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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 22 août 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    Quand monter et descendre sont des verbes transitifs, ils se conjuguent avec l’auxiliaire avoir : J’ai monté deux étages et j’ai descendu deux étages.
    Cette forme indique un mouvement de bas en haut ou de haut en bas. La personne parcourt deux étages en s’élevant ou en descendant. On insiste sur le parcours, les deux étages.
    Votre autre formulation (je suis montée de deux étages et je suis descendue de deux étages) utilise les verbes dans leur forme intransitive. Ces formes sont aussi correctes avec un sens un peu différent. Dans ce dernier cas on insiste plus, me semble-t-il, sur les niveaux d’où l’on part et où l’on arrive.
    La différence est ténue, je l’avoue.

    Cette réponse a été acceptée par Cepamoi. le 22 août 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 22 août 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Le participe passé (laissé) et l’adjectif attribut du COD (indifférent) s’accordent avec l’, donc ici au féminin singulier : un passage obligé qui ne l’a pas laissée indifférente.

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  • Grand maître Demandé le 22 août 2023 dans Général

    Bonjour,
    Jusque s’accompagne de la préposition à sauf devant un adverbe (ou une autre préposition) comme dans vos premiers exemples : jusqu’à tard dans la nuit mais jusque très tard dans la nuit.
    Aussi on écrira : Ils les escortèrent jusqu’à trois rues plus loin.

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  • Grand maître Demandé le 22 août 2023 dans Conjugaison

    Bonjour,
    BDL : « On emploie plus souvent le subjonctif que l’indicatif après un superlatif ou l’équivalent d’un superlatif, notamment le seul (la seule) qui, le seul que, le seul dont, l’unique qui, le premier qui, le dernier que, le meilleur que, ainsi qu’après il n’y a que… qui (que, dont, etc.) et il y a peu de… que. »

    Cette réponse a été acceptée par DAVID Sophie. le 22 août 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 août 2023 dans Général

    Bonjour,
    Le mot appétence « désigne une tendance qui porte tout être vers ce qui satisfait ses instincts, ses besoins, et notamment ses besoins alimentaires. » (Dictionnaire de l’Académie)
    On trouve ce nom employé plus particulièrement pour des penchants d’ordre physique. (TLFi)
    Le Robert cite de nombreux exemples où le nom appétence est utilisé pour des penchants très divers.
    Toutefois, l’Académie préconise de ne pas employer ce mot pour parler de connaissances mais propose plutôt « désir ».
    On pourrait donc laisser cette phrase telle quelle ou, si l’on veut respecter les recommandations de l’Académie, recourir à « envie », « appétit », goût marqué » par exemple.

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  • Grand maître Demandé le 17 août 2023 dans Accords

    Bonsoir,
    Le verbe de la principale est au passé.
    L’action de la subordonnée se déroule antérieurement.
    Cette situation réclame le plus-que-parfait du subjonctif : il n’y avait rien que l’une eût fait sans l’autre.
    De nos jours le plus-que parfait du subjonctif est remplacé par le passé du subjonctif, comme vous l’avez écrit : il n’y avait rien que l’une ait fait sans l’autre.
    On pourrait même recourir au présent du subjonctif : il n’y avait rien que l’une fasse sans l’autre.

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  • Grand maître Demandé le 17 août 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Ses collègues, il les a encore fait rire ce matin.
    Le participe passé fait suivi d’un infinitif est toujours invariable.
    Depuis les rectifications de l’orthographe de 1990, le participe laissé suivi d’un infinitif est également invariable.

    Cette réponse a été acceptée par JANEDOE. le 18 août 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 août 2023 dans Général

    Bonjour,
    Le ne explétif est toujours facultatif et n’est pas recommandé dans cette phrase dans laquelle la locution aussi… que  exprime un rapport d’égalité.
    Vous trouverez ici les possibilités de recours au ne explétif.
    Si le vin est aussi bon qu’ils sont sympathiques.

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  • Grand maître Demandé le 15 août 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Quand le verbe de la subordonnée introduite par si est au présent, le verbe de la principale est au futur : Si c’est elle, je ne serai pas contre votre soutien. 
    Le conditionnel présent serait employé dans la principale avec l’imparfait dans la subordonnée : Si c’était elle, je ne serais pas contre votre soutien. 

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  • Grand maître Demandé le 15 août 2023 dans Général

    Bonjour,
    Vous trouverez ici les règles d’utilisation du tiret.
    Le point d’exclamation ou d’interrogation peut être placé avant le deuxième tiret :« Le passage figurant entre tirets doit contenir la ponctuation exigée par le sens de l’énoncé. Si le passage se termine par un point d’interrogation, un point d’exclamation ou des points de suspension, cette ponctuation doit être placée devant le second tiret :

    • La lettre d’invitation — auriez-vous par hasard oublié de l’affranchir? — n’est jamais parvenue à destination. »

    Dans votre exemple, le point d’exclamation peut être laissé pour donner plus de relief au commentaire, mais n’est pas indispensable.

    Cette réponse a été acceptée par Sophie Marty Liebmann. le 15 août 2023 Vous avez gagné 15 points.

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