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Coucou Prince,
Pourriez-vous m’expliquer la différence entre :
J’avais sauvé la vie de ce pauvre homme en ayant amené les preuves formelles de son innocence.
et
Ayant amené les preuves formelles de son innocence, j’avais sauvé la vie de ce pauvre homme.
Pour être plus explicite, la règle qui régit le gérondif stipule que le sujet implicite attribué à la forme non finie du verbe (soit ici ayant amené ) doit pouvoir être interprété comme étant le même que celui du verbe principal (E. Genevay ) : le en n’est en aucun cas une obligation, il peut d’ailleurs dans les deux exemples ci-dessus être supprimé ou ajouté sans que le sens de la phrase ne soit modifié.
J’avais sauvé la vie de ce pauvre homme, ayant amené les preuves formelles de son innocence.
et
En ayant amené les preuves formelles de son innocence, j’avais sauvé la vie de ce pauvre homme.
Pour conclure, gérondif n’est pas en même si en est gérondif.
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Bonjour,
Ayant amené est un gérondif passé dont le participe passé amené, qui est un des termes de sa composition, s’accorde selon les règles usuelles.
L’auxiliaire conjugué au participe présent, qui est l’autre terme de sa composition, est le verbe avoir
Pour accorder il faut donc que le COD se trouve avant le gérondif passé, ce qui n’est pas une tournure très fréquente, je ne vois même pas d’exemple à vous donner.
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Bonjour
Dans votre exemple, blanche qualifie couleur »tout comme café qualifie couleur dans le groupe « couleur café » et ce bien que café soit également un substantif.
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Bonjour,
Un entre-deux est un substantif qui désigne un espace entre deux choses, entre deux dates, etc.
Ma maison sera louée du 1er janvier au 12 mars. Dans l’entre-deux vous pourrez me rendre visite…
Un entre-deux-mondes est un monde qui n’est ni réel, ni imaginaire mais qui tient un peu des deux.
Il se tenait dans l’entre-deux-mondes attendant que ses actes passés fussent jugés…
Je ne vois pas à quoi pourrait correspondre la forme entre-deux mondes, elle me parait erronée.
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Bonjour Ayo,
Vous vous posez la question de savoir si l’on doit accorder avec les, parce que les est complément d’objet direct ( Je surveille qui : les ).
La réponse est assez simple :
Les verbes conjugués au temps simples ( la forme verbale ne comporte qu’un seul mot, dans votre cas surveille ) le sont en liaison avec le sujet, ici je.
Dans le cas des temps composés ou surcomposés ( la forme verbale comporte plus d’un mot comme dans les bonbons qu’elle a mangés), l’auxiliaire se conjugue avec le sujet ici je suis et le participe passé s’accorde ou non avec le le complément d’objet direct . Dans mon exemple il faut accorder.
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Bonjour,
Je ne pense pas qu’il y ait incorrection avec le « que de ».
Ce qui me semble au contraire inapproprié, c’est le mot « savoir« . Car ce qui est la cause de la perte supposée du temps, c’est bien le fait d’observer et non le fait de savoir.
« Ce n’était pas perdre son temps que d’observer ses contemporains. » signifie « Ce n’était pas perdre son temps que de le perdre à observer ses contemporains. »
Il y a simplement une ellipse qui évite de reprendre le verbe que l’on vient tout juste d’écrire. Ceci écrit, je trouve la deuxième formulation plus soutenue.
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Bonsoir,
Le fait est que le mot civilisation ne représente en rien un nombre quelconque de personne mais l’état d’une société, par l’analyse de ses lois, de ses coutumes, de son fonctionnement et ce à un instant t.
Inutile d’essayer de le dénombrer en un mot ou en cent.
Une population peut être nombreuse, une foule etc.
Une civilisation ne le sera jamais.Cette réponse a été acceptée par Isil. le 3 août 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Pour ma part, à trop « chinoiser », on se perd.
Votre phrase : « Était-ce à une forme de copinage à laquelle il se prêtait ? » est valide et exprime parfaitement l’idée sous-jacente, à savoir qu’il se prête à « une forme de ».
Le pronom relatif « laquelle » renvoie à « une forme de… », et prend donc ses genre et nombre.
J’écrirai de même : « Étaient-ce les règles du concours auxquelles il se référait ? »
La phrase : « Était-ce à une forme de copinage auquel il se prêtait ? » ne peut pas être considérée comme valide, « copinage » n’a ici pour fonction que d’être un complément du nom « forme ».- 1730 vues
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Prince a répondu a votre question : l’adverbe de quantité doit précéder « en », ce qui n’est pas un cas fréquemment rencontré (Les exemples cités le montrent) excepté avec « combien » qui par sa nature interrogative a vocation à se placer en tête de proposition.
Toutefois cette règle doit s’appliquer :
Des livres, j’en ai lu.
Des livres, j’en ai lu beaucoup.
Des livres, combien en avez-vous lus ?
Les livres, plus j’en avais lus sur le sujet.
Des tomates, moins j’en avais mangées, mieux je m’étais porté.- 1137 vues
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Bonjour Matthieu,
je vais essayer de préciser ma façon de voir la chose .
Si vous souhaitez déterminer votre ascendance vous allez remonter votre arbre généalogique et vous allez trouver 2 parents, 4 grands-parents, 8 etc. L’ascendance n’a pas de fin connue exceptée dans le cadre du récit biblique.
Si vous souhaitez déterminer ou prouver votre descendance de Luigi, vous allez chercher dans votre ascendance un aïeul Luigi, qui fut le père de , etc., qui est votre père .
Si j’ai bien interprété la définition on pourrait prouver ses descendances.
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