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  • Membre actif Demandé le 30 août 2022 dans Accords

    Cinq interventions de joelle pour une question assez simple = folie.

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  • Membre actif Demandé le 28 août 2022 dans Accords

    Vous ne pouvez pas construire deux verbes parallèlement sans répétition du complément, si ce complément est COI du premier verbe et COD du second verbe.
    — Il m’a vue. Il m’a parlé. –> Il m’a vu(e) et parlé(e). incorrect

    Vous devez répéter le complément, COD avec accord, et COI sans accord.
    –> Il m’a vue et il m’a parlé.
    –> Ils m’ont accordé leur confiance et ils m’ont recommandée.

    En transposant à la troisième personne, les pronoms diffèrent, et c’est sans doute plus évident :
    — Il l’a vue. Il lui a parlé.
    –> Ils lui ont accordé leur confiance et ils l’ont recommandée.

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  • Membre actif Demandé le 27 août 2022 dans Accords

    Salut Totone (quel drôle de nom),

    Non, ne mettez pas forcément « garant » au pluriel.

    Je sais bien que tout le monde s’est mis depuis quelques années à transférer le genre et le nombre du sujet vers le genre et le nombre de l’attribut.
    — Giscard : Les valeurs de l’Europe sont le garant de la paix.
    — Macron : Les valeurs de l’Europe sont les garantes de la paix.
    C’est bien plus qu’une évolution de l’orthographe, c’est un affaiblissement de la pensée contemporaine française. Si vous pensez que votre attribut a un sens indépendant du genre et du nombre du substantif dont ils est l’attribut, alors renoncez à toute idée d’accord.

    Si un substantif peut avoir un rôle de fonction, de concept, et s’il se trouve que le nom de ce concept a son genre et son nombre propres, il n’y a pas de raison d’accorder, ni au féminin, ni au pluriel. Mes enfants sont ma fierté. Avez-vous un garant ? oui, mes parents. Me Sylvie Dupont sera le garant de la sincérité de cette transaction. Le vote à bulletin secret est le garant d’un choix sincère. La consultation à bulletin secret est le garant d’un choix sincère. Ces votes à bulletin secret sont le garant d’un choix sincère.

    La particularité de votre phrase est que vous avez supprimé l’article. Si vous l’aviez supprimé sans raison, je vous dirais simplement de le rétablir. Mais il existe une raison pour laquelle vous n’utilisez pas l’article, c’est que vous utilisez une locution qui date d’une époque où on pouvait construire sans article.
    En gros, votre question est : « se porter garant, se porter caution », en parlant de femmes ou d’institutions, cela devient-il « se porter garantes, se porter cautionnes » ? La réponse est non.

    Ou alors vous parliez de l’adjectif « garant », vous parliez de ce mot qui s’accorde avec le mot qu’il qualifie. Alors merci pour votre question, qui met en valeur l’existence attestée de ce mot, par exemple dans « des signatures garantes ». C’est une question intéressante, mais j’affirme comme Tara que dans la locution « se porter garant », le mot « garant » est un substantif, et qu’il ne se met pas au pluriel au prétexte que solidairement une banque, une commune, et un ami, sont le garant, chacun s’étant porté garant.

    Bien entendu, le pluriel est fréquent dans les articles de journaux, et vous l’avez évidemment constaté (il se porte garant, elles se portent garantes). Ce substantif ressemble tellement à un adjectif qu’on voudrait l’accorder, ça n’a rien à voir avec le mot « caution » qui ne ressemble pas à un adjectif, et donc ne peut pas s’accorder (les mots garantes et cautionnes sont pourtant construits identiquement, pourquoi l’un serait-il interdit et l’autre obligatoire ?). Si vous n’accordez pas « une caution« , alors n’accordez pas « un garant« .
    Vous nous demandez peut-être si le singulier porte une logique plus stricte, et si on peut défendre cette possibilité, la réponse est clairement oui, l’invariabilité est logique et défendable, même si la finale du substantif en « ant » attire inconsciemment l’accord.

    Je viens de contredire joelle, et normalement dans les douze heures qui viennent mon compte sera supprimé, alors copiez vite ma réponse si vous voulez la relire plus tard.

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  • Membre actif Demandé le 27 août 2022 dans Accords

    Si vous pensez que le mot « chacun » exprime que les deux rois sont considérés indépendamment l’un de l’autre, on comprend bien votre choix de ne considérer qu’une cour par personne (leur cour plutôt que leurs cours), mais pourquoi considérer deux propriétaires (leur cour plutôt que sa cour) ?
    — J’ai vu deux femmes, chacune accompagnée de son mari (singulier pour le possédé, singulier pour le possédant).
    Pensez-vous vraiment que les trois autres possibilités « chacune accompagnée de ses maris, de leurs maris, de leur mari » auraient un sens ?
    Donc logiquement, après « chacun », les relations 1-1 ne s’expriment ni par leurs, ni par leur, ni par ses, mais par son/sa.
    Si vous parlez de deux rois, et si chaque roi vient avec sa cour, vous parlez bien de deux rois, chacun venant avec sa cour, alors pourquoi ne pas l’écrire ainsi ?

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  • Membre actif Demandé le 27 août 2022 dans Conjugaison

    Le verbe « aimer », quand il exprime un souhait, se conjugue au conditionnel.
    — J’aime la pluie, et donc j’aimerais qu’il pleuve bientôt, j’aurais aimé qu’il pleuve…

    Si vous posez la question à cause du « même si », cela ne change rien. C’est quand le « si » introduit condition qu’il faut un temps spécifique, souvent l’imparfait :
    Si j’aimais les fraises, j’en achèterais.
    Mais quand le sens est « même si c’est vrai que », c’est un « si » concessif, qui n’impose aucun temps particulier :
    — Même s’il est venu hier, même s’il reviendra demain, même si on croirait presque l’entendre nous parler… même si tout cela est vrai, je regrette son absence aujourd’hui.

    Si vous posez la question parce que « même si j’aimerai » et « même si j’aimerais » ont des prononciations proches, vous pouvez changer de personne, pour choisir entre l’indicatif futur et le conditionnel présent plus facilement à l’oreille en comparant « même s’ils aimeront » et « même s’ils aimeraient« .

    Il est inexact d’écrire qu’on n’utilise pas l’indicatif pour exprimer « le regret qu’un fait ne soit pas réalité » ou « le caractère irréalisé du fait » :
    — Je suis content de la journée, même si mon ami n’est pas venu, même si je voulais qu’il vienne et qu’il n’est pas venu, même si je regrette son absence…

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  • Membre actif Demandé le 27 août 2022 dans Question de langue

    Ce n’est pas en premier lieu une question de concordance des temps, mais simplement de choix du mode.
    Au présent, vous constatez que le subjonctif est nécessaire avec la formule « que… ou non » :
    — Il faut agir, qu’il vienne ou non, qu’il soit bâtard ou non, que tu le veuilles ou non…
    Ensuite seulement, avec une principale au passé, vient la question de la concordance des temps :
    — Il fallait agir, qu’il vînt ou non, qu’il fût bâtard ou non, que tu le voulusses ou non…
    Cette concordance utilisant un subjonctif imparfait n’est plus obligatoire dans la littérature moderne, on peut si on le souhaite, malgré la principale au passé, conserver le subjonctif présent dans les subordonnées.

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