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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2016 dans Accords

    Bonsoir.
    Dans vos exemples, la question ne se pose pas de savoir si « on » est au singulier ou pas.
    En effet, dans les deux phrases, « on » est sujet du verbe. Celui-ci est conjugué au passé composé avec l’auxiliaire avoir , donc ne s’accorde jamais avec le sujet.

    Première phrase : ici le COD est « en » et dans ce cas, il n’y a pas d’accord.(« et pour moins que ça, on en avait déjà crucifié d’autres« )

    Dans la seconde phrase, le passé composé formé avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec « qu’ » mis pour « les gardes« , placé avant le verbe : « les gardes qu’on avait placés »

    Pour répondre à votre question, « on »‘ est un pronom toujours sujet, qui désigne une ou plusieurs personnes.
    « On » est toujours suivi d’un verbe conjugué à la 3° personne du singulier.
    Si « on » désigne tout le monde, l’attribut reste au masculin singulier. (on est toujours content quand on gagne aux jeux)
    Si « on » représente de façon précise, en revanche, une femme, l’attribut se met au féminin et s’il représente plusieurs personnes, l’attribut sera au pluriel. (alors mademoiselle, on est peureuse, on est tous très contents d’être venus aujourd’hui !)
    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2016 dans Conjugaison

    Les verbes se conjuguent, c’est à dire qu’ils prennent les marques de mode (indicatif, subjonctif, conditionnel et impératif) de temps (présent, passé, futur) et de personne (1°, 2°, 3° personnes du singulier ou du pluriel).
    L‘infinitif est un mode impersonnel qui ne se conjugue pas et reste invariable.

    Dans les exemples que vous donnez, « les » n’est pas un article qui accompagne un nom (les hommes, les chaises…), mais un pronom personnel – ils remplacent un nom – et occupe la fonction de COD.
    Les (article) enfants jouent dans la cour : je les (pronom personnel) vois jouer
    Les (article) grévistes bloquent le pays depuis trop longtemps, je ne peux plus les (pronom personnel) soutenir
    Cette pomme est très appétissante, je vais la (pronom) manger tout de suite.

    Quand vous voyez le, la, les devant un verbe, il ne s’agit jamais d’un article mais d’un pronom personnel.

    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2016 dans Conjugaison

    Bonjour.

    Les auxiliaires sont « avoir » et « être ».

    Les semi-auxiliaires sont des verbes qui peuvent avoir la fonction d’auxiliaires, et sont suivis d’un verbe à l’infinitif.
    Ex. Nos amis viennent de partir, il doit rendre sa copie maintenant
    Les semi-auxiliaires sont : aller, venir, savoir, vouloir, faire, devoir et pouvoir.

    Aller est utilisé pour former le futur proche : nos amis vont partir dans peu de temps.

    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2016 dans Question de langue

    Bonjour.

    « autant » est un adverbe qui exprime une égalité en valeur ou en nombre.
    On utilise généralement « autant… que » (avec un nom ou un verbe) ou « autant de » + nom ou infinitif
    Ex. « il gagne autant que moi » « mon frère a eu autant de cadeaux que moi »

    « au temps » permet de situer une action dans le temps : « au temps des dinosaures, les hommes n’existaient pas »

    Mais peut-être faites-vous allusion à l’expression « au temps pour moi » ? qui fait référence à des exercices militaires. « au temps » voulait dire de recommencer au mouvement précédent, au temps précédent.

    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 4 juin 2016 dans Conjugaison

    Bonsoir.

    La règle que vous donnez est vraie mais ne s’applique pas totalement lorsque le participe passé est suivi d’un infinitif : c’est le cas de votre second phrase.

    1- Dans la première phrase, « que j’ai vue » est une subordonnée supplétive, indépendante de « était arrêtée par les douaniers ».
    « que » est le COD (représentant « la jeune femme« ) de « vu », placé avant le participe qui s’accorde : « que j’ai vue »
    « arrêtée » est la forme passive du verbe arrêter, dont le sujet est « la jeune femme« , et s’accorde avec ce sujet « arrêtée« .

