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  • Débutant Demandé le 17 mai 2022 dans Général

    « Sous le feu » n’est certainement pas une expression figée :
    — sous le feu de l’ennemi, sous un feu nourri ; sous leur feu, sous notre feu…
    Tout au plus peut-on dire que si les tirs viennent d’un même groupe, on utilise le singulier, mais que le pluriel est en soi très possible :
    — sous les feux croisés des adversaires ; une vie passée sous les feux des champs de bataille ; une ville est tombée sous les feux ennemis…
    Dans votre phrase, c’est peut-être le mot « leur(s) », identique à l’oreille au singulier et au pluriel qui provoque l’hésitation. Il suffit souvent de changer de personne pour trancher (notre feu ou nos feux) :
    — Dans notre équipe, nous nous tenions prêts à tenir sous notre feu ce couloir de fuite. — > notre » donc « leur ».
    Maintenant, vous parlez de plusieurs équipes, et comme on l’a vu quelques lignes plus haut, par exemple en contexte de tirs croisés, le pluriel ne serait pas absurde :
    — Les chamois tentaient de traverser sous les feux des quatre équipes réparties dans les rochers.
    Ce serait donc « tenir sous le feu » qui exigerait le singulier ?
    — Les Anglais et les Russes tenaient sous leurs feux les différentes issues.
    — Notre armée rive droite et celle des Russes rive gauche, tenions sous nos feux les détroits empruntés par les Chinois. –> « nos » donc « leurs ».
    Poursuivez donc votre réflexion sans tenir compte outre mesure des assertions fausses ou désinvoltes des deux réponses avant la mienne.

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2022 dans Question de langue

    Les deux réponses ci-dessus sont fausses, comme hélas une grande partie des réponses sur ce site. Le sujet est un nom singulier. Vous devez donc conjuguer le verbe à la troisième personne du singulier.

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2022 dans Accords

    On a bien compris l’objet de votre question. Vous savez reconnaître l’auxiliaire « être », vous savez qu’il est systématique dans une tournure pronominale mais qu’il n’emporte pas systématiquement l’accord du participe passé. L’explication de Tara est donc très abusive. Quant à la réponse de Prince, elle n’a aucun rapport avec la question.

    Votre question (« ils ont fait eux-mêmes ou ils ont fait les porte-voix ? ») semble destinée à chercher le COD du verbe faire, et c’est en effet ce qui importe. La difficulté est probablement liée spécifiquement au verbe « faire ». Peut-on vraiment « faire quelqu’un » ? Syntaxiquement oui, avec un attribut à suivre, bien que ce soit parfois contre-intuitif d’écrire « je l’ai faite belle », « elle s’est faite belle » car « je ne l’ai pas faite », de même qu’on écrit à contre-cœur « je l’ai crue belle » car « je ne l’ai pas crue ».

    Si on commence par une construction non pronominale, c’est plus net :
    — on vous a faits chevaliers (= on vous a adoubés = on vous a armés chevaliers) : « vous » est COD du verbe « faire », et « chevaliers » est attribut du COD « vous ».
    — on vous a fait des cadeaux : « cadeaux » est COD du verbe « faire », et « vous » est COI du verbe « faire ».
    Mis à la forme pronominale, on obtient :
    — elle s’est faite nonne, elle s’est faite discrète
    — elle s’est fait des crêpes, vous vous êtes fait des cadeaux

    Avec votre exemple, on obtient :
    — ils m’ont fait le porte-voix de leur cause
    — je les ai faits les porte-voix de ma cause
    — ils se sont faits les porte-voix de cette cause

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  • Débutant Demandé le 15 mai 2022 dans Accords

    Vous n’avez pas le choix. « Un peu » n’est pas une chose qui tombe. C’est la pluie qui tombe.
    « Un peu de » a l’apparence d’un nom commun, mais son rôle syntaxique n’est ici que celui d’un adverbe de quantité.
    –> Un peu de pluie était tombée.
    On n’accorde jamais rien avec un adverbe.
    L’accord avec le substantif masculin « un peu » n’est possible que pour parler réellement d’une quantité, et dans ce cas il ne s’agit plus d’une locution adverbiale, mais d’une locution nominale.

