit ? J’aimerais savoir de quoi il s’agit.
    À quoi penses-tu ? Je me demande à quoi tu penses. Dis-moi à quoi tu penses. J’aimerais savoir à quoi tu penses.

    Pour parler de la chose sans faire référence à une question, on peut créer un groupe nominal sur la base d’un pronom neutre suivi d’un pronom relatif.
    Ce dont il a parlé m’a intéressé. Ce dont il s’agit est très simple. Ce à quoi j’ai pensé va t’étonner.
    — Je te raconterai ce dont il a parlé. Je te raconterai ce dont il s’agit. Je te raconterai ce à quoi j’ai pensé.

    Mais même en interrogation indirecte, dans la littérature ou de façon maniérée parfois un peu ridicule, il n’est pas exceptionnel que la forme basée sur le double pronom soit utilisée au lieu de la forme basée sur le mot interrogatif. Je ne vous la conseille pas.

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  • Débutant Demandé le 2 avril 2022 dans Accords

    Que le futur antérieur porte l’idée d’une « action passée qui se produit après une autre action passée » comme écrit plus haut, c’est très douteux.
    Il existe en revanche un futur antérieur de bilan :
    tout est perdu ; mon travail n’aura finalement servi à rien
    Même avec quelques verbes au passé composé autour, le bilan est bien tiré dans un système présent :
    j’ai perdu ; j’ai été battu ; j’ai compris que mon travail n’aura finalement servi à rien
    Votre exemple :
    il a commis hier une erreur, qui a entraîné son exclusion : très correct, simple chronologie entre la cause et la conséquence
    il a commis hier une erreur, qui aura finalement entraîné son exclusion : l’erreur est constatée au passé composé et le bilan actuel est exprimé par un futur antérieur ; c’est une bonne utilisation de ce temps
    Mais comme vous l’écrivez, on n’utilise pas le futur antérieur dans un texte au passé :
    il commit alors une erreur, qui entraîna son exclusion : très correct, simple chronologie ne nécessitant pas un futur dans le passé
    La transposition du futur antérieur de bilan vers le passé n’existe pas vraiment. On en approche cependant le sens en utilisant un auxiliaire comme aller ou devoir :
    il commit alors une erreur, qui allait finalement entraîner son exclusion
    — il commit alors une erreur, qui devait finalement entraîner son exclusion

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