    2- Dans la seconde phrase, le participe passé « vu », construit avec l’auxiliaire « avoir » est suivi d’un infinitif « se faire arrêter« .
    Suivi d’un infinitif, le participe passé s’accorde avec le COD placé avant s’il fait l’action exprimée par l’infinitif.
    Le COD de « vu » est bien la jeune femme », mais « la jeune femme » ici représentée par le pronom « se » est le COD de « faire arrêter », donc ne fait pas l’action de l’infinitif, donc pas d’accord. En effet ce sont les douaniers sui font arrêter la jeune femme.
    (en règle générale, si l’infinitif est suivi d’un complément introduit par « par », le participe passé ne s’accorde pas, car c’est ce complément qui fait l’action exprimée par l’infinitif)

    La jeune femme que j’ai vue
    La jeune femme que j’ai vue monter dans le bus (c’est elle qui monte dans le bus)
    La jeune femme que j’ai vue chanter dans la rue (c’est elle qui chante)
    La jeune femme que j’ai vu décorer par le maire (c’est le maire qui la décore)

    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 2 juin 2016 dans Général

    Bonjour.
    1-Le subjonctif s’emploie après les verbes exprimant la volonté, comme dans votre exemple, le doute ou un sentiment. Il s’agit d’une règle de grammaire mais pas d’agencement des mots, ou de construction des propositions, c’est à dire de syntaxe.

    2-« Et à peine eurent-ils touché le rivage et posé leurs humbles sandales à terre »
    Les verbes « toucher » et « poser » sont conjugués au passé composé avec l’auxiliaire « avoir ». Le sujet des deux verbes est « ils ».
    L’accord du participe passé se fait uniquement avec le COD (s’il y en a un), si celui-si est placé avant le verbe.
    Il faut donc rechercher le COD de chacun des verbes.
    ils eurent touché QUI ? QUOI ? : « le rivage« , placé après le verbe, donc pas d’accord.
    ils eurent posé QUOI ? : « leurs humbles sandales » , placé après le verbe, donc pas d’accord.
    Votre phrase est correcte : « Et à peine eurent-ils touché le rivage et posé leurs humbles sandales à terre »

    3-Pour l’accord ou non après « des plus », vous pouvez utiliser les propositions du Certificat Voltaire :

    • Quand certains grammairiens cautionnent le singulier, l’adjectif qui suit « des plus» se met le plus souvent au pluriel s’il qualifie un nom > une intervention des plus brillantes.
    • En revanche, il reste invariable s’il se rapporte à un verbe ou à un sujet neutre > cesser de fumer est des plus difficile.
    • Il va de soi qu’un adverbe ne variera pas > il s’est défendu des plus calmement.                                                                                                      et donc « l’ambiance était des plus délétères« 

    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 2 juin 2016 dans Accords

    Bonsoir.
    « Prendre tournure » est une forme impersonnelle qui reste invariable au passé composé. Elle ne peut avoir comme sujet un pronom impersonnel, de la troisième personne du singulier, comme « cela » dans votre exemple. « Cela prend tournure »  » la tournure que cela a pris ».
    En revanche, « prendre une tournure » n’est pas toujours impersonnelle et s’accorde au passé composé avec le COD placé avant.
    Ex. « La tournure que ces inondations ont prise, est catastrophique »
    Ex.  » la tournure qu’a prise sa maladie est défavorable »
    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2016 dans Accords

    Bonjour.
    Il s’agit de l’accord du participe passé suivi d’un infinitif.
    La règle veut que le participe passé s’accorde avec le COD, si celui-ci précède le verbe et fait l’action exprimée par l’infinitif.
    Le directeur a autorisé qui ? : l‘institutrice, qui est donc le COD, placé avant le verbe.
    Est-ce que c’est l’institutrice qui s’absente ? oui.
    Il y a donc accord : « l’institutrice que le directeur a autorisée à s’absenter… »
    Cordialement

    Cette réponse a été acceptée par marcq. le 1 juin 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2016 dans Accords

    Désolé je n’avais pas vu le P.S.
    Dans le premier cas (« en général, pensent les jeunes… ») il s’agit du verbe penser conjugué au présent de l’indicatif. Le sujet est « jeunes » troisième personne du pluriel.
    Dans le second cas (« des photos prises« ), « pris » est un adjectif épithète de « photos » qui s’accorde avec le nom.

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2016 dans Question de langue

    Bonjour.
    « tant…que » exprime une comparaison.
    « Au niveau de » suppose aussi une comparaison et signifie « à la hauteur de »
    Quand « au niveau de » est utilisé pour dire « en ce qui concerne », son emploi est abusif, puisqu’il n’y a pas de comparaison, mais est très répandu dans le langage quotidien.
    Il est préférable d’utiliser : « dans le domaine de », « en matière de », « pour ce qui est de », « pour » ou « dans ».
    À la place de « goût » on peut recourir à « penchant » ou « propension ».
    « j’aimerais développer mon goût (penchant affirmé) pour le travail diversifié tant dans le domaine administratif que pour les langues et l’informatique » par exemple.
    Cordialement

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