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  • Débutant Demandé le 14 mai 2022 dans Général

    0/
    Ce que vous nous présentez n’est pas une phrase. On n’a aucun indice pour deviner ce que vous voulez dire. Il est idiot de vous répondre au hasard.
    De façon générale, il y aura autant de sens différents que d’orthographes possibles, et davantage encore avec différents contextes.

    1/
    Vous savez probablement que la lecture, c’est le fait de lire.
    Vous savez probablement que mes lectures, ce sont les livres que je lis.
    Vous voyez que souvent, un concept théorique mis au pluriel (ou avec un déterminant indéfini) représente une application concrète, un support, ou un résultat :
    — la peinture est un art ; voici une peinture ; une série de peintures ; mes peintures…
    — la formation est le fait de se former ; les formations ne sont pas les faits de se former, mais des cours organisés concrètement…
    — l’organisation est le fait de s’organiser et ne se met pas au pluriel ; les organisations sont des structures organisées…

    2/
    Des années de lecture(s), pour vous, c’est beaucoup de temps, ou c’est beaucoup de livres ?
    Quand on a une quantité (par exemple une durée) suivie d’un complément du nom, vous savez probablement que l’ensemble peut aussi bien désigner le premier que le second substantif :
    — Une journée de cueillette, c’est la durée d’une journée pendant laquelle on a cueilli des haricots ?
    — Une journée de cueillette, c’est les cent kilos de haricots qu’on a cueillis en une journée ?
    Les deux sens sont possibles.

    3/
    Vous devez au moins croiser ces deux difficultés. De quoi voulez-vous parler ? de vos lectures ? du fait de lire ? des années passées à lire ? du total des lectures accumulées en des années ? On pourra discuter d’orthographe quand on saura ce que vous voulez dire.

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  • Débutant Demandé le 12 mai 2022 dans Accords

    La réponse que Prince veut attribuer à Chambaron est idiote et très malvenue dans ce contexte. Sur un sujet totalement différent, Chambaron dit effectivement, sur un autre site, qu’il y a parfois une possibilité d’ajouter un datif dans une phrase, et cela n’est d’ailleurs pas spécifique aux constructions pronominales.
    Familier : je vais mettre le ballon au fond des buts ; je vais te mettre le ballon au fond des buts…
    Classique : on vous happe notre homme, on vous l’échine, on vous l’assomme… (La Fontaine)

    La question d’Arctus aurait porté sur des expressions comme « se prendre le mur », « se prendre une amende »… il aurait été intéressant de poser la question à Chambaron sur le rôle, la correction, l’utilité, du datif emportant la construction pronominale (j’ai pris un mur –> je me suis pris un mur). Mais la question d’Arctus est totalement différente dans la mesure où « je me suis pris de passion pour » n’est certainement pas une variante augmentée d’un datif de « j’ai pris de passion pour ». Il n’y a aucun datif dans l’expression soumise par Arctus.

    Non seulement Prince dit des *** s à longueur de réponses, mais il tente maintenant d’impliquer des contributeurs de ce site dans ses délires. Incapable de comprendre la moindre nuance grammaticale, il fait depuis des années dire tout et son contraire à Grevisse, Hanse ou n’importe quel auteur mort, on est habitués et cela convient apparemment très bien aux responsables du site, mais il n’est pas tolérable qu’il fasse de même avec l’un de nous.

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  • Débutant Demandé le 11 mai 2022 dans Conjugaison

    Votre question intitulée « conditionnel / futur » est probablement un raccourci pour « conditionnel présent / indicatif futur ». On peut se demander pourquoi vous mettez en parallèle un mode et un temps, pourquoi vous choisissez de conserver « conditionnel » plutôt que « présent » dans le premier terme et de conserver « futur » plutôt que « indicatif » dans le second terme de l’alternative. Je crois que c’est sur cela que veut insister Tara en écrivant que « deviendrais » est du futur. Mais autant votre question était mal posée, autant il ne faut tenir aucun compte de la réponse de Tara.

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  • Débutant Demandé le 11 mai 2022 dans Général

    Pour désigner un lieu par son nom, le principe classique est de ne pas mettre de majuscule au nom commun quand ce nom est complété par un mot le déterminant précisément, qu’il s’agisse d’un nom propre, d’un adjectif, d’un complément du nom déterminatif (le mont Everest, le mont Blanc, les mont des Alouettes, l’océan Atlantique, le pas de Calais…).
    On est d’accord avec tous les exemples du site Cordial où ils demandent la minuscule au mot « causse » quand il est complété. C’est bien là la règle générale.

    Il ne reste donc que les exceptions à traiter.

    1. Si on parle d’un lieu géographique précis mais sans précision à cause de l’évidence, la majuscule se transmet facilement au nom générique car ce dernier endosse alors le rôle du nom spécifique : le palais des papes d’Avignon –> le palais des Papes –> le Palais ; le mont Saint-Michel –> le Mont.
    Avec cette approche, il est possible dans un article d’écrire une première fois « les causses de Xxxx » puis « les Causses » dans la suite de l’article. S’il existe en France des endroits où les gens disent « les Causses », sans plus de précision, comme un nom propre désignant un lieu géographique précis et absolu, et non pour désigner « des plateaux karstiques érodés qui… », alors ils ont raison de mettre la majuscule.
    Si les causses sont une particularité française et qu’en France il existe une évidence que « les Causses » désigne certains causses en particulier, une région bien identifiée, sans qu’il soit besoin de préciser, alors il est normal de mettre une majuscule.

    2. Les Grands Causses. Il n’existe pas en français de cas où on mette une majuscule au mot spécifique sans en mettre également au mot générique si le mot spécifique est un adjectif précédant le mot générique. Exemple fictif : le mont Blanc / le Blanc Mont. C’est-à-dire que le spécifique ne peut pas précéder le générique sans que le générique devienne lui aussi spécifique. C’est cohérent avec la règle des titres d’œuvres ou de personnages pour lesquels on met une majuscule au premier nom mais également au premier adjectif s’il le précède (le Petit Chaperon rouge). J’applique personnellement cette règle, sans prétendre qu’elle est logique, mais elle me semble faciliter la lecture, et faciliter la compréhension de la façon donc sont regroupés les mots. Je désapprouverais totalement « les Grands causses ».

    3. Pour les causses du Quercy, rien selon moi ne justifie une différence de traitement avec les causses du Larzac, sauf raison historique qui m’échapperait (Causse serait par exemple l’évolution d’un nom propre local, ne signifiant pas causse…) ; un quartier de Paris s’appelle « le Marais », où il n’y a probablement plus de marais depuis longtemps, mais la majuscule est obligatoire car le sens du mot a disparu et il ne reste qu’un nom propre. Mais de ce que je pense en connaître, les Causses du Quercy sont bien des causses et ne méritent pas leur majuscule davantage que d’autres causses. Pourquoi seraient-ils devenus nom propre davantage que d’autres causses ?

    4. Quand on constate que c’est à chaque fois que le mot « causse » est utilisé au pluriel que le site Cordial exige la majuscule, on peut penser que quelque part un chef de l’orthographe estime que si le mot « causse » est généralement un nom commun, dès qu’il est utilisé au pluriel il cesse de désigner des causses proprement dites pour désigner une région identifiable constituée de causses, et méritant d’être considéré comme un nom propre, comme le nom d’une région.

    Ne mettez donc de majuscule au mot « causse » que quand vous décidez en conscience de vous situer dans l’un des cas de figure exceptionnels exposés ci-dessus.

    Mais si vous écrivez pour l’office de tourisme, mettez des majuscules partout, ils aiment ça : le Président de l’Office de Tourisme des Hauts Plateaux des Hauteurs Municipales des Causses du Sud…

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  • Débutant Demandé le 11 mai 2022 dans Question de langue

    Choisissez selon que le complément du nom catégorise le nom ou qu’il le détermine.

    Le premier complément du nom est descriptif. Il précise l’objet, le qualifie, mais sans le déterminer :
    — quelle catégorie de questions ? quels types de robes ? quel genre de tenue ?
    — des questions de société, des robes de mariée et des robes de soirée, une tenue de sport…

    Le deuxième complément du nom est déterminatif, et on ne peut déterminer un nom qu’avec un complément lui-même déterminé :
    — quel rôle ? quelle robe, quelles robes ? quel monde ? quels bienfaits ?
    — le rôle de la société, la robe de la mariée, les robes des mariées, le monde du sport, les bienfaits du sport…

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    Débutant Demandé le 17 avril 2022 dans Accords

    Je suis assez intéressé, est-ce que vous pourriez m’en mettre trois ou quatre de côté ?

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